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mercredi 22 février 2012

Du contrôle des très hautes rémunérations


Ha, la belle histoire revient. Comme elle fait très régulièrement, la question des rémunérations indécentes, des stocks options, des bonus des traders se pose encore et encore. Et tous les candidats qui ont de réelles chances d'habiter dans deux mois Faubourg St-Honoré se pâment ... ils s'indignent .... Houuuuuu
Mais les solutions ? Bidons, bidons. Alors, à ma gauche, on augmente d'un point ou deux la tranche haute de l'impôt sur le revenu : ha ben dis donc, ça va faire flipper les Carlos Ghosn qui touchent dans les 10 Millions par an ;)
A ma gauche toujours, on supprime les stocks options : complètement con comme idée tiens. Il feraient peut-être mieux d'harmoniser la fiscalité à toutes les sources de revenus ces bourricots (ça s'écrit comment bouriquot ?).
A ma droite, une idée géniale de Sarkozy : on discute la rèm' des "plus hauts dirigeants" (c'est quoi le critère ? Bon, on verra après la campagne) en AG : super, là, je bande ...
Alors, une option plus efficace pour nos amis candidats qui en fait s'agite sur un sujet hyper périphérique, mais quand on parle de ça on a pas le temps de parler d'autre chose. Donc une idée :
On crée harmonise l'impot sur le revenu sur tous les revenus : travail, revenus mobilier, immobilier.
Si on vet limiter les très hautes rémunérations :
Taux d'imposition pour les revenus > 500 k€ = 60%
Taux d'imposition pour les revenus > 750 k€ = 70%
Taux d'imposition pour les revenus > 1000 k€ = 80%
Taux d'imposition pour les revenus > 5 000 k€ = 95%

Et voilà.
Bon après, je dis pas que ça poussera à l'entrepreneuriat mais au moins ça fonctionne.
nm.

samedi 4 février 2012

De Lejaby, les errances de Pascale Clark


On connait tous l'affaire Lejaby. Une société qui parmi d'autres se voyait condamnée. Or, une fin heureuse est advenue : le groupe LVMH s'étant porté acquéreur de l'usine, les emplois sont préservés. La plupart des des observateurs se sont réjouis, à droite comme à gauche, Martine Aubry remerciant même François Fillon lors de leur débat de Jeudi soir. Il ne se trouvait que Pascal Clark et quelques furieux journalistes très très à gauche pour trouver quelque chose à y redire.
Outre qu'il faut être un sérieux psychopathe pour ne pas au moins se satisfaire de voir des emplois sauvés, cette séquence illustre une nouvelle fois la bêtise de l'anti-sarkozysme dont l'opposition a pu faire preuve lors de ces 5 dernières années. En effet, si les bonnes relations qu'entretiennent Bernard Arnault et Nicolas Sarkozy ont pu aider à conclure l'opération Lejaby, tant mieux !
Quant aux suspicions des grincheux, est-il bon de rappeler que si un secteur se porte bien, c'est le luxe et l'artisanat made in France, en confère justement le bonne santé du groupe LVMH. Aussi, ce n'est que logique que le savoir faire Lejaby fut sauvé et nul doute que la bonne gestion à venir devrait être bénéfique à cette entreprise.
nm

jeudi 19 janvier 2012

De la TVA sociale



Voilà une idée qui me plaît bien.

Faire porter par la consommation le financement du dispendieux système de protection social français. Pas idiot, car, après tout, pourquoi faudrait-il que ce fût le travail qui finance seul les assedic, la sécurité sociale, etc.

Je pense néanmoins qu'il faut, pour que cela fonctionne, y aller franchement. Alléger très significativement les charges salariales et patronnales : cela pourrait conduire à une augmentation du salaire net de 20 % tandis que le coût pour l'employeur se réduirait d'une surcout de 40% à quelques pouillèmes.

L'objectif ? Rendre notre pays hyper compétitif. Et combattre avec une idée forte le chômage, la mère de tous nos maux.

La contrepartie ? On augmente la TVA pour financier notre système social. On peut craindre cependant que la TVA sociale future se décline en un ajustement de quelques tous petits % ce qui risquerait de ne pas créer d'électro-choc.

nm.

lundi 16 janvier 2012

De la perte du triple A, ou la nécessité de faire face




Voilà qui est fait. Plus de menace, ou d'hypothétique dégradation. Et c'est sans doute tant mieux. Car il est grand temps pour nous Français, et plus largement Européens de réagir à cette extraordinaire crise associée à la perte de confiance qu'ont les marchés quant à la valeur de nos dettes souveraines.




Et derrière cette dégradation de la confiance, il faut comprendre : perspective de croissance nulle, donc limitation des recettes fiscales versus un modèle social dispandieux. Modèle qui en France s'applique à 4,5 millions de demandeurs d'emplois, dont 2,9 millions de chômeurs au sens INSEE du terme. Nous ne sommes plus au bord du précipice : nous sommes tombés chers lecteurs.



Il est temps donc de réagir. Avec force détermination. Sans précipitation, mais sans attendre. Et sans doute nous faut-il non seulement assainir notre équilibre budgétaire, mais aussi nous faut-il imposer à la BCE obligation de prêter aux états à des taux inférieurs à ceux pratiqués envers les banques (c'est tout de même un comble que ce soit l'inverse). Mais aussi nous faut-il ponctuellement réfléchir à des mesures d'économies immédiates car indispensables : le temps du choix est mintenant derrière nous. Suspension des indemnités chômage un mois sur deux pendant un an, diminution des salaires des fonctionnaires, gel de certains budgets militaires, etc, etc., etc.



