lundi 30 janvier 2012

De l'intervention de Nicolas Sarkozy



Bon, il en en pense quoi ? A chaud, comme souvent avec lui, on est sous le charme de ce maître de la communication, qui hier, je trouve, avait ajouté une corde chiraquienne à sa gestuelle, son ellocution.

Mais à froid ?


Sur la forme, c'est dommage de s'habiller tailleur pour un résultat aussi désastreux. Autant, s'agissant de la punaise Delahousse je n'attendais rien de bon (et rien de bon n'est venu ! on avait la sensation qu'il avait encore le cintre de sa veste avec lui). Blague à part, le président a voulu cette émission avec des journalistes pour l'interroger mais vous aurez noté comme moi que les questions il s'en moque ! Il a préparé ses messages et bien tant pis si ça ne colle pas aux questions posées. Bon, certes ça parait plus sympa la discussion autour de la jolie table, mais ce n'est que de façade.


Sur le fond ?

Sur le logement : bien, mais ... pas exceptionnel non plus. Stratégiquement, ça coupe un peu l'herbe sous le pied de Hollande : bien vu.

Sur la TVA : bien, mais .... très insiffisant en confère mon point de vue ici. Il fallait selon moi aller beaucoup plus loin tant du point de vue des charges patronnales que salariales, ce qui aurait permis d'adresser plus massivement la question de la compétitivité mais en plus de montrer que la valeur TRAVAIL était une valeur centrale dans un pays à 3 millions de chômeurs mais où l'épargne des ménages représentent 1700 Milliards (tiens c'est la dette) !!!!!

Sur la création d'un banque des entreprises ? Bon, j'y crois moyen, mais là aussi, stratégiquement, c'est toujours ça de moins que Hollande pourra proposer.

Et enfin, sur la création du taxe Tobin made in France : très bien.


Conclusions : la situation justifiait des mesures . Elles ont été annoncées, mais trop retenues et mais trop tard : que n'avions nous souhaité de telles annonces dès l'été 2011, voire dès la crise n°1 de 2008 : c'eut été la marque que le commandant à bord savait anticiper les prochaines échéances.



nm.

dimanche 29 janvier 2012

De Pierrot au Zoo, spectacle pour les tous petits, au théatre Essaion



Voilà une super idée : un spectacle taillé pour les tous petits.

Interactif, amusant, simple, chantant et dansant, et pas trops long ! Deux jeunes filles, certes des saltimbaques, très à leur affaire.

Mon fils de 20 mois a adoré, terminant debout en dansant à coté des artistes pour le final !

A voir tous les mercredi et dimanche à 11h00 (excellent horaire) au théatre Essaion, rue Pierre au Lard (on se croirait dans Harry Potter), dans le marais.

nm.

vendredi 27 janvier 2012

De la France



Alors voilà. Je suis passé aujourd'hui même place de l'Etoile. Sous l'Arc de Triomphe, un immense drapeau tricolore flottait. Et boum, le choc. Peut-être est-ce très romantique, mais j'ai pensé à la grandeur de notre pays, et bien évidemment à Napoléon. Ho, que les gricheux grinchonnent ! Je sais Napoléon, il a son coté sombre, ok, c'est bon. Mais tout de même. La grande armée, l'Europe entière pétrifiée par la puissance d'un homme qui aura su mobiliser la France comme peu avant lui. L'arc de triomphe, la colonne Vendôme ! Le soleil d'Austerlitz, je veux dire merde, il se passe quelque chose là !

Alors, j'ai aussi pensé à une France plus pacifique mais tout aussi brillante : celle des lumières, celle qui fut le berceau de l'impressionisme, du fauvisme, du cubisme. La France où se pressaient Picasso et Modigliani. Hemingway. La France des idées et de l'innovation. L'Opéra de Paris, la plus fameuse troupe de Danse du monde. La France de De Gaulle. Et je me suis dit que nos candidats manquent peut-être de souffle. Il faut du souffle. Ce pays est plein de génie et de ressources mais il est temps de refonder la grande armée, c'est la clé.


nm



dimanche 22 janvier 2012

De MrPorter.com, site de vente en ligne pour hommes



Allez, petite parenthèse. On va parler de mode pour homme. Et dire que nous avons essayé l'excellent site http://www.mrporter.com/.


L'intérêt du truc réside dans sa présentation hyper soignée et dans sa sélection. Dans l'excellente idée de mettre en situation chaque produit présenté : une chemise est accordée avec cravate, costume, chaussures, etc. Dans les excellents visuels. Donc, le site permet de shopper très confortablement parmi de beaux produits, souvent introuvable à Paris : Turnbull & Asser, Brioni, Ralph Lauren Purple Label, Richard James, etc. . . et le site est juste et inspiré dans sa sélection. C'est chic, bien fait et en outre certaines soldes sont très intéressantes.


Et le service ? J'ai personnellement été livré dans les délais prévus : tout était conforme à la commande, chaque pièce étant très soigneusement emballée dans un superbe papier de soie et le tout protégé par une boite de belle facture. En outre, le site propose un service de retour totalement gratuit en cas d'insatisfaction (taille ou changement d'avis).


