vendredi 29 juin 2007

Cette salope


Humm , Patrick Devedjian n'a vraiment pas eu de chance sur ce coup là.

Bim, fallait qu'il y ait une caméra qui filme son élogieux qualificatif destiné à Anne-Marie Comparini.
Résultat, un Buzz énorme sur DailyMotion, les médias 1.0 qui s'emparent du truc et notre gaffeur nous met face à une double question.

Faites gaffe, là c'est le moment de suivre. Pour faire simple, on va numéroter right ?

1. Le statut des femmes en politique et plus largement en société

Je pense avec beaucoup de force que les femmes en occident ont un statut bien plus puissant que les hommes (je vous renvoie par ailleurs à d'autres notes publiées par votre hote)
Et je trouve tout à fait désagréable lorsque dans une affaire comme celle de "Salope", certaines femmes publiques (ou pas) se mettent soudain à crier au scandale ... Mon dieu, Salope ! Mais quelle insulte .... Et elles n'y vont pas avec le dos de la cueillère : Salope serait dans ce cas une insulte contre toutes les femmes ...

je cite l'intéressée "ce mot qu'il a prononcé, c'est une atteinte à la dignité des femmes." Bien entendu ... On navigue en plein délire là. Et personne ne semble le remarquer si ? Non. Ha pardon, le symbolisme du mot peut-être, représentatif d'un état social insupportable. Ce sont des bêtises chers lecteurs, voilà tout.

Les femmes sont au top. Indépendance, pouvoir, argent, et séduction. Mais Isaac ne s'en plaint pas soyons clairs. Je m'en réjouis.


2. La notion de propos privé / public
Cela fait plusieurs dérapage qui sont relayés par Youtube ou DailyMotion.
On se souvient de Ségolène Royal et de sa sortie sur les 35 h pour les enseignants, ou de Rachida Dati et de son ministère du nettoyage des cités au Kärcher.
Well, plus de sphère privé, chacun d'entre nous à l'ère numérique est un paparazzi en puissance, un témoin pouvant relayer des propos ou des comportements n'étant pas destiné à être public.
C'est très préoccupant. On ne peut pas être pour ou contre : c'est un fait, et c'est ainsi. Alors, quelle attitude adopter ?
Je suis un peu inquiet du coup des conséquences "bien pensantes" qui pourraient être associées à ce phénomène.
Les excuses de Rachida Dati ou de Devedjian en témoignent ... N'auraient-ils pas du tout simplement envoyer paitre cette pseudo polémique ? Ségolène Royal sur ce coup là s'en était plutôt bien tirée.


En résumé, je revendique le droit à chacun de tenir des propos privés sans avoir à s'en justifier et je revendique le droit d'appeler une femme "salope" (j'ai quelques idées de noms ;)) ou de traiter mon prochain de connard (j'ai quelques idées de noms;))

A voir

Girls' Insights, une exposition qui se tient Galerie Defrost, 7 rue du Vertbois, 75003 Paris.
Du 29 juin au 28 juillet 2007.



En dandy mondain, Isaac a pu faire partie des happy few ayant assisté au vernissage de cette exposition qui a été montée par Anne Malherbe.
Une trentaine d'oeuvres de 10 artistes, des femmes uniquement (d'où le titre, tu es malin lecteur) ont été sélectionnées et sont admirablement mises en valeur par un accrochage esthétique et aéré.

le casting :
Vanessa Fanuele, Domnique Goblet, Karine Hoffman, Pauline Horovitz, Natacha Ivanova, Lina Jabbour, Iris Levasseur, Marine Pagès, Anne-Laure Sacriste, Marie Sallantin.

vendredi 22 juin 2007

jeudi 21 juin 2007

P2

Petit statut pour ceux qui ne suivrait pas :
1. Société créée ! Attention donc, vous lisez en ce moment même une note rédigée par un directeur associé (je sens qu'avec un titre pareil sur mes cartes de visites, ça va bien se passer en boite de nuit)
2. Marque déposée à l'INPI : on est inattaquable (voilà, c'est fait, c'est dit)
3. Storyboard de nos 3 premières pub ok
4. Deux formules retenues pour illustrer notre marque et notre idée : talentueux ces deux là ...
5. Deuxième rdv pris avec notre premier fournisseur pour avancer sur la créa
6. Site web sur les rails : demain, nom de domaine réservé, ça déroule ....

Avec tout ça, vous me mettrez une Gallardo, mais verte right ?

mardi 19 juin 2007

God save the Queen


Elisabeth II a annobli Salman Rushdie. Dorénavant, il faudra donc donner du Sir à l'écrivain britannique d'origine indienne.

La reine, bien entendu, savait qu'une telle nomination susciterait des réactions hostiles de la part des fondamentalistes musulmans. Ce qui n'a pas manqué.

