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dimanche 26 février 2012

De la valeur travail, marqueur droite-gauche ?


La droite voudrait nous faire croire que la valeur travail serait défendu par elle seule ... et la gauche finalement, ça lui va bien, comme ça, pouf elle, elle se réserve la solidarité, la culture et la protection des saltimbanques. Foutaises ! Il n'aura pas échappé aux lecteurs d'Isaac que ces pseudos marqueurs ne sont là que pour amuser la galerie et permettent donc aux Hollande et Sarkozy de faire leur gamme devant des Zéniths et des palais des congrès galvanisés.
Mais qu'en est-il de la réalité ?
Sarkozy a en fait été le président du peuple ces 4 dernières années : mais ça n'arrange pas la gauche de le dire, ni lui de le reconnaitre. Et franchement, la valeur travail pour le président sortant, aux chiottes ! Ben oui, regardez plutôt :
On reproche assez à Sarkozy d'avoir endetté notre pays comme personne avant lui, mais pourquoi l'a-t-il fait ? Non, pas par erreur (enfin j'espère), ou bien parce qu'il serait stupide. Mais pour faire que rien ne change en France : pas de baisse des salaires des fonctionnaires, pas de baisses des retraites, pas de baisses des protections sociales : rien (ou presque) n'a été revu à la baisse en dépit de la crise et de l'effondrement des recettes fiscales. Boum, la démonstration est faite que le père Sarko, c'est un vrai gaucho ! Or, ça ne l'arrange pas ; ben oui, il est UMP, pas PS. Mais, je vous le dit tout net, c'est la même, la même, et la vérité, c'est que tous sont de gauche.
Et quant à la valeur travail ... Que ne décide-t-on pas de baisser très significativement les charges : et les salariales et les patronnales pour récompenser ceux qui travaillent et baisser très fortement le cout du travail. Ce n'est pas impossible de mettre en oeuvre ces actions, qui vaudraient mieux que de beaux discours de campagne. Mais, rien n'y a fait, n'y fait ou n'y fera ...
nm.

mercredi 22 février 2012

Du contrôle des très hautes rémunérations


Ha, la belle histoire revient. Comme elle fait très régulièrement, la question des rémunérations indécentes, des stocks options, des bonus des traders se pose encore et encore. Et tous les candidats qui ont de réelles chances d'habiter dans deux mois Faubourg St-Honoré se pâment ... ils s'indignent .... Houuuuuu
Mais les solutions ? Bidons, bidons. Alors, à ma gauche, on augmente d'un point ou deux la tranche haute de l'impôt sur le revenu : ha ben dis donc, ça va faire flipper les Carlos Ghosn qui touchent dans les 10 Millions par an ;)
A ma gauche toujours, on supprime les stocks options : complètement con comme idée tiens. Il feraient peut-être mieux d'harmoniser la fiscalité à toutes les sources de revenus ces bourricots (ça s'écrit comment bouriquot ?).
A ma droite, une idée géniale de Sarkozy : on discute la rèm' des "plus hauts dirigeants" (c'est quoi le critère ? Bon, on verra après la campagne) en AG : super, là, je bande ...
Alors, une option plus efficace pour nos amis candidats qui en fait s'agite sur un sujet hyper périphérique, mais quand on parle de ça on a pas le temps de parler d'autre chose. Donc une idée :
On crée harmonise l'impot sur le revenu sur tous les revenus : travail, revenus mobilier, immobilier.
Si on vet limiter les très hautes rémunérations :
Taux d'imposition pour les revenus > 500 k€ = 60%
Taux d'imposition pour les revenus > 750 k€ = 70%
Taux d'imposition pour les revenus > 1000 k€ = 80%
Taux d'imposition pour les revenus > 5 000 k€ = 95%

Et voilà.
Bon après, je dis pas que ça poussera à l'entrepreneuriat mais au moins ça fonctionne.
nm.

lundi 30 janvier 2012

De l'intervention de Nicolas Sarkozy



Bon, il en en pense quoi ? A chaud, comme souvent avec lui, on est sous le charme de ce maître de la communication, qui hier, je trouve, avait ajouté une corde chiraquienne à sa gestuelle, son ellocution.