En outre, passées ces mesures populaires mais temporaires, le plus important porte sur les moyens qui permettront de rétablir la croissance. Et il faudra sans doute aller un peu au delà du "achetons français" ! Il nous faut établir des pôles de compétitivités indiscutables (à ce titre la TVA sociale, une idée intéressante). Innover, inventer, être courageux, produire, développer !



nm.

samedi 3 décembre 2011

De la disparition des blanchisseries à l'ancienne à Paris



Le 23 décembre prochain, la dernière blanchisserie à l'ancienne de Paris fermera ses portes. Il en restait encore deux l'année dernière. Une rue du Mont Thabor, l'autre rue Amélie dans notre cher (c'est le mot) septième arrondissement.


J'ai discuté avec la gérante de la rue Amélie sur les raisons de la fermeture. Cela n'a rien à voir avec le manque de clientèle, en revanche, il est devenu impossible de trouver du personnel compétent et motivé.


no comment.


nm

lundi 31 octobre 2011

De la dette grecque, épilogue (pour l'instant), courte note


Bon, Dieu merci, Angela Merkel et moi avions le même point de vue sur ce sujet : les banques ont joué, et elles ont perdu. Ainsi va le business. Donc elles iront se faire voir (mais pas chez les Grecs, elle est bonne celle-là) à hauteur de 100 Milliards, montant de la dette qu'elles ne récupèreront pas.
Confère mon point de vue exprimé à l'occasion de l'article sur Michel Sardou, ça me semble totalement logique. Un bon sommet européen que celui de la semaine dernière.
nm.

lundi 22 août 2011

De Fellini Roma, et autres baguettes



Assez, j'en ai assez. Si je m'écoutais, je passerais mon temps à publier des articles pour dénoncer, me plaindre, grogner ... pas très positif tout ça.






Aussi, une petite parenthèse. En absolu candide de l'art cinématographique, je ne me risquerai pas à de hasardeuses analyses des qualités de Fellini Roma. Mais c'est quand même vachement bien Fellini, et celui-ci c'est du bonheur. On se régale d'un septième art qui fleurte presque à chaque image avec l'art tout court. Truculent, gourmand, beau, intelligent, drôle, humain.






Pendant ce temps là, la baguette tradition a pris 10 centimes d'Euros, boum !



nm.

jeudi 18 août 2011

De la règle d'Or


Moi, ça me fait penser aux cités d'Or, à un dessin animé, à une quête mystique. Rien de tout ça ? Pas si sur les amis.
Bon, le fond ? On inscrit une règle de retour à l'équilibre budgétaire dans la constitution, voilà ce qu'on a bien voulu nous en dire ... Hummm. Délai ? Modalités ? Pas précisé. Ok, mais l'idée générale est-elle bonne ? En un mot comme en cent, c'est sans intérêt.
Ben oui, il est interdit de rouler à plus de 90 sur les routes départementales, et pourtant, vous avez un paquet de gens qui s'en moquent. Interdit de se garer sur le trottoirs pour les scooters, et pourtant, faute de places de stationnement, ils s'y garent, mais surtout: le respect des critères de Maastricht (obligation pour les membres de l'union monétaire d'être en deça de 3% de déficit budgétaire du PIB) est-il suivi ? Que nenni Denis : tout le monde s'en cogne ! Et les Gaulois en tête. Alors voter une règle d'Or ne changera rien du tout. Ce sera une règle de plus qui pourrait ne pas être respectée.
La forme ? Le piège aux socialistes tendu par le président Sarkozy. Pas idiot. Ils n'ont pas envie de voter cette règle et on les comprend : ils ont tout intérêt à bien expliquer pourquoi pour ne pas être taxés de laxistes.
Finalement, je préfère les Vacheron d'Or à la règle d'Or.
nm.

mardi 16 août 2011

De buvette, de thermomètre, de crise de croissance en Europe


Les marchés financiers sont vilains, très vilains. Et les financiers spéculateurs, bouhhhhh.
Il faut rassurer les marchés lorsque les cors s'effondrent. Il faut interdire les ventes à découvert, c'est vraiment trop affreux. Il faut taxer les transactions financières. Oui, voilà, soyons fermes les amis. C'est le moment de leur montrer !

Mon avis ? Tout ceci est grotesque de A à Z. Totalement. Mais que voulez-vous, il s'agit de servir au public européen de l'action : donc, on gesticule.

La crise des marchés pose-t-elle un problème ? Non mon bon lecteur, à part peut-être aux spéculateurs eux-même : car lorsque les cours baissent, soyez rassurés, il y a davantage de pertes que de gains pour nos amis traders (difficile ensuite de supporter l'inflation galopante chez Brooks Brothers, Ralph Lauren ou le coût d'un verre d'eau vendu 1,5 Euro à la buvette des marionnettes du Jardin du Luxembourg). Le problème de la baisse des cours touche les gros investisseurs et les épargnants encore que ... Si ces derniers vendent c'est qu'ils redoutent des lendemains compliqués, encore plus compliqués que s'il devait conserver leurs titres en portefeuille. Humm. Mais 99% des Européens peuvent dormir tranquillement, la baisse des cours, c'est indolore pour eux.

