dimanche 30 janvier 2011

De McDonald's, courte note


Tiens, je l'écris enfin cette note. Pour tout vous dire, c'est la même chose à chaque fois. A chaque fois que je vais chez Mc Do, je me dis "ben dis donc, c'est quand même pas mal !".
Oui, franchement, c'est pas mal. Bien évidemment, vous choisirez de prendre à emporter pour éviter le désagrément hautement probable de déjeuner non loin d'une table d'ados parlant trop fort de sujets d'une vacuité abyssale risquant de vous couper l'appétit.
Donc, on est chez soi. On mange son Mac Deluxe. Et on se régale. C'est savoureux les amis. Et les frites ? Mention très honorable. L'ensemble n'est pas trop gras ou trop salé comme on pourrait trop souvent le penser.
Esthétiquement, le burger a même belle allure et la frite, et bien, elle est faite de pommes de terres, aucun doute (comprendre, ça fleur bon la patate !).
Soyons lucides : des frites faites de pommes de terre fraiches coupées au couteau jouent dans une autre division, mais Ronald s'en sort néanmoins très bien.

Voilà, c'est dit.

nm.

samedi 29 janvier 2011

De la révolution de Jasmin, des neocons, du droit d'ingérance, de faire du business avec la Chine


La contagion du soulèvement démocratique au maghreb démontre par les faits que le néoconservatisme qui théorisait l'introduction de la démocratie au moyen-orient avec le recours éventuel de la force est une idéologie aujourd'hui caduque.

C'est tant mieux sans doute, car l'idée de "libérer" des peuples en mettant en place une force d'occupation et en laissant ces mêmes peuples au second rôle de la prise en main de leur destinée politique a toujours eu quelque chose d'absurde. Mais après tout si ça avait marché ... Mais ça n'a pas fonctionné, confère la situation irakienne.

Aussi, quel soulagement de voir chaque jour les peuples tunisiens et égyptiens décider de leur présent politique.

La Tunisie et l'Egypte on toujours bénéficié de la bienveillance des pays occidentaux. Ca n'a pas empêcher le mouvement légitime du soulevement démocratique auquel nous assistons. A méditer quand il s'agit de considérer les critiques qu'on doit faire, ou ne pas faire à l'encontre des droits de l'homme en Chine par exemple. La real politik passera cher lecteur. Réjouissons-nous, on peut faire des affaires sans se soucier de morale. Car la démocratie et les droits de l'homme n'ont que faire de l'opinion internationale. Quelle soit critique ou bienveillante. C'est le peuple qui décide ou pas de prendre son destin en main.
nm.

mercredi 26 janvier 2011

De "Prise directe", l'émission de France 2 présentée par Béatrice Schönberg


Une note imprévue. Car pour tout vous dire, il était plus qu'imprévu que je regarde (en diagonale, certes) cette émission de France 2 qui est passée hier soir à 20h35. Une sacré mine cette émission.
Allez, on va balancer. D'abord le sujet choisi pour une émission dont l'ambition est d'être "Une émission en prise avec la société, sur les sujets qui font la Une et passionnent les Français. Reportages, débats, révélations, polémique… L’Evénement, un mardi par mois, sur France 2".

Le sujet ? L'aristocratie . Avec pêle-même, les mariages princiers de Kate Middleton et du prince William et de Charlene Whitstock et du prince Albert, les aristos entrepreneur de la marque de prêt-à-prter masculin "Vicomte Arthur" ou un un sujet sur des châtelain désargenté de province.
On sent que ça voler très haut. Mais après tout, le service public a sans doute dans son cahier des charges de proposer des sujets "divertissant".
Certes. Mais vous pouvez me croire, les débats sur le plateau furent au-delà de toute rédemption. Les invités ?

Stéphane Bern. Sympathique, vif, souriant, il est agréable, tiens le rôle qu'on lui demande de tenir : le gentil supporter du cénacle aristocratique.

La patronne de la rédaction de "Point de Vue". Plus sophistiquée dans son approche, plus précise. Elle aussi, plutôt pas mal dans le rôle qu'on attend d'elle.

