samedi 29 novembre 2008

Programme pour l'Avent



Les quatre semaines incluant les quatre dimanche précédant la veille de Noël correspondent à l'Avent. Avent, du latin adventus qui signifie venue, arrivée. Pour les chrétiens, ce terme classique fut employé pour désigner la venue du Christ parmi les hommes.Depuis le pape Grégoire I, nommé aussi Grégoire le Grand, l'Avent représente la période de la préparation de la venue du Christ.
Elle commence avec le 4e dimanche avant Noël et marque le début de l'année ecclésiastique.

L'avent commence donc dès demain.

Isaac, dans son enfance paienne, vivait l'avent avec allégresse, car chaque matin, il ouvrait une petite porte d'un calendrier en carton. Un calendrier que sa maman accrochait sur la porte de son armoire, dans sa chambre. Et derrière chacune des portes se cachait un petit chocolat.


Ces souvenirs comptent sans doutent parmi les plus heureux de l'enfance. Chaque matin, le petit cérémonial comblant de joie le petit Isaac et marquant un jour de plus qui le rapprochait de Noël et faisait s'intensifier le sentiment de fête entourant cette période.



Mais quand on grandit, que nous reste-t-il pour l'avent ?
Isaac vous propose donc (idée certes empruntée) l'écoute de l'Oratorio de Noël de notre ami JS Bach. Une écoute chaque jour d'un mouvement nouveau, tout en feuilletant un ouvrage de reproductions de Bellini, Savoldo, Fra Angelico ou encore Piero della Francesca

mardi 25 novembre 2008

Compte-rendu de concert : La Madeleine, un 22 novembre à Paris


Au programme, donc et dans l'ordre d'apparition :

Camille Saint-Saens, Romance en Do MAjeur

Vivaldi, Credo

Mozart, Requiem


La vrai découverte fut celle de Saint-Saens et de l'étonnante interprète au violon solo, Anastasia KHITRUK. Viruose, généreuse, électrique, et très séduisante : elle m'a absolument électrisé, dans un moment de bravoure exceptionnelle. Et je regrette que le public n'est pas été davantage réceptif à sa prestation, car je pense vraiment qu'un bon concert repose sur un échange entre l'orchestre et les solistes, et le public. Peut-être le froid, peut-être le lieu (assomant) ou tout simplement le public n'était-il pas à la hauteur. Toujours est-il que sa prestation était à couper le souffle.

Au sujet du credo, pas grand chose à dire.

Quant au requiem, et bien, ce fut grandiose, servi par un chef inspiré, Hugues Reiner, et par un ensemble orchestral, un choeur et 4 solistes très à leur aise dans une pièce archi-connu (donc finalement assez casse gueule tant chacun a son propre requiem à son oreille).

Avec un mention spéciale au Basse, Joachim Bresson et à la soprano, Perrine Madoeuf.

lundi 24 novembre 2008

Tamaryokucha Premium


Pourquoi la vie vaut-elle d'être vécue, s'interroge Isaac,, allongé sur son divan dans une scène magnifique de Manhattan.

Parmi ces choses, pour le héraut de Woody Allen, figurent Groucho Marx, Pelé, le second mouvement de la symphonie Jupiter ...
Et pour Isaac, le mien, on citera ce soir le Tamaryokucha Premium.
;)

dimanche 23 novembre 2008

Demarchelier au Petit Palais

Demarchelier est un monstre de photographe de mode ; archi-renommé, archi-demandé ;
Est-il pour autant un artiste ? Son travail a-t-il sa place dans le maelstrom de l'art contemporain ?
C'est à cette question que tente de répondre l'exposition qui met en oeuvre ses photographies au petit palais. Et quelle gageure ...
Pour être direct, et comme dirait ma grand-mère, ça ne casse pas trois pattes à un canard. En résumé, Demarchelier, est comme on pouvait s'y attendre un super pro. Son travail tient tout à fait la distance sur une exposition rétrospective, aidé en celà par des sujet dont c'est le métier (ou presque) d'être photographié. Il s'agit ici à 99% de portrait de top-model ou de stars de cinémas ; alors évidemment, le résultat est magnifique. De l'art ? Rien n'est moins sur.
Pour faire bonne figure les curateurs de l'exposition ont tenté d'être créatifs dans la scénographie de la présentation : des nues de Demarchelier en échos des collections permanentes du petit palais présentant aussi des peintures de nues ou des sculptures de nues ... Rien de très créatif, ne soyons pas dupes. Néanmoins ce type d'expositions renforcent encore, si toutefois c'était nécessaire, la montée en puissance des curateurs dans le paysage culturel : le pouvoir appratient eujourd'hui aux metteurs en scène de l'art davantage qu'aux artistes eux-mêmes (confère par exemple Koons à Versailles).