Ceux-là sont donc bien au rendez-vous, qu'il s'agisse de manifistation de rue au Pakistan où des manequins représentant l'écrivain et même la reine ont été brulés ou qu'il s'agisse des hautes autorités iraniennes ou pakistanaise. En résumé, elles nous expliquent qu'une telle décision à propos d'un personnage "controversé" ne peut que justifier des réactions violentes.

Isaac n'aime pas les fondamentalistes.

1/ Ce personnage n'est pas controversé, c'est un écrivain. libre.

2/ Rien ne justifie la violence religieuse bien évidemment : il s'agit là d'un point de vue non pas de la morale religieuse, mais de la morale démocratique et laïque.

Laïcité que je défends au nom des droits de l'homme. Et j'en profite d'ailleurs pour défendre ici la loi contre le port du voile à l'école, qui me parait essentielle et très conforme à l'humanisme chiraquien.

Petite digression sur ce sujet de la violence au nom de la religion. Thème passionnant. JE ne fais pas partie des naîfs qui pensent que Dieu est Bonté et que donc il n'y a pas de violence possible au nom de la religion.
Bien entendu que les religions sont parfois violentes, et ce n'est pas leur faire insulte que de le dire. Une religion n'a pas vocation à être un humanisme. Dieu fait s'abattre sur l'Egypte des plaies d'une grande violence, dans le religion musulmane, n'est -il pas aussi question de prosélitysme violent. So what ?

jeudi 14 juin 2007

RIP

Terminé, c'est terminé. Notre projet n°1 à Bono et moi même est mort né.

La faute à un système français qui interdit toute création d'entreprise en phase d'amorçage complet.
Non, nous ne sommes pas aveugle et oui nous avons fait notre auto-critique. Et sincèrement, cela n'a rien à voir avec notre projet, sa contruction et les hypothèses que nous avons prises. Chaque jour, nous constatons que nous avons raison et que notre projet est hyper viable.
Mais il n'existe juste pas d'investisseurs en France.

Enfin, si ... Les banques sont ok pour vous prêter 200 000 si vous les avez déjà, quant aux investisseurs privés (Business Angels), ils sont ok pour vous toper 49% des parts si vous apportez un carnet de commande de 200 000 ... Heuh, messieurs, si vous trouver des pigeons pour marcher dans vos combines allez-y, mais sans nous. Et si d'aventure, vous vous décidiez à faire votre métier, écrivez nous .... nimbch@yahoo.fr

Well, on ne reste pas sur cette vrai colère. Nous avons appris et notre motivation n'est en rien entamée. Alors, on revient dans le rush et nous mettons 100% de notre énergie dans notre nouveau projet.

La société est quasi créée, nous avons un premier fournisseur. Ce soir, nous avons d'ailleurs un meeting avec ce fournisseur dont nous attendons beaucoup.
Rendez-vous Mi Septembre pour le lancement commercial !
(faut que je pense à confirmer la commande de ma vantage pour la rentrée)

mardi 12 juin 2007

She's in the Rush


En majuscules, je vous recommande de vous rendre au 140, bd Hausman pour assister à une exposition passionante de Virginie Talavera de quelques une des ses dernières toiles et illustrations. Son art est délicat et puissant et derrière les représentations féminines qu'elle compose, c'est en fait de l'humanité dont elle nous parle. De violence, d'amour, de peine, de souffrance et de joies. De la vie et de la mort.

L'art du sentiment, l'art de la vie.

Et vous retrouverez également 2 de ses illustrations, dont l'excellent Sisters à la galerie P-DRAM, 1 place de Rio de Janeiro dans le 8eme.

Et, si vous n'aimiez pas, Isaac vous rembourse. (je ne peux pas le croire)

mardi 5 juin 2007

Le sixième pouvoir

On écrit beaucoup sur l'influence de ce nouveau média communautaire, le Blog. Loïc Le Meur qu'on voit sur Canal +) dispute régulièrement à Versac le titre de Blogger n°1 en France ... les grands médias "classiques" publient des revues de Blog, les publicitaires travaillent sur ce phénomène .... Right.
Christophe Ginisty, bloggeur "historique" et entreprenant incarne très concrètement cette révolution en marche. Il est en effet candidat aux élections législatives dans la 10eme circonscription des Hauts de Seine pour le MoDem, face notament à André Santini.

lundi 4 juin 2007

Oral, Deuxième

Pour Bono et moi-même demain. Direction Versailles pour convaincre des investisseurs que 200 000 € c'est bien peu pour lancer un projet :
1/ A ce prix là on achète à peine un studio dans un quartier minable parisien
2/ Promesse de créer 2 Emplois tout de suite et d'innover beaucoup dans des technologies très "innovantes" (pas terrible cette formule)
3/ Projection à 3 Ans : l'investisseur devrait faire un fois 4 (c'est quand même autre chose que l'écureil non ?)
4/ Il faut nous libérer de nos sociétés respectives, et ça, ça n'a pas de prix !

