samedi 21 février 2009

Des souliers


Deuxième article consacré au masculin.
Pour éviter d'avoir un look de petit garçon voulant se donner un air de grande personne. Pour éviter d'être totalement à coté de ses pompes avec des chaussures de styliste (pseudo) ambiance dandy (pseudo).
On arrête tout. On va chez Church's, Crocket & Jones ou pour ceux prêt à investir davantage chez Lobb.
On oublie l'ambiance italienne pour privilégier les formes ultra-classiques anglaises. N'oublie pas intrépide lecteur que Caruso, Sinatra, Dean Martin, Onassis (le type a emballé Jacky O. jeune intrépide), ou bien encore le Roi Edouard VII portaient des Lobb. Pas des pseudo chaussures de chez Paul Smith ou Kenzo ou que sais-je encore.
Ici, on parle tradition masculine de plus de 2 siècles, on parle artisanat.
Avec un jean ou un croisé de Saville Row.

mardi 17 février 2009

Des impressions madrilènes

Titien

Fra Angelico ? (pas si sur ...)

Le Greco

Della Francesca
Max Beckman

Picasso !


Titien encore


Rothko


Ribera


Titien toujours

Roger Van Der Weyden


Velasquez

Quelques instantanés de mon séjour madrilène

dimanche 8 février 2009

De Nicolas Sarkozy


Sarko-Show ... Isaac n'avait jamais souscrit à cette formule un peu facile. Et pourtant aujourd'hui, précisément depuis Jeudi, rien n'est moins sur.
Le président est toujours aussi à l'aise dans l'exercice de la joute verbale, de l'interview. Mais, le temps a passé et on voit très vite les trucs employés, et derrière les trucs ... et bien pas grand chose.
Un commentateur dont je ne partage pas toujours les avis, Nicolas Domenach de Marianne commente fort justement la perte d'efficacité de la parole présidentielle de Sarkozy. A trop parler, le président en devient inaudible ; à trop promettre, il ne peut que décevoir ; à être partout, il n'est plus nul part. Je me range à regret à cet avis. Gandrange, ou la promesse de trop.
Revenons à Jeudi. Sarkozy nous explique depuis sa campagne les bienfaits de l'investissment versus l'augmentation des frais de fonctionnement de l'état et défend le maintien de sa polititque de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Ok, ça on a compris ; Tous mes clients privilégient les dépenses de CAPEX à celle d'OPEX. On est d'accord, mais cela fait déjà plus de deux ans.
Le président nous explique qu'en matière de régulation de la finance internationale (FMI, Paradis Fiscaux ...) sa marge de maneuvre est nulle et qu'il veut des résultats. Hummm .... Lesquels ? Avec quelles mesures ? Pas un mot concret sur le sujet, rien, sinon que des portes ouvertes enfoncées ... .On s'en moque totalement de la virtuosité avec lesquelles Sarkozy les enfonce, surtout face à 3 journalistes totalement absent(e)s dont une ex-maitresse ce qui est assez savoureux.
Quant à son opinion sur l'économie, on peut s'y intéresser mais malheureusement la manière dont les dividendes des entreprises sont utilisés (son 1/3 pour l'actionnaire, 1/3 pour les salariés, 1/3 pour l'investissement) ne reléve pas des prérogatives présidentielles. Donc, on peut passer au sujet suivant très vite.
Mais je n'est rien retenu d'autre. Hormis deux petites piques à l'endroit du président Chirac. C'est moche et mesquin.
On a donc envie de conclure avec cette formule scolaire "Peut mieux faire"

lundi 2 février 2009

De l'interprétation solistique de la messe en Si de Bach


Il n'y a aucun doute pour moi. S'il devait se poser la question du plus grand chef d'oeuvre de la musique, je répondrais immédiatement par la grand Messe en Si de JS Bach. Cette oeuvre immense est une réponse définitive à chacun se posant des questions sur l'absolu et le divin.

Bach éclaire tout sur son passage. Avec force parfois, avec une sensibilité qui rend l'auditeur incroyablement humain et peut-être même plus que cela.

Je pourrais sans doute la ré-écouter encore et encore et rester sans voix, comme pétrifié par cette musique. D'ailleurs, je la ré-écoute encore et encore, et comme une vielle maitresse, elle ne me lasse aucunement et sa connaissance semble être repoussée à chaque fois.


Et j'ai eu une nouvelle surprise très dernièrement à l'occasion d'un concert mémorable au théatre des Champs-Elysées. La bonne fortune avait voulu m'accorder la présence d'une délicieuse voisine ce qui était déjà une excellente entrée en matière mais mon propos du jour n'est pas là. Dès les premières mesures du Kyrie j'ai su que j'avais affaire à une interprétation très différente de tout ce que je connaissais de cet ouvrage. Konrad Junghänel à la baguette du Cantus Köln, un ensemble allemand.

En effet, le choeur était réduit à 9 solistes. Et la Messe fut transformée. Cette interprétation qu'on qualifie de "solistique" a mis en lumière sous un nouvel angle la messe bien aimée.