Mais à froid ?


Sur la forme, c'est dommage de s'habiller tailleur pour un résultat aussi désastreux. Autant, s'agissant de la punaise Delahousse je n'attendais rien de bon (et rien de bon n'est venu ! on avait la sensation qu'il avait encore le cintre de sa veste avec lui). Blague à part, le président a voulu cette émission avec des journalistes pour l'interroger mais vous aurez noté comme moi que les questions il s'en moque ! Il a préparé ses messages et bien tant pis si ça ne colle pas aux questions posées. Bon, certes ça parait plus sympa la discussion autour de la jolie table, mais ce n'est que de façade.


Sur le fond ?

Sur le logement : bien, mais ... pas exceptionnel non plus. Stratégiquement, ça coupe un peu l'herbe sous le pied de Hollande : bien vu.

Sur la TVA : bien, mais .... très insiffisant en confère mon point de vue ici. Il fallait selon moi aller beaucoup plus loin tant du point de vue des charges patronnales que salariales, ce qui aurait permis d'adresser plus massivement la question de la compétitivité mais en plus de montrer que la valeur TRAVAIL était une valeur centrale dans un pays à 3 millions de chômeurs mais où l'épargne des ménages représentent 1700 Milliards (tiens c'est la dette) !!!!!

Sur la création d'un banque des entreprises ? Bon, j'y crois moyen, mais là aussi, stratégiquement, c'est toujours ça de moins que Hollande pourra proposer.

Et enfin, sur la création du taxe Tobin made in France : très bien.


Conclusions : la situation justifiait des mesures . Elles ont été annoncées, mais trop retenues et mais trop tard : que n'avions nous souhaité de telles annonces dès l'été 2011, voire dès la crise n°1 de 2008 : c'eut été la marque que le commandant à bord savait anticiper les prochaines échéances.



nm.

vendredi 27 janvier 2012

De la France



Alors voilà. Je suis passé aujourd'hui même place de l'Etoile. Sous l'Arc de Triomphe, un immense drapeau tricolore flottait. Et boum, le choc. Peut-être est-ce très romantique, mais j'ai pensé à la grandeur de notre pays, et bien évidemment à Napoléon. Ho, que les gricheux grinchonnent ! Je sais Napoléon, il a son coté sombre, ok, c'est bon. Mais tout de même. La grande armée, l'Europe entière pétrifiée par la puissance d'un homme qui aura su mobiliser la France comme peu avant lui. L'arc de triomphe, la colonne Vendôme ! Le soleil d'Austerlitz, je veux dire merde, il se passe quelque chose là !

Alors, j'ai aussi pensé à une France plus pacifique mais tout aussi brillante : celle des lumières, celle qui fut le berceau de l'impressionisme, du fauvisme, du cubisme. La France où se pressaient Picasso et Modigliani. Hemingway. La France des idées et de l'innovation. L'Opéra de Paris, la plus fameuse troupe de Danse du monde. La France de De Gaulle. Et je me suis dit que nos candidats manquent peut-être de souffle. Il faut du souffle. Ce pays est plein de génie et de ressources mais il est temps de refonder la grande armée, c'est la clé.


nm



samedi 14 mai 2011

Des dossiers de 2012 : que chaque citoyen se sente prince en son royaume

Dans la bataille pour la présidentielle, un grand texte qui tombe à point. Quelques extraits :

« A la différence des candidats des partis de l’argent, le candidat socialiste n’est pas solitaire en son combat. Son « envie » [de devenir président de la république], c’est d’abord l’envie de centaines de milliers de militants et de milliers de citoyens : l’envie de faire enfin respirer à pleins poumons un pays qui étouffe sous le poids des privilèges de la caste au pouvoir. »

« Le désordre s’est installé dans l’Etat par l’intervention permanente du président dans le fonctionnement quotidien de l’administration : se mêlant de tout, il oublie l’essentiel. Votre question se réfère à ce que vous appelez la lourdeur de la charge de président de la république : oui, ainsi conçue par le président sortant, la charge est aujourd’hui si lourde qu’elle tombe des mains fragiles de son dépositaire. »