Alors quoi ? On parle de crise de la dette publique. OK, d'ac. En quoi cela pose-t-il un problème ? Si les états devaient ne pas rembourser ou devoir ré-échelonner les remboursements comme c'est le cas des buveurs d'Ouzo. Bon.

On parle aussi de l'absence totale d'espoir de dynamisme économique en Europe. Tiens on en parle un poil moins : 0 % de croissance en France eu deuxième trimestre. 0,1 % en Allemagne, pourtant plus performant d'ordinaire que l'Hexagone sur le sujet. Ouille ça pique. Le vrai problème est là. Et les cours de bourse reflète en fait sans peu de doute cette situation. Alors qu'il y a encore quelques semaines, nos dirigeants politiques se gargarisaient de la réduction du chômage preuve de la qualité de leur politique économique, les marchés eux entamait une baisse tout à fait cohérente. Qui se matérialise par ce 0 de la nullité. Vous savez jeune lecteur, quand on est malade, on peut casser le thermomètre, la fièvre ne part pas pour autant. Et là 99% des Européens peuvent être inquiets !

Mon point de vue ? Les marchés sont plutôt dans le vrai.

Alors plutôt que de nous promener de sommet en sommet sur la régulation financière et de continuer de faire croire aux Français que notre pays a une croissance qui repose sur la consommation (on se demande comment notre déficit n'est pas pire que ce qu'il n'est), on s'attaque au problème de la croissance. Basta.

1,5 Euro pour verre d'Evian à une buvette, c'est vraiment un scandale.

nm

dimanche 14 août 2011

Des bars d'hôtels parisiens en temps de crise, le 8 au Mandarin Oriental


Ha cette crise me désole cher lecteur. Après avoir dénoncé la hausse de 10% d'un de mes fournisseurs favoris de chemises (mais pour combien de temps encore), je me fait le héraut d'une autre sinistre nouvelle : + 20 % pour les polos classiques de Ralph Lauren ... Je sais, ça laisse songeur. De vous à moi, je pense que les mecs ont craqué. Ajoutez à cela le portefeuille boursier des clients de Ralph Lauren qui a fondu en 2 semaines et vous mesurerez la détresse des classes les plus privilégiées, les premières victimes de cette crise, doublée d'une inflation invraisemblable sur les biens de première nécessité.
Bref, c'est pour tromper notre malheur que la rédaction du blog d'Isaac a décidé de se lancer dans une enquête qui va nous imposer des sacrifices, des risques journalistiques et éditoriaux qui nos conduiront sans doute au Pulitzer. Faire une étude raisonnée de l'offre en bar des hotels de luxe parisiens.
Paris est sans doute la capitale mondiale ayant la plus solide tradition dans les palaces de grand luxe. Autant vous dire que le travail sera considérable.
Parenthèse à ce sujet : le secrétariat d'Etat au tourisme, dirigé par le subtil Frédéric Lefebvre, vient de lancer un label Palace afin de rendre lisible pour une clientèle de plus en plus mondialisée l'offre d'hôtellerie de très grand standing française. Ben oui, nos amis milliardaire chinois ils ne savent pas que le Ritz c'est quand même autre chose qu'un Hilton du Texas. Bref. Notre secrétariat d'Etat a monté un jury qui a recalé .... Attention, on s'assied et on essaie de ne pas tomber de sa chaise, qui a recalé donc le Ritz et le George V. Right. Un grand merci à Frédéric Lefebvre qui peut retourner chez Zadig et Voltaire.
Fin de la Parenthèse.

Bref, étape n°1 : tester le tout nouvellement ouvert Mandarin Oriental. Mandarin Oriental, c'est une chaine d'hôtellerie de prestige ambiance Hyatt ou For Seasons. Rendez-Vous rue Saint-Honoré. Alors ?
Extérieurement, on est un peu déçu, il faut bien le reconnaitre. Façade sans grand charme. On rentre, et là, Hollywood. Pas mal du tout. Et plutôt inédit comme décor à Paris ? C'est l'architecte super star Jean-Michel Wilmotte qui a dirigé les opérations. Pas mal, à moins bien entendu d'être blasé de tout, ce qui n'est pas notre cas au blog d'Isaac. Donc, direction le bar, ou plutôt la terrasse. Magnifique terrasse. Manque de pot, derrière notre table, il y avait un espèce de bruit de ventilation, ou de je ne sais quoi. Impossible dans un palace les amis ! Bon, on est quand même au top. La carte ? Tout ce qui va bien dans ce genre d'endroit. Cocktails, des classiques et des créations maisons, du snack, champ', Whisky, des Rouquins. Mais, mais, mais, aucun conseil des jeunes serveurs. Pas de questions sur les gouts des clients, rien. Nada. Pas palace ça ! Ayant pris un Nikka sur glace, pas de soucis. Mais mon accompagnatrice avait tenter la 8ème dimension, un cocktail création maison : verdict ? Pas bon. Ha ...
Ayant fini mon excellent whisky l'un des jeunes serveurs décide de m'apporter un verre d'eau. Excellente initiative, mais pour mon malheur il se penche avec son plateau, patatras un cendrier tombe tout près de mon crâne et s'éclate à mes pieds, tandis que le verre d'eau patatras aussi mais sur mon pantalon. Pas très palace.
Pas de chef de rang pour proposer un verre ou tenter de rattraper le coup.
Bref, l'adition est demandée et se fait attendre ... attendre ... puis arrive enfin. Et on veut payer mais personne.
Alors, et c'est le bon point de ce bar, on se lève sans payer. Et personne ne vous arrête : ça, c'est palace !