Je partage donc avec vous mon immense enthousiasme quant à la réussite de cette interprétation mais aussi mon intérêt pour cet ensemble qui donne un nouveau sens à l'interprétation. Non pas uniquement au sens de l'exécution, aussi sublime qu'elle peut être, mais également dans sa dimension de création.

Je sais que ce sujet fait débat. Certes. Mais mon avis est tout fait. Vous pourrez retrouver le Cantus Köln chez Harmonia Mundi.


Je reprendrai donc à mon compte ce commentaire que Harmonia Mundi associe à ce disque :

"L'adoption dans la Messe en si mineur de la formation solistique associée au nom de Cantus Cölln ne relève pas du dogmatisme, mais d'une réelle alternative d'interprétation. Elle permet d'exposer avec une grande clarté l'écriture polyphonique de Bach, souvent d'une extrême complexité contrapuntique. Ainsi deviennent audibles des liens qui sont en général noyés dans l'ivresse sonore ambiante. Dans des mouvements comme l'Et incarnatus ou le Crucifixus, l'affirmation personnelle des émotions devient bien plus individualisée et prégnante. De surcroît, cette transformation des conditions d'interprétation fait naître de nouveaux équilibres et couleurs sonores, aussi surprenants qu'inhabituels. "

dimanche 1 février 2009

Des macarons de la maison du chocolat


Quelle est la maison référente pour les macarons ? Voilà une question souvent discutée avec passion par les aficionados de la ronde pâtisserie ...
L'alternative se limite très souvent à Ladurée et à Pierre Hermé. Et c'est hautement mérité. Mais j'ajouterais depuis une dégustation faite ce week-end la maison du chocolat comme très sérieux outsider au titre de champion. Et je vous recommande de vous forger votre conviction avec le macaron cassis-chocolat : accord magnifique des saveurs, ce à quoi s'ajoute une maitrise parfaite du jeu des consistances, ce qui fait aussi la réussite d'un macaron. Le mariage de la crème parfumée et du croquant subtile qui de grâce ne s'émiette pas.
Accord réussi à la maison du chocolat.

lundi 26 janvier 2009

De quitter l'UMP (Frédéric Lefebvre ou le Tartuffe imaginaire)


Ha, Frédéric Lefebvre ... le très médiatique (il le souhaiterait) porte parole de l'UMP. Qui me donnerait presque envie de rendre ma carte si je devais appartenir à ce parti.

Quel homme délicieux, toujours diposé à prendre la parole pour proposer à la presse des déclarations d'une incroyable tenue, d'une acuité intellectuelle fulgurante et d'une courtoisie sans pareille.

Il fallait le voir cette semaine dans les couloirs de l'assemblée, opposant un visage agité de spasmes suspects et un derme suitant à des journalistes à qui il fit cette déclaration toute en nuances sur le parti socialiste :

"Vous savez quand vous avez une gauche et un parti socialiste qui est profondément divisé, et qua vous avez un spectacle qui se déroule devant vous qui est Martine à l'école de l'extreme gauche pendant que Becassine découvre l'Amérique, franchement on voit où on est du débat public au parti socialiste".

Effectivement, on voit où en est ...

dimanche 25 janvier 2009

De Julien Dray


Julien Dray ... l'homme au 130 000 € de montres, qui porte Patek, Rolex, Breitling, Audemars et Richard Mille.

Ou la chronique du verdict incroyablement drole de son procès fictif par le polémiste Patrick Besson, tiré du Point de cette semaine :

"Après en avoir délibéré, le jury d'honneur, présidé par l'homme d'affaires et comédien Bernard Tapie, déclara Julien Dray non coupable des faits qui lui étaient reprochés par le ministère français des Finances. L'accusé accueillit le verdict avec ce petit sourire modeste et sympathique dont il accompagnait naguère chacune de ses interventions télévisées. Il lança, aux membres du jury d'honneur, un regard de suave reconnaissance. Son attention se tourna d'abord, internationalisme trotskiste oblige, vers les membres étrangers de l'assemblée : Omar Bongo, Ehoud Olmert et Bernard Madoff. Ces trois hautes personnalités du monde politique et financier ne lui avaient pas, il est vrai, ménagé leur soutien pendant les interrogatoires et contre-interrogatoires qui avaient jalonné les débats. Le président gabonais refusa même de croire qu'en Europe des montres coûtent 30 000 euros. Personne dans son entourage ne lui avait parlé d'une telle anomalie commerciale. Il affirma que le Parlement français était tombé bien bas pour laisser ses députés porter des montres aussi bon marché. Ehoud Olmert nota que le prévenu n'avait trempé dans aucune transaction immobilière frauduleuse en Israël, ce qui fut porté au crédit de M. Dray par les autres membres du jury d'honneur. Quant à Bernard Madoff, il soutint avec force que la seule faute de Julien Dray était d'avoir dépensé 300 000 euros en biens de consommation alors qu'il aurait pu les placer en actions et obligations et en retirer un bénéfice substantiel, à condition évidemment d'avoir réalisé ses gains avant la chute de la Bourse. François-Marie Banier, autre membre du jury d'honneur, agaçait ses voisins en ne faisant que rire. Une note d'hôtel de 6 000 euros à Monaco ? Rire. Un gueuleton à deux chez Lasserre pour 1 000 euros, vin compris ? Rire. A cause de cet hurluberlu, on ne s'entendait plus. Michel Noir et Jean-Christophe Mitterrand, autres personnalités siégeant dans cette auguste assemblée de sages, tentaient en vain de calmer l'écrivain photographe. L'hilarité de celui-ci atteignit son paroxysme quand fut révélé au jury d'honneur le prix pourtant élevé des nouvelles chaussures du député de l'Essonne. Le président Bongo menaça de quitter le procès, soupçonnant l'accusation de truquer les chiffres en omettant à chaque fois un ou deux zéros. Le juré d'honneur Doc Gynéco souligna, à sa manière féline et somnolente, que le socialiste n'avait pas fraudé le fisc, ce que personne ne put contester. Christophe Roquencourt était demeuré silencieux pendant toute la séance, quand Jacques Attali lui demanda son avis sur Julien Dray. Le jeune juré d'honneur, sans doute influencé par son long séjour aux Etats-Unis, répondit en anglais : « He's a cool guy. » Avant de conclure les débats, le président Tapie demanda à deux autres membres du jury d'honneur, Pierre Falcone et Loïk Le Floch-Prigent, de donner leur opinion sur le fait que Julien Dray n'avait pas, en plusieurs années, retiré un seul euro de sa banque en argent liquide. Après un court moment de stupeur devant une question aussi naïve, ils dirent de concert que seuls les ploucs retirent de l'argent liquide de leur banque, les gens bien le retirent d'une valise. La blague fit beaucoup rire Bernard Tapie, qui proposa l'acquittement du député. Celui-ci put alors reprendre ses fonctions au sein du Parti socialiste afin d'accélérer l'arrivée, dans notre pays, d'une société plus juste et généreuse pour tous."