« Déterminé et humble : voilà les qualités premières de l’homme public ! La parole fraternelle de Sartre concluant Les Mots pourrait être heureusement méditée par chaque responsable politique : être « un homme, fait de tous les hommes, et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui ». Et j’ajouterai : Et que chaque citoyen se sente prince en son royaume ! »

« Les dirigeants actuels savent brandir le drapeau « France » pour faire taire les Français et conduire une politique sociale de répression. Au nom de l’intérêt supérieur de la nation, on perpétue un système d’inégalité, on dépouille les épargnants de leurs économies, on précipite vers le chômage des centaines de millions de travailleurs actifs, on détruit le patrimoine naturel, on gaspille les chances du développement scientifique. La droite proclame toujours : la France exige sacrifices et privations. Elle oublie d’ajouter que la France ainsi conçue se confond avec les intérêts les plus cupides de la classe sociale au pouvoir. »

C’est signé François Mitterrand et daté de mars 1981 (l’intégral ici). Au-delà de la modeste contribution du Blog d’Isaac aux célébrations des 30 ans de la victoire socialiste, ce texte garde toujours quelque chose d’actuel et de bon pour la pensée d’aujourd’hui. On laissera la conclusion à notre hôte, en espérant qu’elle en inspire plus d’un : « Républicain, je suis devenu socialiste. J’ai compris qu’une société fondée sur le profit de quelques-uns asservissait l’homme, le privait de son droit à la vie, de son droit au bonheur. J’ai donc mis en question les lois qui régissent l’économie de profit pour lui préférer un système qui s’assigne pour finalité l’épanouissement de chaque citoyen. »

df.

mardi 10 mai 2011

Des dossiers de 2012 : l'assistanat en question ? Part One



Si un sujet fait toujours l'objet d'un réel clivage droite-gauche, c'est bien celui de l'assistanat. Enfin, que dis-je ... Assistanat pour la droite, solidarité pour la gauche.

En témoigne les très vifs échanges auxquels nous avons assisté entre les deux camps suite à l'interview donné par Laurent Wauquiez Dimanche sur BFM TV.


Pour résumer son propos :

"L'assistanat est le cancer de la société française" sic

"aujourd'hui, un couple qui est au RSA, en cumulant les différents systèmes de minima sociaux, peut gagner plus qu'un couple dans lequel il y a une personne qui travaille au smic, ça c'est la société française qui tourne à l'envers"



Wauquiez reprend avec fougue l'un des thèmes de campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy : la France qui se lève tôt et qui ne demande pas d'allocations. Et propose de plafonner le cumul des minima sociaux à 75% du SMIC et de faire en sorte que les bénéficiaires du RSA réalisent 5 Heures de travaux d'intérêts généraux par semaine.



Tollé donc. Pour la gauche, Wauquiez et la droite s'en prennent au plus faible à l'heure où les effets de la crise se feraient ensore sentir.


L'UMP applaudit et Roselyne Bachelot, ministre des solidarités, de se désolidariser du jeune ministre aux dents acérés.


Ce qui est amusant, c'est que pour illustrer ses propos, Wauquiez a pris des exemples totalement inexacts. Mais qu'importe finalement cher lecteur ? L'essentiel était de faire parler, et c'est réussi.


Mais qu'a fait Sarkozy pour l'électeur de droite ? En fait de valoriser le travail ? Voyons, voyons, cherchons ... Humm si, il a defiscalisé les heures sup. Mais également mis en place le RSA. Et ? En gros, c'est tout.


Alors le clivage est peut-être davantage dans les postures que dans les actes chers lecteurs.



Néanmoins, sur ce point, comme sur tant d'autres, la question à se poser est sans doute la suivante :

Laissons de coté l'idéologie sur la solidarité et le mérite. Le travail et l'aide aux plus faibles ... blabla blabla blabla.

La question : la France est endettée au delà du possible : plus de 1600 Milliards d'Euros. A-t-on encore les moyens d'avoir le même système social que celui que nous avons connu ces dernières années où bien nous faut-il sur ce point comme sur beaucoup d'autres revoir (au moins temporairement) notre copie ?