Prochain épisode, la terrasse du Ritz.

nm.

vendredi 12 août 2011

De la Crise .... Encore et encore


Là, la situation devient vraiment critique. La folie boursière et la croissance française au deuxième trimestre bloquée à 0 n'étaient que les trompettes qui annonçaient l'apocalypse : les chemises Brooks Brothers ont augmenté de 10 % !
Certes, elles sont remarquables, mais tout de même ... Dieu merci le blog d'Isaac veille sur le pouvoir d'achat.
nm.

mardi 9 août 2011

De sortir de son mutisme : le retour de la crise


Deux mois de mutisme. Ben oui, très franchement, on ne peut pas dire que l'actualité la plus récente pouvait donner envie d'ajouter quoi que ce soit à la cacophonie ambiante : DSK, les Médias, les Primaires, Aubry en couv' de Match, la séquestration de Charlène et .... la crise !
Souvenez-vous, on en parle ici depuis plus d'un an :
http://newsbizz-ike.blogspot.com/2010/05/de-lausterite-budgetaire-longue-note.html

Mais que voulez-vous ...
On fait quoi ? Tiens, on se demande peut-être qui sont les prêteurs ? Il ne suffit pas de se lamenter sur l'inconscience des emprunteurs les amis, mais il faut encore se demander qui prête ?
Qui doit-on condamner ? Le junkie ou le dealer ? Héhéhé, ils sont marrants les Chinois ou les Allemands à pousser leurs petits cris "Hihihi" : Hé les gars, quand on deale auprès de toxico au fond du gouffre faut peut-être s'attendre à avoir des soucis non ? Prêter de l'argent aux US, à la France, à la Grèce ou renouveler son crédit revolving à Madame Michu c'est comme filer de la dope à Amy Winehouse.

To be continued.

nm.

vendredi 31 décembre 2010

De la promesse de ne pas augmenter les impôts et le faire néanmoins, ça pique !


Faut-il rappeler ici la liste longue comme un hiver sibérien de l'augmentation des impôts et taxes prévue en 2011 ?

Oui, prenons quelques instants.

D'abord, l'impôt sur le revenu.

On rappelle le discours tenu par le gouvernement : "Pas de hausses d'impots, uniquement des ajustements de niches fiscales". Or c'est faux puisque la plus haute tranche est passée de 40% à 41%. Premier mensonge flagrant. Car après tout, en période de crise on peut comprendre une telle augmentation. Mais non. Par habitude, on préfère mentir. C'est tellement plus amusant.


Hausse de la TVA sur le triple play. On passe l'ensemble à 19,6%. On rappelle le discours tenu par le gouvernement : "Pas de hausses d'impots, uniquement des ajustements de niches fiscales". Ha, ben tiens la TVA c'est une niche ? Heuh, je ne sais pas ...


Hausse des impots sur les plus values :

Plus-values boursières : Taxées à partir de janvier dès le 1er euro et quel que soit leur montant : prélèvement forfaitaire libératoire de 19 % (versus 18% aujourd'hui)et prélèvements sociaux de 12,3 % (versus 12,1% aujourd'hui).


Plus-values immobilières : Hors résidence principale, elles sont taxées à 19 % au lieu de 16 %.


Stock-options : La contribution payée par le bénéficiaire sur le gain de la levée d'option passe de 2,5 % à 8 % en 2011. Les plus-values de stock-options seront imposées à 41 %, contre 40 % aujourd'hui.


Hausse des impots sur les dividendes :

Les ménages peuvent choisir de faire imposer leurs dividendes et leurs intérêts à un taux fixe (le prélèvement forfaitaire libératoire de 18 %) ou au barème de l'impôt sur le revenu. Pour les dividendes et intérêts perçus en 2010, imposés en 2011, le prélèvement forfaitaire libératoire passe à 19 %. Les ménages ayant opté pour le barème voient disparaître un avantage spécifique, le crédit d'impôt de 50 % sur les dividendes.



Convaincus chers lecteurs ? Il n'y aura pas de hausses d'impôts en France, c'est promis ! Tout au plus des réajustements seront opérés sur les niches fiscales. Ha bon, lesquelles alors ?


Vingt-deux niches seront rabotées : le taux de réduction d'impôt qu'elles offrent et leurs plafonds seront réduits de 10 % à compter de l'imposition des revenus de 2011. Sont notamment concernés le Scellier pour l'investissement locatif, les niches Dom-Tom (à l'exception du logement social outre-mer qui échappe au rabot) et le crédit d'impôt pour les équipements de la maison en faveur du développement durable. Ainsi, la réduction d'impôt pour chaudières à condensation passe de 25 % à 22 %, celle des pompes à chaleur de 40 % à 36 %, etc. La liste des équipements donnant droit au crédit d'impôt sera réduite par circulaire.


S'agissant des familles, finito l'avantage fiscal lié au mariage et les particuliers qui emploient une personne à domicile peuvent payer les charges sociales au régime réel (les charges sont calculées sur le salaire réel de l'employé) ou au forfait (les charges sont calculées comme si l'employé était au smic). Au régime réel, les employeurs bénéficiaient d'un abattement de charges sociales de 15 %.


etc. etc. etc.


Convaincus ? Vous en voulez encore ?