mercredi 21 janvier 2009

Du conflit Israelo-Palestinien


ou l'opinion que je partage de BHL :

"Passons sur les « Mort aux juifs » lisibles sur certaines des banderoles des manifestations de Bruxelles, Paris ou Madrid.
Passons sur ce syndicat italien, le Flaica-Uniti-Cub, qui, selon La Repubblica du 9 janvier, et en « signe de protestation » contre l'opération israélienne à Gaza, appelle-événement sans précédent, en Europe, depuis trois quarts de siècle-à « ne plus rien acheter dans les commerces appartenant à des membres de la communauté juive ».
Je n'aurai pas la cruauté non plus d'insister sur l'axe pour le moins nauséabond qui se constitue quand Mme Buffet, M. Besancenot et d'autres se voient rejoints, en tête de cortège, par le faurissonien Dieudonné ou quand le compère de celui-ci, Jean-Marie Le Pen, vient unir sa voix à la leur pour comparer la bande de Gaza à un « camp de concentration ».
Le hasard fait que c'est de Ramallah, capitale de l'Autorité palestinienne, puis de Sderot, la ville israélienne qui vit, à la frontière de Gaza, sous le feu des roquettes Qassam, que je découvre les images de ces manifestations de soutien à la « cause palestinienne ». Et, voyant donc cela, observant ces foules d'Européens hurlant, vociférant, déchaînés et les observant tandis que, dans les deux cas, je me trouve en compagnie de gens dont le souci reste, malgré les bombes, malgré les souffrances et les morts, de ne surtout pas perdre le fil du vivre-ensemble et du dialogue, je veux ajouter quelques remarques à la série de celles que j'avançais la semaine dernière et qui m'ont valu, de la part des internautes du Point, un si abondant courrier.
1. Quel soulagement de voir des Palestiniens réels au lieu de ces Palestiniens imaginaires qui pensent faire acte de résistance en s'attaquant, en France, à des synagogues ! Les premiers, je le répète, s'obligent à la modération et, avec un admirable sang-froid, tentent de préserver les chances des cohabitations de demain ; les seconds sont enragés, plus radicaux que les plus radicaux et prêts à en découdre, sur le pavé des villes d'Europe, jusqu'à la dernière goutte du sang du dernier Palestinien. Les premiers font la part des choses ; ils savent que nul, dans cette affaire, n'est ni tout blanc ni tout noir ; ils savent que le Hamas, en particulier, porte une responsabilité écrasante dans le désastre où s'est vu précipité son peuple-les seconds, comme si la confusion n'était pas déjà suffisante, gobent avec délectation les bobards les plus énormes de la propagande anti- israélienne ; ils font des théoriciens et praticiens de l'attentat-suicide et du bouclier humain des nouveaux Che Guevara dont ils arborent insignes et emblèmes ; au lieu de calmer le jeu, ils jouent la politique du pire et jettent le feu dans les esprits.
2. Quelle régression, quel degré zéro de la pensée et de l'action, chez ces gens qui, à distance, ignorants des données du drame, appellent à la haine quand il faudrait peser, au contraire, dans le sens de la réconciliation et de la paix ! Elle suppose, cette paix, deux Etats acceptant de vivre côte à côte et de procéder au partage de la terre. Elle suppose, des deux côtés, un renoncement à l'extrémisme, au jusqu'au-boutisme, aux idées toutes faites et même aux rêves. Elle implique, par exemple, un Israël se retirant de Cisjordanie comme il s'est retiré du Liban puis de Gaza-, mais elle implique un camp palestinien qui ne tire pas profit de ces retraits pour, chaque fois, transformer le territoire évacué en base de lancement de roquettes et de missiles tirés sur les seuls civils. Elle passe par un cessez-le-feu ; elle passe par l'arrêt de combats qui sont en train de faire un nombre de victimes, en particulier parmi les enfants, évidemment insoutenable ; mais elle passe aussi par l'élimination politique d'un Hamas qui se fiche comme d'une guigne et des victimes et de la paix-et qui, faute d'avoir pu imposer la charia à son peuple, l'entraîne sur la voie du « martyre » et de l'enfer.
3. Je suis à Ramallah, donc. A Sderot et à Ramallah. Et voyant, de Sderot et Ramallah, cette mobilisation contre un « holocauste » qui a fait, à l'heure où j'écris, 888 morts, je pose une question simple. Où étaient-ils, ces manifestants, quand il s'agissait de sauver, non les 888, mais les 300 000 morts des massacres programmés du Darfour ? Pourquoi ne sont-ils jamais descendus dans la rue quand Poutine rasait Groznyï et qu'il transformait des dizaines de milliers de Tchétchènes en fagots humains et en gibier ? Pourquoi se sont-ils tus quand, un peu plus tôt encore, pendant d'interminables années et, cette fois, au coeur de l'Europe, on extermina 200 000 Bosniaques, dont le seul crime était d'être nés musulmans ? Il y a des gens, apparemment, pour qui il n'y a de bon musulman qu'en guerre contre Israël. Mieux : voici de nouveaux adeptes du vieux « deux poids, deux mesures » qui ne se soucient de la souffrance d'un musulman que lorsqu'ils se croient autorisés à l'imputer aux juifs. L'auteur de ces lignes a été au premier rang de la mobilisation en faveur des Darfouris, des Tchétchènes, des Bosniaques. Il plaide, depuis quarante ans, pour un Etat palestinien viable, au côté de l'Etat d'Israël. On lui permettra, à ce double titre, de trouver ce type d'attitude à la fois répugnant et frivole"