Je recommande donc très vivement !


Vive Mr Porter.


nm.

jeudi 19 janvier 2012

De la TVA sociale



Voilà une idée qui me plaît bien.

Faire porter par la consommation le financement du dispendieux système de protection social français. Pas idiot, car, après tout, pourquoi faudrait-il que ce fût le travail qui finance seul les assedic, la sécurité sociale, etc.

Je pense néanmoins qu'il faut, pour que cela fonctionne, y aller franchement. Alléger très significativement les charges salariales et patronnales : cela pourrait conduire à une augmentation du salaire net de 20 % tandis que le coût pour l'employeur se réduirait d'une surcout de 40% à quelques pouillèmes.

L'objectif ? Rendre notre pays hyper compétitif. Et combattre avec une idée forte le chômage, la mère de tous nos maux.

La contrepartie ? On augmente la TVA pour financier notre système social. On peut craindre cependant que la TVA sociale future se décline en un ajustement de quelques tous petits % ce qui risquerait de ne pas créer d'électro-choc.

nm.

lundi 16 janvier 2012

De la perte du triple A, ou la nécessité de faire face




Voilà qui est fait. Plus de menace, ou d'hypothétique dégradation. Et c'est sans doute tant mieux. Car il est grand temps pour nous Français, et plus largement Européens de réagir à cette extraordinaire crise associée à la perte de confiance qu'ont les marchés quant à la valeur de nos dettes souveraines.




Et derrière cette dégradation de la confiance, il faut comprendre : perspective de croissance nulle, donc limitation des recettes fiscales versus un modèle social dispandieux. Modèle qui en France s'applique à 4,5 millions de demandeurs d'emplois, dont 2,9 millions de chômeurs au sens INSEE du terme. Nous ne sommes plus au bord du précipice : nous sommes tombés chers lecteurs.



Il est temps donc de réagir. Avec force détermination. Sans précipitation, mais sans attendre. Et sans doute nous faut-il non seulement assainir notre équilibre budgétaire, mais aussi nous faut-il imposer à la BCE obligation de prêter aux états à des taux inférieurs à ceux pratiqués envers les banques (c'est tout de même un comble que ce soit l'inverse). Mais aussi nous faut-il ponctuellement réfléchir à des mesures d'économies immédiates car indispensables : le temps du choix est mintenant derrière nous. Suspension des indemnités chômage un mois sur deux pendant un an, diminution des salaires des fonctionnaires, gel de certains budgets militaires, etc, etc., etc.



En outre, passées ces mesures populaires mais temporaires, le plus important porte sur les moyens qui permettront de rétablir la croissance. Et il faudra sans doute aller un peu au delà du "achetons français" ! Il nous faut établir des pôles de compétitivités indiscutables (à ce titre la TVA sociale, une idée intéressante). Innover, inventer, être courageux, produire, développer !



nm.

samedi 14 janvier 2012

De "Habemus Papam", courte note



Ben dis donc, moi qui ne connaissais pas le cinéma de Nanni Moretti, quel délice ! J'ai eu l'occasion de le voir à l'occasion de sa sortie en DVD/VOD.

Un film sensible, drôle et intelligent. Une intrigue subtilement tissée servie par des interprètes magnifiques, au premier rang desquels Michel Piccoli qui à plus de 80 ans est absolument remarquable.

Un épilogue cash, loin des fins industrielles qui nous bercent dans le cinéma américain et français.


Vachement, drolement bien.

nm.

jeudi 12 janvier 2012

Du permis à point en politique

En ces temps pré-électoraux, les discussions vont bon train avec les amis, les collègues, la famille. Pour qui voter ? Ou ne pas voter !


Je défends pour ma part l'idée qu'il est impossible de voter pour Nicolas Sarkozy sur la base de certains éléments objectifs de son bilan :

En 5 ans, la France est passée de 2,220 millions à 2.900 millions de chomeurs (statistiques INSEE) : + 32 %, voilà un bon placement en ces temps de crise.
En 5 ans, la dette de la France est passée de 1200 milliards à 1700 milliards : +45 %, voilà un autre bon placement en ces temps de crise.



Bref, selon moi, ces deux chiffres suffisent à disqualifier Sarkozy. Indépendamment de tout ce que je pourrais penser de lui, en bien ou en critique. Et pourtant, ils se trouvent bien des citoyens qui pourraient voter pour lui, ce qui me semble totalement absurde.


Je propose donc le principe du permis politique à point : si vous êtes un élu, et que vous êtes pris à faire une connerie, hop, vous perdez des points !


Plus l'inffraction est grave, plus vous perdez de points. Et arrivé à 0, il vous serait impossible de vous représenter.

Exemple, 650 000 chomeurs de plus, 6 points de perdus et retrait de permis pendant 5 ans.

Augmentation de la dette de plus de 100 milliards par an pendant une législature, idem !

etc, etc.



Au delà de la gentille provoc', le principe me semble sain.

A méditer.


nm