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dimanche 26 février 2012

De la valeur travail, marqueur droite-gauche ?


La droite voudrait nous faire croire que la valeur travail serait défendu par elle seule ... et la gauche finalement, ça lui va bien, comme ça, pouf elle, elle se réserve la solidarité, la culture et la protection des saltimbanques. Foutaises ! Il n'aura pas échappé aux lecteurs d'Isaac que ces pseudos marqueurs ne sont là que pour amuser la galerie et permettent donc aux Hollande et Sarkozy de faire leur gamme devant des Zéniths et des palais des congrès galvanisés.
Mais qu'en est-il de la réalité ?
Sarkozy a en fait été le président du peuple ces 4 dernières années : mais ça n'arrange pas la gauche de le dire, ni lui de le reconnaitre. Et franchement, la valeur travail pour le président sortant, aux chiottes ! Ben oui, regardez plutôt :
On reproche assez à Sarkozy d'avoir endetté notre pays comme personne avant lui, mais pourquoi l'a-t-il fait ? Non, pas par erreur (enfin j'espère), ou bien parce qu'il serait stupide. Mais pour faire que rien ne change en France : pas de baisse des salaires des fonctionnaires, pas de baisses des retraites, pas de baisses des protections sociales : rien (ou presque) n'a été revu à la baisse en dépit de la crise et de l'effondrement des recettes fiscales. Boum, la démonstration est faite que le père Sarko, c'est un vrai gaucho ! Or, ça ne l'arrange pas ; ben oui, il est UMP, pas PS. Mais, je vous le dit tout net, c'est la même, la même, et la vérité, c'est que tous sont de gauche.
Et quant à la valeur travail ... Que ne décide-t-on pas de baisser très significativement les charges : et les salariales et les patronnales pour récompenser ceux qui travaillent et baisser très fortement le cout du travail. Ce n'est pas impossible de mettre en oeuvre ces actions, qui vaudraient mieux que de beaux discours de campagne. Mais, rien n'y a fait, n'y fait ou n'y fera ...
nm.

mercredi 22 février 2012

Du contrôle des très hautes rémunérations


Ha, la belle histoire revient. Comme elle fait très régulièrement, la question des rémunérations indécentes, des stocks options, des bonus des traders se pose encore et encore. Et tous les candidats qui ont de réelles chances d'habiter dans deux mois Faubourg St-Honoré se pâment ... ils s'indignent .... Houuuuuu
Mais les solutions ? Bidons, bidons. Alors, à ma gauche, on augmente d'un point ou deux la tranche haute de l'impôt sur le revenu : ha ben dis donc, ça va faire flipper les Carlos Ghosn qui touchent dans les 10 Millions par an ;)
A ma gauche toujours, on supprime les stocks options : complètement con comme idée tiens. Il feraient peut-être mieux d'harmoniser la fiscalité à toutes les sources de revenus ces bourricots (ça s'écrit comment bouriquot ?).
A ma droite, une idée géniale de Sarkozy : on discute la rèm' des "plus hauts dirigeants" (c'est quoi le critère ? Bon, on verra après la campagne) en AG : super, là, je bande ...
Alors, une option plus efficace pour nos amis candidats qui en fait s'agite sur un sujet hyper périphérique, mais quand on parle de ça on a pas le temps de parler d'autre chose. Donc une idée :
On crée harmonise l'impot sur le revenu sur tous les revenus : travail, revenus mobilier, immobilier.
Si on vet limiter les très hautes rémunérations :
Taux d'imposition pour les revenus > 500 k€ = 60%
Taux d'imposition pour les revenus > 750 k€ = 70%
Taux d'imposition pour les revenus > 1000 k€ = 80%
Taux d'imposition pour les revenus > 5 000 k€ = 95%

Et voilà.
Bon après, je dis pas que ça poussera à l'entrepreneuriat mais au moins ça fonctionne.
nm.

samedi 4 février 2012

De Lejaby, les errances de Pascale Clark


On connait tous l'affaire Lejaby. Une société qui parmi d'autres se voyait condamnée. Or, une fin heureuse est advenue : le groupe LVMH s'étant porté acquéreur de l'usine, les emplois sont préservés. La plupart des des observateurs se sont réjouis, à droite comme à gauche, Martine Aubry remerciant même François Fillon lors de leur débat de Jeudi soir. Il ne se trouvait que Pascal Clark et quelques furieux journalistes très très à gauche pour trouver quelque chose à y redire.
Outre qu'il faut être un sérieux psychopathe pour ne pas au moins se satisfaire de voir des emplois sauvés, cette séquence illustre une nouvelle fois la bêtise de l'anti-sarkozysme dont l'opposition a pu faire preuve lors de ces 5 dernières années. En effet, si les bonnes relations qu'entretiennent Bernard Arnault et Nicolas Sarkozy ont pu aider à conclure l'opération Lejaby, tant mieux !
Quant aux suspicions des grincheux, est-il bon de rappeler que si un secteur se porte bien, c'est le luxe et l'artisanat made in France, en confère justement le bonne santé du groupe LVMH. Aussi, ce n'est que logique que le savoir faire Lejaby fut sauvé et nul doute que la bonne gestion à venir devrait être bénéfique à cette entreprise.
nm

lundi 30 janvier 2012

De l'intervention de Nicolas Sarkozy



Bon, il en en pense quoi ? A chaud, comme souvent avec lui, on est sous le charme de ce maître de la communication, qui hier, je trouve, avait ajouté une corde chiraquienne à sa gestuelle, son ellocution.