Les contrats d'assurance-maladie complémentaires dits «responsables» (respectant certains critères de remboursement) subiront à partir de 2011 une taxe de 3,5 %. Une hausse d'impôt payée par les assureurs mais que ces derniers pourraient répercuter aux assurés.


Les personnes vivant seules et ayant élevé seules leurs enfants pendant moins de cinq ans verront leur demi-part disparaître au titre de l'imposition de leurs revenus de 2013. Soit un sursis d'un an par rapport à ce qui avait été décidé fin 2008.



Conclusion ? Nous avons ici milité à plusieurs reprises pour l'adoption de mesures d'économie aussi il ne s'agit pas de critiquer les hausses de taxes pour le plaisir. Mais que ne dit-on pas la vérité ? Mais que ne fixe-t-on des échéances pour revenir à des niveaux d'imposition plus doux.


Oui les impôts augmentent en France en 2011. Et il est plus que pénible de supporter la réthorique gouvernementale qui nous explique rien n'augmente et que les niches fiscales ne sont pas des impots, c'est ridicule. D'autant plus ridicule que la raison d'être des niches est de suplléer, et c'est plutôt malin, à des défaillance de l'état. C'est le pourquoi de Scellier ou de l'emploi à domicile. Réduisant les niches, l'état rattrape-t-il dans le même temps son retard sur les logements sociaux ou les services à la personne ?


Oui, les impots augmentent en 2011. Pourquoi ? Parce que le pays est mal géré depuis plus de 30 ans. Est-ce au contribuable de payer ? A qui d'autre ? (nous pourrions envisager une guerre territoriale pour piller un pays et rembourser nos dettes remarquez ! cela justifierait le budget de l'armée de 30 Milliards hors pensions)

Humm. Bonne année !


nm.


Note : le dessin très frais illustrant cette note est tiré de Charlie Hebdo, rendons à César ...

mardi 28 septembre 2010

De la discrimination, de la Halde, de Jeannette Bougrab


Voilà une question qui revient sans cesse. La discrimination. Existe-t-elle ? Envers qui ? Comment se manifeste-t-elle ?

Une chose est sure. La discrimination se manifeste sans aucun doute au moins par la création de la HALDE, la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité. Elle se manifeste également par les persiflages tous azimuths des observateurs.

Alors, le Blog d'Isaac a enquêté chers amis. Pas une enquête scientifique. Ni exhaustive. Juste une enquête totalement imparfaite. Mais qui s'efforce d'être juste. La discrimination au travail.

Il est important d'être juste, de ne pas convoquer les passions pour aborder un sujet comme celui-là. Nous le serons ici. Nous avons donc interviewé deux personnes. Qui ont plus de 10 ans d'expérience professionnelle. 20 ans à deux. Passées dans différentes sociétés. Une multinationale américaine, un grand groupe industriel français, une société de service européenne.

Ont-ils été témoins de discrimination envers les femmes ? Pas une seule fois.

Ont-ils été témoins de discrimination envers des "groupes éthniques" ou des étrangers ou des membres d'une communauté religieuse ? Pas une seule fois.

Ont-ils été témoins de discrimination envers des personnes gays ou transexuelles ? Pas davantage. Une transexuelle a d'ailleurs été recrutée par l'un de nos interviewé. Pas le moindre problème.


Seuls comptes les performances. Le sens du travail en équipe. Importe peu qu'on soit bourguignon, ou belge, libanais, chilien, pédé, parisien, juif, ou amateur de starcraft.

Bien sur, certaines situations peuvent être perçues comme discriminatoire : un salarié qui est longtemps absent de son poste, parce que malade, atteint d'un cancer par exemple a peu de chance de bénéficier d'une promotion ou d'une augmentation. Non pas qu'il ne le mérite pas. Mais la vérité, c'est qu'il n'a pas pu démontrer ses capacités en raison de son absence. Tout simplement. Il en est de même des femmes qui s'absentent lors de naissance d'enfants. Ce n'est que ça.

Nous sommes conscients que nous parviendrons pas à convaincre. Mais c'est un fait.

Pour être tout à fait complet, il nous faut néanmoins préciser qu'un type de discrimination existe effectivement. L'âge. Il ne fait pas bon vieillir. Vous avez plus de 30/35 ans ? Difficile de se faire recruter comme ingénieur d'étude. Vous avez plus de 50 ans ? Vous pouvez être sur qu'on pense fortement à vous envoyer en pré-retraite.

Quant à la HALDE, et bien, elle offre au moins un poste en or massif à Jeannette Bougrab, membre de l'UMP de 37 ans à qui le pouvoir a confié une institution au budget de près de 12 millions €.


nm.

lundi 12 juillet 2010

De la relance par la consommation, une idée fausse


Nicolas Sarkozy a tenu ce soir un raisonnement archi connu, archi rabaché que je souhaite analyser avec vous. Il répondait à une question de Pujadas au sujet de la réforme des retraites. De son financement et des propositions faites par le PS. PS qui suggérerait l'augmentation de la fiscalité de 35 milliards €.

Et Sarkozy de juger mal appropriée cette idée. Because augmentation des impots = baisse du pouvoir d'achat = baisse de la consommation = baisse de la croissance.

Raisonnement par ailleurs largement défendu par les partis de gauche. Ha Keynes ...