Itou pour un Thierry Ardisson dans le costume de l'homme en noir, très véhément pour défendre le modèle monarchique, drôle et caustique.

Et là, vous allez me dire, "So what" ? Hummm

Tasha de Vasconcelos. Un ancien top model brésilien de sang aristocratique qui vient de sortir un bouquin sur sa vie (!). Et là, perso, je bugge : comment cette cruche (et je pèse mes mots) peut- elle se faire inviter sur des plateaux de télévision ?????
Certes, la plastique est conforme à l'ancienne profession de la dame. Mais écrire un bouquin à sa propore gloire pour décrire par le menu son engagement humanitaire, c'est tout de même fort de café. Quant à sa passionnante contribution au débat d'hier ? Il s'est agit de répéter au moins trois fois : "le prince Charles est un homme très beau" (rien à vois avec la question posée), "je suis une amie personnelle d'Albert de Monaco" (yesssssss), "je suis monégasque" (sans dec' ?), "l vrai noblesse ce sont les actions que l'on mène, et justement j'en parle dans mon livre" (ta gueule !!!!!!!!!!!!!!!!!). Du coup, sur le plateau, tout le monde était embêté lorsqu'elle prenait la parole. Moi aussi, sur mon canapé, j'étais embêté. La télécommande était trop loin pour que je zappe. Le pompom : France 2 nous la joue émission En direct. Ben, on s'en serait bien passé. Outre que sur ce coup là, cela n'a aucun intérêt, il devient impossible de couper Tasha au montage !

Et une autre perle ? Le Prince Jean de France. Il est bien gratiné lui aussi. De toute évidence il était supposé jouer le rôle de l'homme très courtois, riche de sagesse, de l'héritage de l'histoire de la France, le rôle d'un homme modéré du XXIe siècle. Bamm, C'est râté. Au delà de son physique aux chromosomes sui semblent très fatigués, il nous aréservé quelques perles.
A la question totalement hallucinante de Béatrice Schönberg "Qu'avez-vous fait lors de l'anniversaire de l'assassinat de Louis XVI le 21 janvier dernier ?"

Parenthèse : Je pense que Delarue a du laisser trainé sa coke en coulisse, c'est pas possible autrement. L'assassinat de Louis XVI, elle est bonne celle-ci !

Bref. Le prince est touché par cette question et explique qu'il est allé à St Germain l'Auxerrois pour une célébration où toute sorte de gens étaient venus se recueillir. Ha oui, qui ? Des Princes, des aristocrates, des monarchistes, et même (attention, il cherche ses mots, et m'est avis que l'envie de parler de roturier le gratte très fort) ... des gens du peuple. Ben dis donc, il swingue le prince.

Rebelote, tout le monde est gêné sur le plateau. On est pas près de voir revenir la monarchie avec un benêt pareil !

Vivement la prochaine édition de cette émission.

nm.

Ps : pour rigoler aller ici. Quelle humilité ...

mardi 18 janvier 2011

De Julian Assange, de Marvel, courte note


Wikileaks. Tant et tant de commentaires, de débats dans la presse, sur le net bien évidemment, dans les cabinets ministériels du monde entier.

Julian Assange est-il le bien ou le mal absolu ? Le transparence de Wikileaks est-elle l'expression d'un totalitarisme ou bien de la liberté absolue ? héhéhé, bien malin qui a une réponse. La réponse n'existe sans doute pas cher lecteur.

En voyant tout à l'heure Assange présenter son futur nouveau coup d'éclat (il promet de révéler l'identité de pas moins de 2000 politiques et hommes d'affaires, milliardaires qui ont tenté d'échapper à la fiscalité de leurs pays) en plein coeur de Londres alors qu'il est assigné en résidence, j'ai eu une révélation.

Le monde entier suit les aventures de ce type. Il fascine. Il divise. Il magnétise. Il est tout puissant et il se joue des règles. Ce type est un super héros Marvel. Mêmes modes opératoires, même manichéisme des luttes (bien contre mal, liberté contre censure ...), sans doutes même ambiguité des ressorts personnels qui guident ses actions.