lundi 12 janvier 2009

Des plus grands génies des arts plastiques


Hier soir, en découvrant que la toile présentée ici avait été peinte par Titien alors qu'il n'avait que 20 ans, je me suis demandé qui étaient les plus grands génies des arts plastiques de l'histoire de l'humanité.

J'en ai discuté avec quelques autorités dans le domaine et voici le résultat de nos réflexions :

Jan Van Eyck, primitif flamand

Léonard de Vinci, renaissance italienne

Michel-Ange, le sculpteur, renaissance italienne

Titien, renaissance italienne

Pablo Picasso, "art moderne"

5 maîtres au dessus de tous les autres. Et juste derrière, nous citerions Monet.
Sans aucun doute, ça fait débat.

vendredi 9 janvier 2009

Des chemises prêt à porter pour homme


Le blog d'Isaac inaugure ici une nouvelle série d'articles sur le Masculin.
Ou comment incarner son identité d'homme avec authenticité (la convergence de l'être et du donner à paraitre) et classe. Le propos prendra sans doute au fil des articles le contre-pied de croyances partagées par le sens commun sur ce qui fait un homme ; tant mieux.
L'idée est de partager les bonnes pratiques d'une mode masculine tout en nuance et en élégance.
En matière de chemises, et on le verra pour tant d'autres sujets, l'ultime élégance réside dans le sur mesure. Néanmoins, le ticket à l'entrée est extrêmement élevé et on préfèrera affuter son style avec des produits plus accessibles et de belle facture.

Ainsi, allons droit au but. Isaac vous recommande le white shirt bar de chez Pink, dans la boutique de la rue François Premier, à Paris dans le 8eme. La diversité des coupes toujours bien pensées, la qualité des tissus et des finitions en fait une adresse sans risque de fautes de gout.
Quant au reste de la collection, posséder un vichy bleu et blanc, ou rouge et blanc vous positionnera avec assurance comme un homme. Et pourquoi ? Parce que porter avec évidence des pièces d'un grand classicisme anglais fera assurément ressortir votre masculin : encore faut-il avoir ce qu'il faut, cher lecteur ;)

Autre adresse parisienne, Arthur & Fox ; on ira rue du Bac. De remarquables popelines (encore du blanc), des coupes plutôt italiennes, bien que le nom de la marque ne le laisse pas penser.
Enfin, pour le quotidien de l'homme qui se doit de renvoyer une image "business", on complètera par Alain Figaret. La qualité a peut-être un beu baissé ces dernières année. Attention donc aux popelines blanches ou au piqué qui m'ont déçu (mais reste très acceptable cependant). On préfèrera une chemise bleu unie fil à fil à col italien, qui se complètera d'une cravate bordeau.