Cher lecteur, je dis foutaises, foutaises et encore foutaises. L'augmentation du pouvoir d'achat a sans doute bien des vertus. Satisfaire le citoyen qui pourra améliorer son quotidien, acheter tout un tas de trucs très chouettes, etc. Que la gauche défende l'augmentation du pouvoir d'achat pour ce qu'il est, que diable ! Et que le droite, par la voix du président ne tienne pas un raisonnement auquel elle ne croit même pas. Allons !


La croissance dépend et dépendra toujours de la création de valeur et non du volume d'achat effectué dans un pays. Ca n'a rien à voir. Du tout. Augmentons les salaires, achetons tous des Audis, des Iphones conçus aux US et fabriqués en Chine et buvons du vin Sud Africain. Et patatra, boum, baam, patatra.


nm.

vendredi 2 juillet 2010

Des mesures d'économies du train de vie de l'état


Depuis l'annonce il y a quelques jours du tour de vis du train de vie de l'état, les critiques de l'opposition ou de la presse se déchaînent contre le président Sarkozy.

Ha bon ? Sans surprises, j'accueille favorablement ces mesures (cf cette note publiée le 15 mai dernier).

Et bien oui, le minimum dans ces périodes troublées où les finances publiques et la situation du chomage ne sont guères reluisantes. De vous à moi, on pourrait vite se laisser aller. La situation générale du pays est au moins aussi catastrophique que la campagne de l'équipe de France en Afrique du Sud. Qui a couté sa place à Escalette et Domenech. Notament sous la pression des politiques. Oups.

Donc, des mesures s'agissant du train de vie de l'état. C'est bien le minimum et il ne s'agit pas de dégager massivement des économies mais plutot de dire aux Français : ok, message reçu, on fait des efforts nous aussi.

Oh, le PS trouve ça ridicule, de la poudre aux yeux. Ok, que fallait-il faire sur CE sujet ? Rien ? Augmenter les frais des ministres ? Passer des C6 officielles à des Bentley conduites par des call girls blondes ?

Bien entendu, ce n'est que du symbole. Mais ce symbole, il est absolument indispensable.

Je rappelle à cette occasion que je suis personnellemenent favorable à une baisse faciale des salaires des ministres, conseillers spéciaux et haut-fonctionnaires.

nm.

samedi 15 mai 2010

De l'austérité budgétaire, longue note


Est-il nécessaire de rappeler ici les raisons qui ont poussé les Grecs et qui poussent les Portuguais à s'engager dans un régime de rigueur budgétaire ? Peut être.
Est-ce pour faire remonter le cours des actions cotées dans la zone Euro ? Pour le coup, pas vraiment.

Car la chute des marchés, pour le coup, s'est avérée plutôt corrélée à l'économie réelle. Les observateurs craignant en effet deux phénomènes :
L'incapacité de certains états à honorer leur dette.
L'incapacité de l'espace Euro à créer les conditions de la croissance dans une économie plombée par les déficits publics.

Bref. Patatras.

Petit rappel de quelques données de l'économie grecque :
Croissance 2010 : -4 %
Déficit du budget : 8,1 %
Cumul de la dette ramené au PIB : 133,3 % (145% prévu pour 2011)