Je plaiderais volontiers pour une cure d'austérité. Mais nous y reviendrons.



nm.

lundi 18 avril 2011

Des dossiers de 2012 : le sondage n°2 du blog d'Isaac, les résultats


Le sondage du blog d'Isaac : deuxième . Rappel de la question posée : Si le premier tour des élections présidentielles opposait les candidats suivants, pour qui voteriez-vous ? N. Sarkozy, D. Strauss-Kahn, M. Le Pen, E. Joly, JL. Mélanchon ou bien JL. Borloo


Les résultats donc :

N. Sarkozy 0%

D. Strauss-Kahn 36 %

M. Le Pen 0%

E. Joly 18%

JL. Mélanchon 9%

JL. Borloo 36%


Comme toujours et bien évidemment, ce sondage n'est en rien scientifique. Seuls les lecteurs de bonne volonté de ce blog y ont participé. A nouveau, pas un seul internaute ne voterait pour le président sortant. Pas un seul ! En revanche, alors que Bayrou plafonnait à 0%, Borloo arrive en tête ex aequo avec DSK : tiens, tiens ... Bizarre, Marine Le Pen passe à 0% ... Les lecteurs changent ... Et E. Joly Hulot et Mélanchon parviennent à convaincre quelques potentiels électeurs. Si Sarkozy le sent bien pour 2012, on est ici plus sceptique.


A suivre.


Pour continuer dans ces réjouissants sondages, voilà une enquête sur les primaires socialistes : petit rappel important. Inutile d'être membre du PS pour participer. Excellente idée du PS qui associe tous les volontaires à ces primaires, toute personne inscrite sur les listes électorales peut voter: les infos ici.


nm.

lundi 11 avril 2011

Des dossiers de 2012 : le sondage du blog d'Isaac, les résultats


Intéressants ces résultats. Rappel de la question posée :

Si le premier tour des élections présidentielles opposait les candidats suivants, pour qui voteriez-vous ?

N. Sarkozy

D. Strauss-Kahn

M. Le Pen

N. Hulot

JL. Mélanchon

F. Bayrou


Les résultats donc :

N. Sarkozy 0 %

D. Strauss-Kahn 57 %

M. Le Pen 30 %

N. Hulot 7 %

JL. Mélanchon 3 %

F. Bayrou 0 %


Bien évidemment, ce sondage n'est en rien scientifique. Seuls les lecteurs de bonne volonté de ce blog y ont participé. Mais il est représentatif de tendances qui semblent fortement s'inscrire dans l'opinion :

Pas un seul internaute ne voterait pour le président sortant. Pas un seul ! Ni pour François Bayrou. C'est tout de même fort comme tendance et finalement, pas si surprenant.

DSK lui se positionne très nettement en tête, avec Marine Le Pen en deuxième position.

Et N Hulot et Mélanchon parviennent à convaincre quelques potentiels électeurs.


Afin d'envisager un autre scénario de premier tour, le nouveau sondage c'est ici ->


nm.

mardi 5 avril 2011

Des dossiers de 2012 : le "programme" PS, part 1


Ha ben oui. Il est ici.

Avant de s'intéresser au fond des 30 propositions, l'intention ? Bonne nouvelle, un parti amené à gouverner rend public un programme ou bien une boite à outil pour le futur candidat (problème, on ne sait finalement pas trop ce que c'est ... va falloir nous le dire, c'est important).

Bon, on s'est dit, au Blog d'Isaac, que le mieux c'est de le lire. Et pour tout vous avouer, l'idée de se taper un programme, ça nous semblait un peu fastidieux. Mais enfin, on est le Blog d'Isaac ou on ne l'est pas. Donc, au travail. Et ..... Et .... Et ?

Et ...... Ben, c'est là que la bas blesse. C'est vite lu. Très vite. On passe plus de temps à cliquer pour retrouver les différentes propositions qu'à les lire. Heu, les mecs, c'est une plaisanterie, hein ? Je veux, dire, quoi, vous comptez vraiment nous la jouer comme ça ? C'est Oui Oui fait de la politique. 30 propositions, 30 phrases. 300 mots. Pas de détails de mise en oeuvre, d'analyse des risques, des contraintes, des hypothèses d'application. C'est la politique pour les maternelles là les poulets. Exemple ? Allez :

"Pour protéger les salariés, nous dissuaderons les licenciements boursiers par des pénalités financières pour les entreprises qui en même temps versent des dividendes à leurs actionnaires."

