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mardi 2 juin 2009

De Dick Cheney et de son offensive anti Obama, suite



Pour faire suite au billet précédent et poser clairement les enjeux associés aux déclarations de Cheney, je dirais que celle-ci permet de mettre en lumière 3 problématiques.



  • La première : la ré-ouverture du débat politique aux US.

  • La seconde : poser la question de l'attitude des nombreux tartuffes qui n'ont cessé de pousser des cries d'orfraie quant aux vilaines méthodes de Bush à Guantanamo : "les mecs, c'est la guerre ! Houhou, on se réveille." C'est moche, sans doute, mais si on veut jouer à la guerre, il faut accepter ses règles.

La troisième : Cette politique a-t-elle été efficace ou pas, et de grace, essayons d'y répondre sans tomber dans la caricature.

vendredi 29 mai 2009

De Dick Cheney et de son offensive anti Obama


Depuis l'élection de Novembre dernier, à de très rares execption près, Barack Obama semblait bénéficier d'une aura sans précédent. Dans son pays comme à l'étranger.

Il surfait à la fois sur l'image qu'il véhicule d'un président moderne, métisse, démocrate mais aussi sur l'immense ras le bol accumulé au cours des 8 ans de l'administration W Bush.

Or, depuis quelques semaines, une offensive sans précédent est menée par un homme que personne n'attendait, l'ancien vice-président, Dick Cheney.

Il était invité jeudi dernier à l'American Enterprise Institute, un laboratoire d'idée conservateur de Washington.

"L'administration a constaté qu'il était facile de se faire applaudir en Europe en fermant Guantanamo, mais qu'il était délicat de proposer une alternative qui serve les intérêts de la justice et de la sécurité nationale américaine", a commenté Cheney.

De la décision d'Obama d'interdire le recours aux interrogatoires "musclés" contre les terroristes suspectés, il a estimé qu'il s'agissait d'"imprudence se faisant passer pour de la rigueur morale et nuisant à la sécurité du peuple américain".
"L'administration, pour des raisons qu'il lui appartiendra d'expliquer, estime que le public a le droit de connaître la méthodologie des questions mais pas le contenu des réponses."
L'ancien vice-président s'en est ensuite pris à l'attitude de certains sénateurs et représentants sur ces méthodes d'interrogatoire. Il a souligné que certains élus étaient connus pour avoir demandé des rapports confidentiels à ce sujet et avoir approuvé ces méthodes en privé, avant de "filer se mettre à l'abri au premier signe de controverse".
"Au fil de ma longue expérience à Washington, peu de sujets ont provoqué autant d'indignation feinte et de moralisme factice que les méthodes d'interrogatoire appliquées à quelques terroristes capturés", a-t-il dit.


En bref, la question se résume ainsi : et si Cheney avait raison ? J'ai personnellement particulièrement apprécié qu'une respiration démocratique permette d'ouvrir un débat confisqué jusque là sur l'autel d'une morale dont on peut légitimement parler.

mercredi 27 février 2008

Verbatim : Obama versus Clinton lors du dernier débat démocrate des primaires US

"Alors que Mme Clinton dit qu'elle sera prête dès le premier jour (à la Maison Blanche), les faits ont montré qu'elle était prête à céder à George W. Bush dès le premier jour sur un sujet critique"

dixit Barack Obama, faisant référence au vote de Mme Clinton en 2002 en faveur de l'entrée en guerre en Irak.


ça envoie ;)

dimanche 24 février 2008

Back on Blogging. Obama, Clinton or McCain ?


Un long silence, c'est fait pour être brisé.

Je reprends donc ma plume à la faveur d'un sujet qui passionne non seulement les US mais aussi le monde entier : la campagne présidentielle américaine.


Les médias français comme tous les 4 ans témoignent assez largement des primaires qui précèdent l'affrontement final entre le finaliste du GOP et celui des démocrates. Et j'ai l'impression que comme il y a 4 Ans, les médias suivent davantage les acteurs démocrates que les républicains.

Je leur accorde que le duel est plus passionant coté démocrate : Clinton et Obama sont en effet au coude ou coude, alors que l'investiture républicaine est promise au sénateur McCain depuis le super tuesday qui a vu son dernier adversaire crédible, Mitt Romney baisser les armes, comme Giuliani l'avait fait auparavant.

Neanmoins, mon petit doigt me dit que la France est démocrate. Nous avons été toujours anti-Bush, peu convaincus par Reagan, effrayé par Nixon. C'est ainsi depuis toujours.

Des sondages ont d'ailleurs été menés en France, qui voyait Obama se distinguer comme le prétendant le plus apprécié des Français.

Certes, supporter Bush, c'était tout de même très difficile. Néanmoins, une fois élu, il aurait été peut-être souhaitable de ne pas gloser sur le choix abérant des électeurs américains en 2004. C'est ça la démocratie. Les électeurs choisissent. Que cela plaie ou non aux Français qui savent tout mieux que tout le monde et qui oublient peut-être un peu vite que les US sont en guerre depuis plusieurs années. Ca complique peut-être sensiblement les certitudes que nous pouvons avoir sur ce pays à 6000 kms de Paris.

Après avoir passé quelques jours aux US, où j'ai eu l'immense joie d'assister au spectacle incroyable de la politique tel que MsNBC, Fox ou CNN le présente, j'ai pu me faire mon opinion sur les 3 derniers candidats susceptibles de l'emporter en Novembre. Et il se porte sur John Mc Cain.

Un neoconservateur, opposant politique à Bush lors des primaires de 2000, mais qui avait du s'incliner alors, car pas assez "religieux".

McCain est un héros du Viet Nam, qui a survecu à 5 ans de détentions, de tortures. Un homme qui a sa retraite de la Navy a commencé une carrière poltique dans le camp républicain dont il dit : « Je suis Républicain. Je suis fidèle au parti d’Abraham Lincoln et de Théodore Roosevelt. Et je crois que mon parti, d’une certaine façon, s’est éloigné de ces principes. »
Isaac soutient donc McCain.