Les conséquences de cette prise de conscience ont été à l'origine des évèvements de ces deux dernières semaines. La situation ne date en effet pas d'hier. Pour avoir trop attendu, le gouvernenement grec a donc pris les mesures suivantes, qui se déclinent en deux volets : augmentation de recettes et baisse drastique des dépenses publiques :
- Hausse de deux points du principal coefficient de la TVA de 19% à 21% (pour les autres coefficients de la TVA, de 4,5% à 5% et de 9% à 10%), ce qui doit rapporter 1,3 milliard d'euros, soit 0,55% du Produit intérieur brut (PIB). Les impôts sur les héritages et les donations sont augmentés au moyen d'un barème d'imposition progressive instauré par une loi adoptée par le parlement en janvier 2010.
- Une augmentation des taxes spéciales sur la consommation (les droits d'accise) est également prévue, ou déjà mise en place. Ainsi, la taxe sur l'alcool va grimper de 20%, soit une augmentation par bouteille de 1,20 euro et de 0,60 euro pour l'ouzo et le tsipouro. Le tabac perçoit une augmentation de 63%. Les carburants n'échappent pas à la règle avec une progression de 0,08 euro des taxes sur l'essence représentant une hausse de 0,1 euro pour le consommateur et 0,03 euros sur le gazole soit +0,04 euro pour le consommateur. En 2009, une augmentation similaire de ces taxes s'était traduite par une augmentation des recettes d'environ 20%. De nouvelles taxes sont également ajoutées aux produits de luxe (les voitures de plus de 35.000 euros, yacht, hélicoptères privés). En tout, la hausse des taxes spéciales sur la consommation doit rapporter 1,1 milliards d'euros, soit 0,45% du PIB.
- Il est également prévu d'introduire un droit d'accise sur l'électricité : 2,5 euros/MWh pour les entreprises et 5 euros/MWh pour les ménages – à l'exclusion de l'électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables. Les exonérations du droit d'accise concernant le diesel utilisé par l'entreprise publique d'électricité est aussi supprimé.
- A ces mesures vient se rajouter une nouvelle réforme fiscale. Elle comporte une nouvelle grille d'imposition des revenus ajoutant notamment un coefficient de 40% pour les revenus supérieurs à 60.000 euros au lieu de 75.000 euros actuellement. Les contribuables devront également fournir avec leur déclaration de revenus les reçus pour tout achat de biens et de services. Et l'Etat veillera au grain, des mesures contre la fraude vont être mises en place. Elles comprennent la création d'un système d'évaluation objective des richesses extérieures (logements, voitures, bateaux, piscines ...) pour croiser la déclaration de revenus. Elles imposent également des caisses enregistreuses pour les taxis, les stations-services, les kiosques, ou encore les marchés de rue. La Grèce a également décidé de créer un impôt sur les constructions illégales qui devrait représenter 1,3 milliard de recette, et l'instauration de nouveaux impôts, notamment des taxes dites "vertes", sur les jeux d'argent et les bénéfices des entreprises.
Dépenses
La réduction du déficit budgétaire passe aussi par une meilleure maîtrise des dépenses. Ainsi, une baisse de 2,4 milliards d'euros est attendue. Dans cet objectif, la Grèce a ciblé sur trois mesures essentielles.
La première concerne les réductions des salaires nominaux et des retraites dans la fonction publique avec un impact de 1,7 milliard d'euros, soit 0,7% du PIB :
- Les employés du secteur public vont avoir une réduction de 30% du 13e mois et de 60% du 14e mois de salaire touchés.
- Même punition pour tous les fonctionnaires avec une réduction de 30% des primes de Noël, de Pâques et de vacances d'été. La réduction totale du "14e mois" (versé à tous les fonctionnaires) qui permettrait de réaliser une économie d'environ 1 milliard d'euro.
- Réduction de 2% en plus des 10% déjà annoncées sur les suppléments de salaires (primes...) La loi correspondante, qui prévoit notamment la réduction supplémentaire de 2 % annoncée le 3 mars, a été adoptée par le parlement le 5 mars et appliquée avec effet rétroactif au 1er janvier.
- Réduction de 7% des salaires dans les entreprises publiques et réduction de 30% des primes de Noël, de Pâques et de vacances d'été. Comme ces entreprises n'appartiennent pas à l'administration publique, ces mesures se traduiront par une baisse des subventions de l'Etat.
- Réduction de 10% du financement par l'Etat des caisses de retraites de l'entreprise publique d'électricité (DEI) et de l'opérateur grec des télécoms (OTE), conduisant à une réduction des crédits budgétaires correspondants.
- Toutes les pensions du secteur public et du secteur privé sont gelées. Cette mesure annule ainsi les augmentations annoncées et inscrites dans le budget mais elle ne concerne cependant pas le personnel de sécurité, le personnel infirmier et les enseignants.

Au Portugal, les impôts sur le revenu devraient augmenter entre 1 et 1,5% et la TVA passer de 20 à 21%. Les impôts sur les bénéfices grimperont quant à eux de 2,5 points pour les entreprises dont les bénéfices annuels dépassent plus de deux millions d'euros.
Par ailleurs, les salaires des dirigeants des entreprises publiques et des élus seront amputés de 5%. Le Premier ministre a indiqué que ces mesures resteront en vigueur jusqu'en 2011, date à laquelle José Socrates table sur un déficit budgétaire s'élevant à 4,6% du PIB, contre 9,4% en 2009.

On le voit, ces pays ont peut-être mis le temps, mais lorqu'on a plus le choix, il n'y a rien de plus facile que de prendre une décision.



La question doit sans doute se poser à la France. Bayrou avait fait de la rigueur budgétaire un élément central de la campagne 2007. Mais à la faveur de la crise de 2008, la nécessité d'éteindre des incendies qui avaient pris un peu partout et menaçaient la maison a mis au second plan cette question cruciale.

Il faut tout de même signaler qu'il y a eu une nette amélioration de la situation depuis 2003 et jusqu'en 2008 donc.

Néanmoins, la dette publique représente aujourd'hui 75% du PIB. Pour un montant cumulé de plus 1400 Milliards d'Euros.

Alors ?

Liste de propositions du blog d'Isaac, à débattre.

Réduction des dépenses :
Baisse uniforme pendant deux ans de 2,5 % des salaires de l'ensemble des salariés de la fonction publique et des collectivités territoriales. Economie prévisionnelle : 2,87 Milliards par an.
Réduction des effectifs de la fonction publique et des collectivités territoriales. L'idée du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite n'est pas mal. A ne pas appliquer uniformément.
Economie prévisionnelle : > 1,6 Milliards par an.
Baisse des salaires + primes + pensions de l'ensemble des hauts-fonctionnaires et contrats "spéciaux" de l'état (type ministres, membres des cabinets ...) : 20 %Suppression de l'ensemble des avantages en frais du gouvernement et des membres des cabinets ministériels et des logements de fonction. Chacun doit payer son appartement dans ce pays.
Economie prévisionnelle : > 50 Millions d'Euros (très difficile à établir) mais surtout symbole indispensable.