Qui ? Comment ? Où ?

Bon, on se plaignait que les Enarques et que les types issues des grandes écoles noyautent les partis politiques, ben là, ils ont du pas trop bosser pour pondre cette mesure. Une autre ? Allez, une autre :

"Pour sortir de la dépendance du nucléaire et du pétrole, nous développerons massivement les économies d’énergie et les énergies renouvelables et nous proposerons à nos partenaires la mise en place d’une Communauté européenne des Energies"
Yeahhhhhh Une troisième ? "Pour que chaque Français retrouve envie de vivre en harmonie dans notre beau pays, nous prendons des mesures pour qu'il fasse beau". no comment. Il a du boulot le père DSK. nm.

lundi 4 avril 2011

Des dossiers de 2012 : le sondage du blog d'Isaac


Allez, on s'y met aussi. Tous les autres le font, commentent, dissèquent, encore et encore.

Le sondage tant attendu sur le premier tour des élections présidentielles, par "Le blog d'Isaac", c'est juste à droite ->

nm.

mardi 8 mars 2011

Des dossiers de 2012, de la démocratie française part one


Voilà une question tout à fait essentielle que celle de la démocratie. Et de ce qu'on peut souhaiter de son expression française.

Posons ainsi quelques questions qui peuvent se poser en 2012.

Est-elle l'expression de la volonté de la majorité, et seulement cela ? Ou bien, doit-on souhaiter que dans notre pays, nos leaders politiques, au nom de l'idée qu'on peut se faire de l'identité de la France impulsent et guident autant qu'ils écoutent les citoyens ?

C'est une immense question qui n'est malheureusement jamais aussi directement posée. Aussi, l'ambiguité gagne-t-elle souvent les débats les plus variés.

Exemple : Les Français rejettent par referendum la constitution européenne en 2005. Les grands leaders politiques pourtant passent outre, et en convoquant le congrès qui a le pouvoir de modifier la constitution. Ce qui fut fait en février 2008.

Autre exemple ? Les budgets consacrés à la culture sont dans ce pays plus importants que dans la plupart des autres pays du monde. C'est une spécificité qui n'est sans doute pas du gout de la majorité des Français, notemment en période de crise, et pourtant, nos gouvernements sont très attentifs à ne pas couper très franchement les moyens consacrés à ce qui constitue une exception française.

Pour ce qui me concerne, je défends l'idée d'une démocratie qui, jamais, ne doit plier face à la dictature de la majorité, notament lorsqu'elle met en péril les fondements de notre pays. C'est néanmoins incroyablement complexe de théoriser cette idée pour s'assurer de son application juste : toute la difficulté de la chose cher lecteur. Maintenir un équilibre entre aspirations de la majorité et cohérence nationale.

nm.

vendredi 4 mars 2011

Des dossiers de 2012, la fiscalité part two


Suite des dossiers de 2012 du blog d'Isaac sur la fiscalité. Après avoir abordé ici la question de l'uniformisation de la taxation du capital et du travail, je vous propose d'aborder la question de l'imposition des plus values immobilière.

Tranchons dans le vif.

Je suggère que les plus values immobilières soit intégrées au revenus de l'année en cours (si plus values il y a) et soit donc soumise à la même imposition que tous les autres revenus.

Et oui, aussi étonnant que cela puisse paraître ce n'est pas le cas ! Le taux d'imposition d'un plus value immobilière est de l'ordre de 28% (ha bon ?, mais pourquoi donc ?) quant aux plus values sur la résidence principale, elles sont tout simplement exonérées d'impôts.

Incroyable mais vrai cher lecteur. L'un des marchés les plus spéculatifs, l'un des marchés dont on peut dire qu'il est une bulle hyper dangereuse est totalement dérégulé sur un pan entier de ses transactions. Et l'un des marchés qui connait des hausse de plus de 10 % par an échappe à tout impôt. C'est non seulement incroyablement injuste, inéquitable et inégalitaire à la fois mais en plus on peut penser que dans une certaine mesure, ce type de disposition pousse à la pérenisation de la bulle. Bulle immobilière dont il peut être utile de rappeler qu'elle est à l'origine de la crise financière de 2008 !