Et pour conclure ce premier sujet sur le masculin, je terminerai par quelques recommandations quant aux couleurs.
J'ai conscience que rien n'est immuable en la matière, néanmoins, pour les activités business, on privilégiera le blanc uni et le bleu uni. Attention au parme ou au vieux rose ! Attention aussi aux formes "slim fit" cher lecteur : marketing sans doute, mais la faute est à l'orée du bois avec ces modèles.
Je le répète les vichy accompagneront les plus masculins et renforceront la puissance qui se dégagera de vous.

to be continued

samedi 3 janvier 2009

Du premier coup de gueule de 2009


Pourrait-on commencer 2009 autrement que par un coup de gueule ? Je ne crois pas, car 2009 s'annonce une année de rupture, une année apre et pleine de combats.

Je referme ici cette parenthèse.

Coup de gueule donc à propose du Louvre. Musée que j'apprécie de plus en plus. Et pendant les quelques jours de vacances posées à Noël, je me réjouissais de passer du temps parmi ses chefs d'oeuvre de la renaissance italienne. Ce fut impossible. IMPOSSIBLE.

Le hall du Louvre en cette période de l'année est pareil à un super marché d'une sinistre banlieue. Hyper bruyant et hyper fréquenté.

Des touristes colorés de casquettes vulgaires, doudounes de ski, écharpes multicolores. Des enfants qui braillent, pleurent, s'agitent en tout sens. Un vacarme cher lecteur. Un tableau qu'on trouverait assurément pas au Louvre. Une foule colorée, et "with all due respect" qui fleure bon la bêtise crasse.

Bien entendu, on va me dire que c'est formidable et que la culture réunit des gens de tous les horizons ? Je prends le mauvais rôle (avec délice) et vous répond non : ce sont les mêmes qui vont à Disney Land Paris et au Mac Do des Champs Elysees . . . Et je suis prêt à parier que ce gens n'aiment pas l'art ... Que tout comme moi, ils trouvent pénible l'attente pour rentrer dans le musée (moi, je suis retourné chez moi).

Attention, ces touristes colorés ne sont pas les seuls à ne pas avoir leur place au Louvre. Il y a d'autres tribus qu'on pourrait ici désigner. Je suis allé à deux reprises voir l'exposition Mantegna, et croyez moi, il y avait beaucoup de monde ... trop ? sans doute. Peu de couleurs dans l'audience, mais je suspecte tout de même certains visiteurs de vivre ces expos comme un chemin de croix, une passion qu'il faut vivre parce que ce sont des rendez-vous incontournables ... Hummm, laissez votre place ! A ce sujet, j'ai par exemple totalement renoncé à visiter l'exposition Picasso et les maïtres, effrayé à l'idée de devoir être bousculé pour apercevoir Ingres et son influence sur le génial Ibere. Un barnum . . . et ce n'est pas l'idée que je me fais de l'art.

Donc, je souhaite qu'en 2009, on fasse place lorsqu' Isaac a besoin de renaissance italienne.

jeudi 25 décembre 2008

De la faillite du secteur financier


Ce à quoi nous assistons héberlués depuis plusieurs mois, la faillite du secteur financier mondial, est très certainement l'incarnation de la faillite de ses élites.

Car on semble l'oublier, derrière le système, ce sont les hommes qui ont dans leur globalité menés le monde à une petite apocalypse.

Je crois très sincèrement que celà tent à prouver l'échec des filières de sélection et d'éducation des cadres de ce secteur. Et l'echec des corporations qui tiennent le secteur dont les élites sont les produits les plus aboutis (et aussi les plus incompétents !) des sélections sus-nommées.

Je travaille dans l'indutrie des Télécoms. Aucune catastrophe semblable n'a touchée mon secteur. On ne peut pas en dire autant du secteur financier : 29, 87, explosion de la bulle internet ... (il s'agit bien là d'une crise à mettre au crédit -débit- des financiers, car d'un point de vue technique, tout a fonctionné parfaitement).

Et pourtant, l'industrie telecom est extraordinairement complexe. Ds technologies en constantes évolutions, radio, fixe, des protocoles qui communiquent les uns avec les autres à travers des réseaux multinationaux construits par des acteurs hétérogènes : des opérateurs, des équipementiers, des onctructeurs informatiques, des sociétés de conseil ... Et ça marche ! Pourquoi ? parce que les réseaux et les services sont conçus, déployés, administrés par des professionnels parfaitement sélectionnés et formés. Parce qu'ils ont bâtis une profession surveillée par des agences nationales et internationales qui régulent et organisent la profession. Parce que ces ingénieurs sont des supers pros. Et oui.

Un exemple. Avant de connecter un nouveau service telecom (genre TV sur iPhone), on pense son architecture, on le développe et on le teste. On vérifie que ça fonctionne et que son introdaction sur les réseaux du monde entier ne va pas mettre la panique. Cher lecteur, c'est la base.
Et bien nos financiers, eux, de toute évidence ne se posent pas ce genre de question lorsqu'il s'agit de lancer des dérivés de subprime ... Quant à leurs instances de régulation et de surveillance ? Nulles.
No comment. Ces types sont mauvais, et ont mis en place un système qui fonctionne suivant des règles établies en dépit du bon sens. Et je pense très sincèrement que cela met en lumière des carences béantes sur des étblissements comme la LBS, HEC, Harvard et autres institutions de l'enseignement qui a conduit à nous formé des élites bêtes à manger du foin (et je vous passe mon avis sur les MBA ...)