Alors vers 16h00, demain, nous comptons sur vous pour avoir une pensée positive pour nous.
D'avance merci !

dimanche 3 juin 2007

XXth century masterpiece, Here is STICKY FINGERS


Faut l'imaginer en 33 Tours ... Pochette et visuels intérieurs signés Andy Wharol.

La pochete donc, à la Andy W., gros plan bien urbain en noir et blanc sur les attribus mâles du rocker, armés dans un jean's noir, et deux tampons "Sticky Fingers" & "The Rolling Stones" pour identifer l'objet.

L'Album des Stones selon Isaac ami lecteur.

Ok, et ce facétieux Andy déshabille notre rocker à l'intérieur de l'album, signant une photographie en couleur cette fois-ci d'un slip ambiance kangourou, dans des tons de saturation des couleurs que je qualifierais toujours de très urbain. Slip classieux puisque siglé Warhol ... Bref, le premier choc est visuel.

Face A. Deuxième choc, sonore. Electrique. Riff de Brown Sugar. Jamais rien entendu de mieux. C'est puissant. Parfait. Jagger chante comme un diable pervers du Rock'n Roll. Saxo, Chorus inspirés. Bill Wyman, le bassiste à l'avenant. Et la production est claire, simple au service du groupe. Wahou ....

Au fait, pour l'anédocte, Brown Sugar, c'est tout simplement le nom donné à l'héroïne ... quand le rock était encore une révolte iconoclaste, par Messieurs Keith Richards et Mick le Jag'

Ok, deuxième titre, Sway ... Voyons ça ... Intro de guitare poisseuse, et rale de Jagger. Welcome home to the Blues, mais version hallucinée. Un blues trempé dans l'acide, élevé aux excès et qui a le gout d'une bourgeoisie britannique qui sort de son milieu à la rencontre des anciens, Howlin' Wolff et Muddy Waters. Le kiff continue ami lecteur.

3. Wild Horses. Acoustique. Magnifique. Beau comme un dimanche matin. Je vous ai dit ? La production, c'est tout simplement miraculeux ... Je vous l'ai dit oui.

Prêt au KO ? Partez, Attaque du quatrième titre, Can't you hear me knocking. La meilleure intro de l'histoire du Rock : c'est dit, et si tu n'es pas d'accord, ami lecteur, Isaac te paie un Park Flower. Donc là, c'est juste le son pure et sale à la fois de Richards le pirate à son paroxysme. Soutenu par une section rythmique ébourifante. Et quand Jagger chante, c'est indescriptible. 20 Ans avant Nirvana, 10 Ans avant les pistols, les Stones ont mis le feu à la musique comme personne depuis Bach (référence pour toi ami lecteur assidu).

Et ça continu avec un blues très respectueux des codes du mississipi avec festival de slide et de voix en parallèle. Les Stones jouent la musiquent qu'ils vénèrent. Ils la jouent bien, très bien. Ces petits cons auraient presque mérité d'être black.

Face B. Pour les survivants.

Reboum, encore un rock endiablé. Riff simple et sacrément trippant. Franchement, cet album est une véritable bombe. Le titre s'appelle Bitch, inutile de vous faire un dessin. Et au moment où on s'y attend le moins, vlam on envoie les cuivres. Dieu en 1971 a du passer pas mal de temps à Londres.

Attention, on continue. "I got th blues". Là, on se dit qu'avec un titre aussi nul, on pourrait peut-être tenir un passage faiblard ? Perdu. C'est exceptionnel. Entame très douce. Une quasi ballade enfantine, puis les cuivres, puis Jagger, puis la mélodie qui s'installe, et qui est magnifique. I got the blues est un autre sommet de tension, contenue cette fois. Et c'est superbe. Parfait à nouveau. Ami lecteur, je réécoute chaque titre à l'écriture de cette note gargantuesque. En ce moment, passage d'orgue, wahou, again. ON en pleurerait (d'ailleurs on pleure, c'est fait pour)

Et ensuite le morceau que j'attendais avec impatience, vous allez comprendre pourquoi. Siter Morphine (!!!), coécrit par Jagger, Richards et Marianne Faithfull. Ce titre est un chef doeuvre à lui tout seul. Et intégré à son album d'origine, c'est mieux encore. Chaque écoute vous colle un uppercut, c'est assez dingue.

Pour être juste, je ne parviens pas à écouter quoi que ce soit après cet enchainement de 8 titres, magnifiquement conclu par notre soeur morphine (que je vénère tant...).

Il reste 2 titres. A vous de me dire. Je ne peux plus.