Imposons les plues values immobilières, quelles qu'elles soient au même taux que le reste de tous les revenus.
Je suggère donc la mise en place de ces mesures en vrai rupture avec la fiscalité actuelle, au titre de l'équité, de l'égalité et de l'efficacité de la régulation d'un bulle immobilière qui empoisonne tant de nos concitoyen à une époque où l'accès au logement est un sujet hautement sensible.

nm.

samedi 12 février 2011

Des dossiers de 2012, la fiscalité part One


Nous vous l'annoncions. Ouvrons ici la série des dossiers de 2012 du blog d'Isaac avec l'épineuse questino de la fiscalité en France.

Pourquoi est-ce question aussi sensible ?

Pas uniquement parce qu'elle touche à notre argent mais sans doute aussi parce qu'il s'agit là d'une des rares manifestations visibles de l'action politique. Supprimer, créer ou augmenter un impôt, voilà bien un acte dont chacun mesure très directement l'application. D'autres domaines politiques peuvent échapper à notre perception, comme la diplomatie de la France, ou sa politique industrielle. Oui, la fiscalité reste aujourd'hui l'un des rares domaines où la politique est visible.
Et chacun peut comprendre le sens qu'on donne à la politique fiscale, dès lors que celle-ci est expliquée intelligiblement, ce qui fait parfois défaut à nos élites et journalistes, reconnaissons le.

Feu.

Et si on réformait la fiscalité des revenus pour faire en sorte que l'imposition ne dépende pas du type de revenu, mais uniquement du montant ? Car aussi étonnant que cela puisse paraître ce n'est pas le cas.
Il existe des raisons à cela. Mais au final, est-ce juste et conforme à l'idée que l'on peut se faire de l'imposition sur les revenus ?

Première énorme abération, les revenus du capital sont moins imposés que les revenus du travail. Cumulez charges sociales employeurs + employés + impots sur le revenu et comparez avec le taux d'imposition des revenus financiers, c'est riche d'enseignement ... Un bon 10 % d'écart, au bas mot.
Une raison à cela (les experts en trouveront peut-être une ribambelle d'autres ultra techniques). : il s'agit pour l'état de reconnaitre le risque pris par un investisseur, et donc d'imposer plus légèrement les revenus qui résultent de ces investissements. Je dis "Au fou !".
Au Fouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!!!!!!!!!!

En effet, 99,999% des investisseurs sont des sociétés ou des personnes qui ont les moins de prendre ce risque et donc la justification du risque peut trouver ici une sérieuse limite.
Deuxième point, et non des moindres. Notre pays compte 3 millions de chômeurs (à la louche). Parmi les multiples raisons qui expliquent cette insupportable situation, le cout du travail. Je dis : " Allégeons le cout du travail en rééquilibrant imposition du capital et du travail"

C'est tout de même le moins que l'on puisse faire non ?

nm.

mardi 8 février 2011

De la campagne présidentielle 2012, les dossiers du Blog d'Isaac


Chers lecteurs, êtes-vous tout comme nous au blog d'Isaac ? Agacés par la furie médiatique qui se déchaine depuis début janvier : tout tout pour 2012 ! Qui va y aller, quand ? Ce qui est souvent navrant, c'est que ces sujets ne s'intéressent finalement qu'aux vanités des futurs candidats et de leur cour.

Quitte à s'y prendre très en avance (l'élection aura lieu les 22 Avril et 6 mai 2012), alors prenons le temps de la réflexion. Aussi, le blog d'Isaac lance-t-il une série de notes, de dossiers sur les grands débats qui sont ceux d'une présidentielle : Education, Fiscalité, Solidarité, Place de l'état, etc.

Nous prendrons alors ensemble le temps de débattre, d'échanger sans autre objet que de nourrir notre pensée.

Vos idées de thèmes sont dans ce cadre les bienvenues.

nm.