lundi 22 décembre 2008

De la passion des montres

C'est l'amour irraisonné des belles mécaniques suisses qui semble étayer les accusations de malversations financières qu'on prête à Julien Dray depuis quelqes jours.
Dray, possesseur d'une Patek à grande complication en platine, ça le fait ...
Messieurs les journaleux, et autres pères la morale, Isaac soutient pleinenement ce bon Julien. Il m'était déjà sympathique, mais là, franchement, de quoi parle-t-on dans cette affaire ?
D'artisanat traditionnel de la vallée de Joux ? De garde-temps d'exception ? Du rapport au temps si cher à François Mitterrand ?
Celà vaut bien quelques commissions qui de toutes façons auraient été dans d'autres poches et auraient financé quoi ? De puissantes et pollantes voitures ? des femmes de petites vertues ? de la drogue ? Des armes ? ....

Julien, je suis avec toi !

dimanche 14 décembre 2008

De la dernière exposition de Julien Beneyton


Adresse : Galerie Olivier Robert, 19 rue Mazarine dans le 6eme à Paris

jusqu'au 10 janvier.


Le communiqué de presse qui présente la dernière exposition de ce jeune artiste parisien évoquait un parallèle entre son travail et Van Eyck (que j'adore). En le lisant, pour tout vous avouer, j'étais assez réservé. J'attendais donc avec impatience de me rendre à la galerie Olivier Robert pour juger "en vrai" des nouvelles créations de cet artiste dont j'avais beaucoup aimé le travail lors du salon du dessin contemporain. Et dont j'adorais les toiles mais que je n'avais vu qu'en reproduction (livre, web).

Il faut y aller. C'est vraiment exceptionnel. Magnifique. Et en étant sur place, j'ai compris la comparaison Van Eyck et les primitifs flamand. Et j'y souscris totalement.

Mais cher lecteur (au singulier au regard de ma faible fréquentation), ne retiens qu'une chose de cette note : j'adore vraiment le travail de cet artiste, et je te recommande vraiment d'y aller.

En revanche, impossible d'acheter une toile, elles ont déjà toutes été vendues : il reste néanmoins quelques dessins dont l'ambition est certes plus modeste mais qui valent le détour.

vendredi 12 décembre 2008

hallelujah, de la soirée au théatre des champs ...


Mardi 08 décembre, 20h00.

Date notée en gras dans mon agenda : pour le dernier concert de l'année du festival de musique sacrée de Paris, un concert en feu d'artifice ; Le Messie de Haendel par la formation The English Concert.

Un soirée exceptionnelle. Tout était au rendez-vous ; l'avenue montaigne ornementée de ses décorations de Noel, Edith Cresson que j'ai croisée au momentde prendre ma place, l'espace du théatre des champs, et bien entendu, la musique.

Je suis un fan de l'oeuvre, ça je le savais déjà, mais l'interprétation de la formation anglaise m'a laissée sans voix. EXCEPTIONNEL.

Un conseil, courrez au prochain concert donné à Paris par cet ensemble spécialiste de musique baroque.

J'ai même eu la chance d'avoir après l'entracte une voisine d'un immense charme, ambiance parisienne très chic, très mondaine, très élégante ... Bref, ambiance pub pour le parfum Allure ... Ah Paris, la ville lumière. Chère voisine, si tu lis ce blog, je portais un costume bleu marine, chemise blanche à col boutonnée (ringard si c'est mal porté, très cool sinon), contacte moi ...

dimanche 7 décembre 2008

De la réforme de l'audiovisuel public


ça me dépasse totalement. Pas vous ?

Personne ou presque ne soutient cette réforme. Et le gouvernement s'entête avec une constance qui ne s'explique que par son désir de ne montrer aucune manifestation de faiblesse.

Pourquoi je ne soutient pas la réforme ?

Argument n°1 : ce n'est pas le moment.
Nous vivons l'une des crises financières les plus graves de l'histoire, alors franchement n'était-il pas raisonnable (et décent) de décaler ces discussions qui occupent une assemblée que nous préférerions tous voir plancher le plan de relance et les mesures à prendre dès maintenant.

Argument n°2 : pour le processus de nomination du patron de France Télévision.
Suite à la réforme, il sera nommé en conseil des ministres, autant dire par le président qui sera donc son patron direct. Welcome back to the ORTF. Invraisemblable.
Alors, bien sur, on nous dit au gouvernement que, et bien, cela met fin à une hypocrisie, que cela rend plus claire une situation qui ne l'était pas totalement, que déjà aujourd'hui, le patron de France Télévision est indirectement subordonné au président car nommé par le CSA, qui dépend du gouvernement indirectement. Donc, comprenez-vous bonnes gens, on simplifie. Plus d'hypocrisie on vous dit ....
Hey, les mecs, on se réveille. Plutôt que de mettre fin à l'hypocrosie d'une situation plus ou moins claire en la rendant totalement limpide mais aussi inacceptable dans une démocratie mature, faites votre job et rendez indépendante la télévision publique ; certes soumise au contrôle d'un haute autorité type CSA, certes cliente des cahiers des charges co-discutés avec le ministère de la culture mais certainement pas hiérarchiquement dépendante de l'exécutif.

