jeudi 24 septembre 2009

De la stratégie de Nicolas Sarkozy envers DSK


Fraichement élu à la présidence de la république, Nicolas Sarkozy avait activement soutenu la candidaure de DSK à la présidence du FMI. Ce soutien n'a sans doute pas été étranger à son accession à la tête de l'institution.

En faisant cela, Nicolas Sarkozy devait certainement poursuivre plusieurs objectifs.

1. En positionnant DSK, c'est la France dont il souhaitait amplifier la voix et c'est la France à travers un de ses représentants qu'il positionnant sur l'échiquier des grandes institutions internationales.

2. En soutenant DSK, Nicolas Sarkozy le pragmatique faisait le choix de la compétence. Et montrait à nouveau son état d'esprit d'ouverture et de rassemblement, ce qui était alors pour lui un enjeu fort au lendemain de son élection.

3. DSK à la tête du FMI, c'est bien entendu un adversaire politique qu'on éloigne du territoire français, en ainsi, Sarkozy a du se dire qu'il s'achetait un peu de répis.


Mais de toute évidence, Nicolas Sarkozy a également pris un risque énorme en cas de candidature à une ré-élection en 2012. En effet, DSK devient jour après jour la personnalité qui à gauche et même au delà se trouve être la préféré d'une majorité de citoyen. Son statut à la tête du FMI lui assure une aura de crédibilité internationale et lui donne un poids très important en cas de combat présidentiel.

A l'inverse, certains observateurs sont réservé par cette position de DSK. Avec raison, ils observent que la ligne DSK est très proche de la ligne Sarkozy sur le plan économique dans ces temps troublé. Comment se démarquer ?

Les proches de DSK ont une réponse : "Sarkozy parle, tandis que DSK, lui agit et le prouve à la tête du FMI".

De toute évidence, la future confrontation s'annonce passionnante.

mardi 22 septembre 2009

Du nouveau roman de Franz-Olivier Giesbert, Le Lessiveur, courte note


Allez, une fois n'est pas coutume, on est déçu par FOG. Vous pouvez (devez) faire l'impasse sur ce roman qui se veut une suite de l'Immortel, son précédent polar.
Autant, nous avions ici même recommandé la lecture de celui-ci, autant celui-là semble bâclé.
On oublie. Dommage.
A ne lire qu'éventuellement pour la description du patron de la PJ marseillaise, assez tyrannique, mais sympathique, très soumis à des mouvements d'épaules incontrolables, très directif avec ses subalternes, ami des puissants. Un homme qu'on dit cocainomane mais qui s'avère en fait accroc au ... chocolat. Toute ressemblance, blabla ;)

lundi 21 septembre 2009

De la nouvelle version du Figaro, courte note


Comme l'a fait Libération il y a quelques semaines, c'est au tour du Figaro de proposer une nouvelle version du quotidien à ses lecteurs.
Avec plus de couleurs, une volonté d'expliquer l'information plutôt que d'en faire une liste exhaustive (c'est davantage le rôle aujourd'hui des gratuits, de la radio ou desz chaines d'infos en continue), cette nouvelle version disponible dès aujourd'hui est une réussite.

A la rédaction du blog d'Isaac, nous vous recommandons à cette occasion l'article d'Alastair Campbell, dans les pages débats. L'ancien conseiller de Tony Blair réfléchis à la valeur Authenticité dans le cadre de la communication politique. Brillant.
Avec cette citation assez géniale, de Mario Cuomo, ancien gouverneur de New York : "Nous faisons campagne en vers, mais nous gouvernons en prose".

mardi 8 septembre 2009

De la rentrée des galeries parisiennes

La rentrée de l'ensemble des galeries parisiennes qui vernissent toutes leurs premières expositions de la saison a eu lieu au cours des 10 derniers jours.

Petites recommandations, très personnelles, sur celles que j'ai pu visiter le we dernier.

D'abord, celles qu'il faut impérativement voir.

Daniel Templon. Un artiste chilien : Ivan Navarro. Il présente une exposition de sculptures murales composées de néons. D'ordinaire, j'ai pour habitude de fuir toutes les expos d'art contemporain avec des néons ! Lourd héritage de Dan Flavin. Trop lourd. Bref, on fera une exception ici. C'est excellent. Esthétique, plein de sens, référencé (à l'histoire des jeux olympiques, à Dan Flavin mais aussi à l'art constructiviste), et imparfait (deux sculptures sont, je crois râtées) : donc, il en encore sous la pédale le Navarro, et c'est agréable de se dire ça.



Karsten Greve. Luise Unger.
Une très belle exposition, avec des pièces très surprenantes, suspendues dans les airs, des femmes, des fantomes,. Magnifique et très impressionnant. Vraiment, il faut y aller. Et acheter, pour ceux qui voudraient investir un dizaine de milliers d'Euros.

Galerie Metropolis. Une exposition collective très réussie. Une belle sélection des artistes de cette petite mais très dynamique galerie.

Celles qu'on pourra éviter.

Une exposition collective chez Claudine Papillon. Un peu sans queue ni tête.

La galerie Anne de Villepoix. Je trouve que cette exposition de photos et de video de Sam SAMORE est ennuyeuse. Déjà vue. Faite pour être vue, ou plutot remarquée. Faite pour faire "Ambiance Art Contemporain" pour neo collectionneur frimeur, trader ou cadre sup buveur de nespresso qui veut se la raconter.
En résumé, c'est clinquant, c'est prétentieux, et je trouve tout cela dénué de sens.

Eric Dupont. Même si le sympathique galeriste amateur d'IWC a le mérite de défendre avec enthousiasme Marine Joatton puisqu'il s'agit de le deuxième exposition personnelle qu'il lui consacre. Cette jeune artiste semble encore sous influance forte de ses ainés, Gérard Garouste et Damien Cabanes. On suivra néanmoins ses prochaines créations, car il se peut qu'elle soit très prometteuse.


A suivre, avec Yvon Lambert, Murakami chez Perrotin et les galeries de la rue St Claude dont les vernissages ont eu lieu ce week end.

mercredi 2 septembre 2009

De bruncher bio à Paris, l'Hotel de Sers



La rentrée s'annonce riche de sujets lourds et polémiques. Au sein de la rédaction du Blog d'Isaac, nous sommes convenus de redémarrer par un article plus souriant en vous faisant part d'une récente découverte de lieu pour bruncher.


L'hotel de Sers est à l'angle de l'Avenie Pierre 1er de Serbie et de l'avenue George V (tout près de l'hotel George V).


Tous les dimanches un brunch bio est proposé sous forme de buffet de 11h00 à 16h00. Une super adresse à tous points de vue.

Cadre vraiment réussi : intégration réussie d'éléments "branchés" dans un belle architecture. Ce n'est pas de mauvait gout, ni tapageur, ni pseudo branchouille.

Personnel sympathique. Efficacité peut-être à améliorer mais là, on pinaille ...


Et Buffet vraiment très appétissant : Thon, crevettes, veau, oeufs bénédictes, huitres, viennoiseries, fromages, charcuterie, fruits, gateaux ... le tout garanti 100% bio et à volonté pour les gourmands. A noter égaleemnt, que les cafés et jus d'orange sont aussi servis à discrétion.


Le budget est de40 € et franchement pour ce prix, allez-y les yeux fermés !