Augmentation des revenus :
Suppression du bouclier fiscal
Gain supplémentaire prévisionnel : 600 Millions

Augmentation de l'impôts sur le revenu pendant deux ans :
Rappel du barême :
Revenus jusqu'à 5 875 euros 0 % Aujourd'hui -> 0,5% demain
De 5 875 à 11 720 euros 5,5 % Aujourd'hui -> 6 % demain
De 11 720 à 26 030 euros 14 % Aujourd'hui -> 15 % demain
De 26 030 à 69 783 euros 30 % Aujourd'hui -> 31 % demain
Plus de 69 783 euros 40 % Aujourd'hui -> 45 % demain
Création de deux nouvelles tranches :
De 120 000 à 150 000 euros 55 %
Plus de 150 000 euros 65 %
Gain suplémentaire prévisionnel : > 1,2 Milliards

Augmentation de la TVA pendant deux ans de 1%.
Gain suplémentaire prévisionnel : > 1,4 Milliards

Augmentation de l'impot sur sociétés pendant deux ans de 3%.
Gain suplémentaire prévisionnel : > 1 Milliards

Total de nos mesures : Plus 8,5 Milliards. Et on est encore loin du compte pour les sceptiques ...

nm.

mercredi 5 mai 2010

De la dette grecque


Bon. Pas banal tout de même. Voilà un état qui a totalement dévissé.

Comment les Hélènes en sont-ils arrivés là ? Simple.
D'abord, ils ont beaucoup plus dépensé que ce qu'ils ont gagné.
Et visiblement, ils ont en plus camouflé la réalité de l'état de leurc comptes publics avec l'aide de banques comme ... Goldman Sachs.

Parenthèse. Goldman Sachs, ils sont vraiment sur la première marche du podium. Création de produits pourris indexés sur des subprimes foireux, camouflage de comptes publics ...Yeahhh. Gordon Gekko (le héros du film Wall Street) a bien choisi son année pour sortir de prison ! Le mec va pouvoir kiffer. Faut faire quelque chose non ? Arrêter de peigner le chien pendant les sommets du G20 et passer à l'attaque. Faut les traquer, les pourrir. Pas de quartier. Les attaquer là on ça fait mal. Au porte-feuille. En France, commencer par débloquer le bouclier fiscal et taxer ces enfoireux au maximum, ambience 90%. A ceux qui disent, heuh, c'est pas possible ... Je dis, si monsieur. C'est ça la politique. Ha ceux qui disent, heuh, vous allez provoquer la fuite des banquiers, et bien je dis, bon débarras, ces mecs sont des mauvais et des escrocs. Et mieux, si le G20 sait s'entendre, on va faire de ces types des apatrides. Parenthèse.

Et nos amis les Grecs donc. Ils se réveillent, et la gueule de bois est sévère. Ambiance Very Bad Trip. Imaginez la tableau.

La Grèce. Une putain de poule qui se ballade. Un Tigre. Une dent en moins. Une droite de Tyson en pleine poire ... Fallait pas déconner comme ça les mecs. En même temps vous vous êtes bien marrer hier soir !

nm.

samedi 27 mars 2010

Du désespoir de Chantal Jouanno


Le blog d'Isaac a été ces derniers temps suffisament sévère avec le président pour ne pas être taxé de partisan. C'est pourquoi on ne pourra pas nous reprocher de le trouver totalement dans son rôle lorsqu'il a hier, à l'occasion d'une conférence de presse à Bruxelles, recadré énergiquement Chantal Jouanno.
Et très franchement, les émois de la gauche ou des écologistes qui prennent la défense de la secrétaire et dénonce le ton autoritaire du président .... Heu, comment dire. Ha oui. Il est vraiement méchant le président. Et la secrataire d'Etat, elle est vraiment gentille, et elle est très triste. Vous vous rendez compte. Oulala. C'est trop injuste.
Merci les mecs !

Rappel des faits. La taxe Carbone est reporté sine die.

Chantal Jouanno, secrétaire d'état à l'environement, déclare alors :
"Si on attend que l'Europe prenne une décision, la taxe carbone sera reportée sine die. Cela pose un problème ontologique à la gauche comme à la droite. Nos élus et une partie de la société n'ont pas compris l'importance de l'écologie".
Elle évoque "le triomphe de la culture du pouvoir sur la culture de l'action", pour qui, "malgré tout, on n'est pas complètement sorti d'une forme de monarchie. C'est le pouvoir de l'apparence : officiers de sécurité et gyrophares pour les ministres".
"il faut essayer quelque chose. Il me reste la parole. Je me ferai peut-être exploser mais ce n'est pas grave. (...) Je préfère aller au bout".

Réponse de Sarkozy, donc :
«Je n'ai pas apprécié ces propos»
«J'ajoute que les ministres n'ont pas à être désespérés, ils ont à faire leur travail. Il y a une stratégie, elle a été fixée par François Fillon et par moi-même. Que chacun s'y tienne»,


nm.

jeudi 25 mars 2010

De la rengaine du bouclier fiscal


Il va falloir remercier Sarkozy pour avoir mis en place le bouclier fiscal.
De quoi parlerait-on sans lui lors des débats qui opposent la gauche à la droite, ou bien certains courants de droite à d'autres courants de droite.
En regardant actuellement "A vous de juger" sur France 2, François Chérèque y va de bon coeur ! Le bouclier par ci, le bouclier par là ....

Ho !! Hahhhhhh !!!! Ca suffit maintenant ! Vos gueules !! La ferme !!!! Sans blague, c'est à devenir totalement zinzin cette histoire là.
La droite n' a eu qu'une idée en 3 ans. Ok, elle est nulle. Le bouclier fiscal est une grosse farce.
La gauche, plutot que d'ignorer une mesure qui ne concernait que 3500 foyer en 2008 (s'agissant de revenus importants), ferait mieux de nous proposer des idées, des vrais idées.

Je propose donc, afin de rembourser la dette abyssale de notre beau pays de demander aux politiques de mettre 100 € dans une boite à chaque fois qu'ils nous serviront du bouclier.


nm.