Argument n°3 : je réfute la suppression de la publicité.
Ok, on attend de la télévision publique qu'elle remplisse une fonction particulière. Alors, établissons un cahier des charges contractuels discuté non seulement par le gouvernement mais aussi par d'autres acteurs de la vis sociale française qui dictera clairement les prérogatives du service public. Très clairement.
Ensuite, que les annonceurs se positionnent. S'il souhaitent faire de la publicité qu'ils le fassent. S'ils trouvent au contraire que les programmes sont trop élitistes, ont une audience trop faible ou que sais-je encore, qu'ils s'abstiennent. Mais pourquoi se priver de plusieurs centaines de millions d'Euros ? Pourquoi ?
Je ne le comprends pas, d'autant moins ces jours-ci.

lundi 1 décembre 2008

Born again in Italy


Où un dimanche après-midi au coeur de la renaissance italienne.

Isaac a donc testé pour vous l'exposition Mantegna au Louvre qui se termine début Janvier.

Et je ne peux que vous recommander de vous y précipiter, d'abord pour découvrir la peinture (et les magnifiques gravures) d'Andrea Mantegna mais aussi pour plonger au coeur de la renaissance italienne de la seconde moitié du 15eme siècle.

Une fois de plus, la preuve est faite que l'art doit autant à l'élan crétif et didactique des curateurs que des artistes eux-mêmes. REUSSI. Et le dialogue entre les deux beaux-frères Bellini et Mantegna
est parfaitement illustré (même un béotien comme votre serviteur s'y est retrouvé).


L'art de Mantegna mérite vraiment qu'on s'y attarde, avec une mention toute spéciale à son Saint Sébastien de Aigueperse et à sa sainte famille (oeuvre très tardive mais absoluement bouleversante).

Seule remarque, au dimanche, très (trop) fréquenté et donc assez inconfortable, je vous recommande les nocturnes en semaine.


samedi 29 novembre 2008

Programme pour l'Avent



Les quatre semaines incluant les quatre dimanche précédant la veille de Noël correspondent à l'Avent. Avent, du latin adventus qui signifie venue, arrivée. Pour les chrétiens, ce terme classique fut employé pour désigner la venue du Christ parmi les hommes.Depuis le pape Grégoire I, nommé aussi Grégoire le Grand, l'Avent représente la période de la préparation de la venue du Christ.
Elle commence avec le 4e dimanche avant Noël et marque le début de l'année ecclésiastique.

L'avent commence donc dès demain.

Isaac, dans son enfance paienne, vivait l'avent avec allégresse, car chaque matin, il ouvrait une petite porte d'un calendrier en carton. Un calendrier que sa maman accrochait sur la porte de son armoire, dans sa chambre. Et derrière chacune des portes se cachait un petit chocolat.


Ces souvenirs comptent sans doutent parmi les plus heureux de l'enfance. Chaque matin, le petit cérémonial comblant de joie le petit Isaac et marquant un jour de plus qui le rapprochait de Noël et faisait s'intensifier le sentiment de fête entourant cette période.



Mais quand on grandit, que nous reste-t-il pour l'avent ?
Isaac vous propose donc (idée certes empruntée) l'écoute de l'Oratorio de Noël de notre ami JS Bach. Une écoute chaque jour d'un mouvement nouveau, tout en feuilletant un ouvrage de reproductions de Bellini, Savoldo, Fra Angelico ou encore Piero della Francesca

mardi 25 novembre 2008

Compte-rendu de concert : La Madeleine, un 22 novembre à Paris


Au programme, donc et dans l'ordre d'apparition :

Camille Saint-Saens, Romance en Do MAjeur

Vivaldi, Credo

Mozart, Requiem


La vrai découverte fut celle de Saint-Saens et de l'étonnante interprète au violon solo, Anastasia KHITRUK. Viruose, généreuse, électrique, et très séduisante : elle m'a absolument électrisé, dans un moment de bravoure exceptionnelle. Et je regrette que le public n'est pas été davantage réceptif à sa prestation, car je pense vraiment qu'un bon concert repose sur un échange entre l'orchestre et les solistes, et le public. Peut-être le froid, peut-être le lieu (assomant) ou tout simplement le public n'était-il pas à la hauteur. Toujours est-il que sa prestation était à couper le souffle.

Au sujet du credo, pas grand chose à dire.

Quant au requiem, et bien, ce fut grandiose, servi par un chef inspiré, Hugues Reiner, et par un ensemble orchestral, un choeur et 4 solistes très à leur aise dans une pièce archi-connu (donc finalement assez casse gueule tant chacun a son propre requiem à son oreille).

Avec un mention spéciale au Basse, Joachim Bresson et à la soprano, Perrine Madoeuf.

lundi 24 novembre 2008

Tamaryokucha Premium


Pourquoi la vie vaut-elle d'être vécue, s'interroge Isaac,, allongé sur son divan dans une scène magnifique de Manhattan.

