samedi 27 mars 2010

Du désespoir de Chantal Jouanno


Le blog d'Isaac a été ces derniers temps suffisament sévère avec le président pour ne pas être taxé de partisan. C'est pourquoi on ne pourra pas nous reprocher de le trouver totalement dans son rôle lorsqu'il a hier, à l'occasion d'une conférence de presse à Bruxelles, recadré énergiquement Chantal Jouanno.
Et très franchement, les émois de la gauche ou des écologistes qui prennent la défense de la secrétaire et dénonce le ton autoritaire du président .... Heu, comment dire. Ha oui. Il est vraiement méchant le président. Et la secrataire d'Etat, elle est vraiment gentille, et elle est très triste. Vous vous rendez compte. Oulala. C'est trop injuste.
Merci les mecs !

Rappel des faits. La taxe Carbone est reporté sine die.

Chantal Jouanno, secrétaire d'état à l'environement, déclare alors :
"Si on attend que l'Europe prenne une décision, la taxe carbone sera reportée sine die. Cela pose un problème ontologique à la gauche comme à la droite. Nos élus et une partie de la société n'ont pas compris l'importance de l'écologie".
Elle évoque "le triomphe de la culture du pouvoir sur la culture de l'action", pour qui, "malgré tout, on n'est pas complètement sorti d'une forme de monarchie. C'est le pouvoir de l'apparence : officiers de sécurité et gyrophares pour les ministres".
"il faut essayer quelque chose. Il me reste la parole. Je me ferai peut-être exploser mais ce n'est pas grave. (...) Je préfère aller au bout".

Réponse de Sarkozy, donc :
«Je n'ai pas apprécié ces propos»
«J'ajoute que les ministres n'ont pas à être désespérés, ils ont à faire leur travail. Il y a une stratégie, elle a été fixée par François Fillon et par moi-même. Que chacun s'y tienne»,


nm.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

tout a fait d'accord avec ton article isaac. aucun membre d'un gouvernement, qu'il soit de gauche ou de droite n'a le droit de critiquer publiquement celui-ci , et encore moins son chef de file. Si le dit membre n'est pas en totale synergie, avec le président ou son premier ministre, qu'il démissionne.
pm