Et le public en redemande, agacé et espérant en même temps que le bonhomme en rajoute avec ses super-pouvoirs.

Bien malin celui qui peut dire si Superman resistera à la kriptonite.

nm.

dimanche 16 janvier 2011

Du restaurant 39 V, dans le 8ème arrondissement, à Paris


Une table qui a ouvert il y a un peu plus de 2 mois. A l'angle de l'avenue George V et de la rue Quentin Bauchard. Hep ! Inutile de vous inquiéter si vous ne voyez pas de salle de restaurant en arrivant : vous tomberez sur le Sony Store et c'est très normal. Le lieu est caché. Perché au sixième étage, sur les toits.

Entrée incognito. Une jeune hotesse ambiance New-York Fashion quand tu nous tiens vous accueille et vous propulse dans l'ascenseur. Ben dis donc, c'est assez beau. Déco très réfléchie. Depuis les couverts, les formes des assiettes, un bar, une cuisine visible de la salle qui tourne autour de la cour de l'immeuble où le restaurant s'est posé. On se croirait décidément dans une adresse branchée de New York.

Le chef ? Frédéric Vardon, un ancien "cadre" de Ducasse. Bon, ça rassure mais souvenez vous ...

La carte ? Elle est super. Appétissante, agrémentée d'un menu degustation à 85 €, ce qui est très raisonnable. Mention spéciale pour la carte des vins. Et pour la sympathique sommelière. Pourquoi une mention spéciale ? Parce que dans la plupart des adresses qui souhaitent compter, on est assez rarement déçus par la cave mais Dieu que les prix peuvent être dissuasif. Ici, les bouteilles commencent à 29 € et le choix des vins au verre est assez complet pour un amateur éclairé.

Et l'assiette ? Alors ? C'est bien, c'est franchement bien. Mais, on suppose qu'elle peut être encore meilleure. L'une des convives avec qui j'ai partagé ce dîner m'a confié après le dessert. "C'était bien, mais ce n'est pas Lameloise !" C'est vrai dear lady, mais c'est déjà très très bien. On passe un excellent moment. Alors, il faut y aller chers amis !

nm

samedi 8 janvier 2011

De "Hugo & Victor", dans le septième arrondissement de Paris, suite de la série "Pâtisseries parisiennes"


Pâtisseries parisiennes, deuxième. Clap.

Après la Pâtisserie des rêves, "Hugo & Victor". Oubliez tout ce que vous connaissiez en matière de service dans une pâtisserie. Voilà un lieu qui repousse aussi loin que possible tous les concepts de sophistication pseudo classieuse pseudo bon goût blabla blabla blabla.

Ben oui. De l'extérieur vous pensez avoir affaire à une bijouterie. A l'intérieur le décor confirme l'immense égo du lieu qui de toute évidence a été pensé pour s'adresser à un public qui se sentira hyper flatté de fréquenter un lieu aussi hype. Ben oui, à l'intérieur il y a des dessins de livres aux murs (des livres ? Ben oui, Hugo & Victor ... Victor Hugo, ça vous rappelle pas un barbu qui aurait écrit Les Misérables ?). Ego ? Ho que oui. Les gâteaux sont présentés comme on présenterait des montres chez Chronopassion ou chez Patek. Tout un decorum qui fait passer Pierre Hermé pour un vulgaire boulanger de province. Bref, rien de très séduisant, une caricature destiné aux Nespresso.

Mais mais mais ... Hugues Pouget a été chef plusieurs années chez Guy Savoy et ses créations sont à tomber par terre. C'est exceptionnel. Voilà, le concept est prétentiard mais mon Dieu, que c'est bon. C'est tout ce dont on peut rêver. Léger, créatif, savoureux, pas prétentieux (pour le coup). Wahou, c'est une sacré sensation. Isaac a testé pour vous la buche de Noël au pamplemousse : 20/20. Isaac ne reculant devant rien, il a testé pour vous le "Hugo caramel", un truc de dingue : 20/20.

Moralité : on oublie la pitrerie du concept et on se régale.

nm.