Parmi ces choses, pour le héraut de Woody Allen, figurent Groucho Marx, Pelé, le second mouvement de la symphonie Jupiter ...
Et pour Isaac, le mien, on citera ce soir le Tamaryokucha Premium.
;)

dimanche 23 novembre 2008

Demarchelier au Petit Palais

Demarchelier est un monstre de photographe de mode ; archi-renommé, archi-demandé ;
Est-il pour autant un artiste ? Son travail a-t-il sa place dans le maelstrom de l'art contemporain ?
C'est à cette question que tente de répondre l'exposition qui met en oeuvre ses photographies au petit palais. Et quelle gageure ...
Pour être direct, et comme dirait ma grand-mère, ça ne casse pas trois pattes à un canard. En résumé, Demarchelier, est comme on pouvait s'y attendre un super pro. Son travail tient tout à fait la distance sur une exposition rétrospective, aidé en celà par des sujet dont c'est le métier (ou presque) d'être photographié. Il s'agit ici à 99% de portrait de top-model ou de stars de cinémas ; alors évidemment, le résultat est magnifique. De l'art ? Rien n'est moins sur.
Pour faire bonne figure les curateurs de l'exposition ont tenté d'être créatifs dans la scénographie de la présentation : des nues de Demarchelier en échos des collections permanentes du petit palais présentant aussi des peintures de nues ou des sculptures de nues ... Rien de très créatif, ne soyons pas dupes. Néanmoins ce type d'expositions renforcent encore, si toutefois c'était nécessaire, la montée en puissance des curateurs dans le paysage culturel : le pouvoir appratient eujourd'hui aux metteurs en scène de l'art davantage qu'aux artistes eux-mêmes (confère par exemple Koons à Versailles).

Bref, pas un mauvais moment ; S'il fallait retenir une chose, ce serait sans doute l'opportunité de pouvoir toucher du doigt (ou presque) les clichés du Pirelli 2005 : seuls manifstations humaines ou presques ayant pu redonner le sourire à Isaac depuis un mois.
Et le plaisir de (re)découvrir le petit palais. Et notamment 2 oeuvres qui ont laissé votre serviteur très ému. Le sommeil de Courbet d'abord, un chef d'oeauvre de sensualité absolue :

Et une découverte totale et inédite : Aimé-Nicolas Morot, et son bon samaritain. Une peinture magnifique, d'une densité absolue, et incroyablement contemporaine. Une oeuvre qu'on pourrait retrouver chez Templon, d'une incroyable modernité.

vendredi 21 novembre 2008

La bague liens de Chaumet en question ?


Le modèle phare de la très prestigieuse maison Chaumet porterait-elle préjudice à ceux et celles qui la porteraient ?

Cette passionnante question est décidemment d'une chaude actualité en ce gris automne 2008 et il semble que la rédaction du Figaro ait décidé de s'en emparer.

En effet, à la faveur de la publication d'une photo de Rachida Dati en Une du 19 Novembre, le figaro a gommé la magnifique bague lien pavée en diamant que la garde des sceaux portait.

Il s'agissait de ne pas attirer l'attention sur la pièce de joaillerie mais bien sur le fond des dossiers qui opposent aujourd'hui les magistrats au ministère de la justice.


Quoiqu'il en soit, Isaac recommande à Rachida Dati de se séparer au plus vite de cet anneau qui risque de lui attirer les foudres du destin à l'instar de Golum portant la bague lien de la maison Frodon ou d'Isaac ... (je m'égare).



mardi 18 novembre 2008

Agnus Dei


Rendez-vous pour la suite du festival de musique sacrée d'automne à Paris, avec une représentation du Requiem de W.A. Mozart et du Credo de Vivaldi donné en l'église de la Madeleine, Samedi 22 Novembre à 20H30.

Bien entendu, un compte-rendu de ce concert vous sera fait par votre serviteur.

samedi 15 novembre 2008

Cum sancto spiritu


Une brêve note pour rendre grace à Ton Koopman pour l'excellente soirée passée en sa compagnie hier à Pleyel.

A la tête du Amsterdam Baroque Orchestra, Ton koopman a donné une très généreuse Messe en si mineur de Bach.

Un moment de grace, d'une solennité toute en sourire. Le chemin vers la foi (en Bach en tout cas.).

lundi 10 novembre 2008

Le Nouveau Delerm ?


quinze chansons.

C'est le titre de son nouvel album. 15 chansons. Du Delerm, incontestablement.

Au contraire de Bénabar, qui sur son dernier opus, semble avoir perdu de son acuité narrative, Delerm, au contraire semble progresser à chaque livraison.

Textes ciselés, drôles, intelligents, qui savent tirer de l'auditeur un sourire qui fait se sentir bien. A l'écoute de ce disque, ce qui se dégage, c'est un sentiment d'équilibre aérien, fin et subtil.
"L'art de l'art, c'est quand je me sens un peu moins bête"

Quant à la production, elle est juste magnifique, totalement en phase avec le sens de chacune des chansons.

Pour les allergiques à Delerm, sa voix n'a pas changé, inutile donc d'essayer de vous y remettre. Pour les autres, il faut courir écouter en boucle ce disque, qui se déguste comme un recueil de nouvelles de la NRF.