Bref, pas un mauvais moment ; S'il fallait retenir une chose, ce serait sans doute l'opportunité de pouvoir toucher du doigt (ou presque) les clichés du Pirelli 2005 : seuls manifstations humaines ou presques ayant pu redonner le sourire à Isaac depuis un mois.
Et le plaisir de (re)découvrir le petit palais. Et notamment 2 oeuvres qui ont laissé votre serviteur très ému. Le sommeil de Courbet d'abord, un chef d'oeauvre de sensualité absolue :

Et une découverte totale et inédite : Aimé-Nicolas Morot, et son bon samaritain. Une peinture magnifique, d'une densité absolue, et incroyablement contemporaine. Une oeuvre qu'on pourrait retrouver chez Templon, d'une incroyable modernité.

vendredi 21 novembre 2008

La bague liens de Chaumet en question ?


Le modèle phare de la très prestigieuse maison Chaumet porterait-elle préjudice à ceux et celles qui la porteraient ?

Cette passionnante question est décidemment d'une chaude actualité en ce gris automne 2008 et il semble que la rédaction du Figaro ait décidé de s'en emparer.

En effet, à la faveur de la publication d'une photo de Rachida Dati en Une du 19 Novembre, le figaro a gommé la magnifique bague lien pavée en diamant que la garde des sceaux portait.

Il s'agissait de ne pas attirer l'attention sur la pièce de joaillerie mais bien sur le fond des dossiers qui opposent aujourd'hui les magistrats au ministère de la justice.


Quoiqu'il en soit, Isaac recommande à Rachida Dati de se séparer au plus vite de cet anneau qui risque de lui attirer les foudres du destin à l'instar de Golum portant la bague lien de la maison Frodon ou d'Isaac ... (je m'égare).



mardi 18 novembre 2008

Agnus Dei


Rendez-vous pour la suite du festival de musique sacrée d'automne à Paris, avec une représentation du Requiem de W.A. Mozart et du Credo de Vivaldi donné en l'église de la Madeleine, Samedi 22 Novembre à 20H30.

Bien entendu, un compte-rendu de ce concert vous sera fait par votre serviteur.

samedi 15 novembre 2008

Cum sancto spiritu


Une brêve note pour rendre grace à Ton Koopman pour l'excellente soirée passée en sa compagnie hier à Pleyel.

A la tête du Amsterdam Baroque Orchestra, Ton koopman a donné une très généreuse Messe en si mineur de Bach.

Un moment de grace, d'une solennité toute en sourire. Le chemin vers la foi (en Bach en tout cas.).

lundi 10 novembre 2008

Le Nouveau Delerm ?


quinze chansons.

C'est le titre de son nouvel album. 15 chansons. Du Delerm, incontestablement.

Au contraire de Bénabar, qui sur son dernier opus, semble avoir perdu de son acuité narrative, Delerm, au contraire semble progresser à chaque livraison.

Textes ciselés, drôles, intelligents, qui savent tirer de l'auditeur un sourire qui fait se sentir bien. A l'écoute de ce disque, ce qui se dégage, c'est un sentiment d'équilibre aérien, fin et subtil.
"L'art de l'art, c'est quand je me sens un peu moins bête"

Quant à la production, elle est juste magnifique, totalement en phase avec le sens de chacune des chansons.

Pour les allergiques à Delerm, sa voix n'a pas changé, inutile donc d'essayer de vous y remettre. Pour les autres, il faut courir écouter en boucle ce disque, qui se déguste comme un recueil de nouvelles de la NRF.