Mais à froid ?


Sur la forme, c'est dommage de s'habiller tailleur pour un résultat aussi désastreux. Autant, s'agissant de la punaise Delahousse je n'attendais rien de bon (et rien de bon n'est venu ! on avait la sensation qu'il avait encore le cintre de sa veste avec lui). Blague à part, le président a voulu cette émission avec des journalistes pour l'interroger mais vous aurez noté comme moi que les questions il s'en moque ! Il a préparé ses messages et bien tant pis si ça ne colle pas aux questions posées. Bon, certes ça parait plus sympa la discussion autour de la jolie table, mais ce n'est que de façade.


Sur le fond ?

Sur le logement : bien, mais ... pas exceptionnel non plus. Stratégiquement, ça coupe un peu l'herbe sous le pied de Hollande : bien vu.

Sur la TVA : bien, mais .... très insiffisant en confère mon point de vue ici. Il fallait selon moi aller beaucoup plus loin tant du point de vue des charges patronnales que salariales, ce qui aurait permis d'adresser plus massivement la question de la compétitivité mais en plus de montrer que la valeur TRAVAIL était une valeur centrale dans un pays à 3 millions de chômeurs mais où l'épargne des ménages représentent 1700 Milliards (tiens c'est la dette) !!!!!

Sur la création d'un banque des entreprises ? Bon, j'y crois moyen, mais là aussi, stratégiquement, c'est toujours ça de moins que Hollande pourra proposer.

Et enfin, sur la création du taxe Tobin made in France : très bien.


Conclusions : la situation justifiait des mesures . Elles ont été annoncées, mais trop retenues et mais trop tard : que n'avions nous souhaité de telles annonces dès l'été 2011, voire dès la crise n°1 de 2008 : c'eut été la marque que le commandant à bord savait anticiper les prochaines échéances.



nm.

vendredi 27 janvier 2012

De la France



Alors voilà. Je suis passé aujourd'hui même place de l'Etoile. Sous l'Arc de Triomphe, un immense drapeau tricolore flottait. Et boum, le choc. Peut-être est-ce très romantique, mais j'ai pensé à la grandeur de notre pays, et bien évidemment à Napoléon. Ho, que les gricheux grinchonnent ! Je sais Napoléon, il a son coté sombre, ok, c'est bon. Mais tout de même. La grande armée, l'Europe entière pétrifiée par la puissance d'un homme qui aura su mobiliser la France comme peu avant lui. L'arc de triomphe, la colonne Vendôme ! Le soleil d'Austerlitz, je veux dire merde, il se passe quelque chose là !

Alors, j'ai aussi pensé à une France plus pacifique mais tout aussi brillante : celle des lumières, celle qui fut le berceau de l'impressionisme, du fauvisme, du cubisme. La France où se pressaient Picasso et Modigliani. Hemingway. La France des idées et de l'innovation. L'Opéra de Paris, la plus fameuse troupe de Danse du monde. La France de De Gaulle. Et je me suis dit que nos candidats manquent peut-être de souffle. Il faut du souffle. Ce pays est plein de génie et de ressources mais il est temps de refonder la grande armée, c'est la clé.


nm



jeudi 19 janvier 2012

De la TVA sociale



Voilà une idée qui me plaît bien.

Faire porter par la consommation le financement du dispendieux système de protection social français. Pas idiot, car, après tout, pourquoi faudrait-il que ce fût le travail qui finance seul les assedic, la sécurité sociale, etc.

Je pense néanmoins qu'il faut, pour que cela fonctionne, y aller franchement. Alléger très significativement les charges salariales et patronnales : cela pourrait conduire à une augmentation du salaire net de 20 % tandis que le coût pour l'employeur se réduirait d'une surcout de 40% à quelques pouillèmes.

L'objectif ? Rendre notre pays hyper compétitif. Et combattre avec une idée forte le chômage, la mère de tous nos maux.

La contrepartie ? On augmente la TVA pour financier notre système social. On peut craindre cependant que la TVA sociale future se décline en un ajustement de quelques tous petits % ce qui risquerait de ne pas créer d'électro-choc.

nm.

lundi 16 janvier 2012

De la perte du triple A, ou la nécessité de faire face




Voilà qui est fait. Plus de menace, ou d'hypothétique dégradation. Et c'est sans doute tant mieux. Car il est grand temps pour nous Français, et plus largement Européens de réagir à cette extraordinaire crise associée à la perte de confiance qu'ont les marchés quant à la valeur de nos dettes souveraines.




Et derrière cette dégradation de la confiance, il faut comprendre : perspective de croissance nulle, donc limitation des recettes fiscales versus un modèle social dispandieux. Modèle qui en France s'applique à 4,5 millions de demandeurs d'emplois, dont 2,9 millions de chômeurs au sens INSEE du terme. Nous ne sommes plus au bord du précipice : nous sommes tombés chers lecteurs.



Il est temps donc de réagir. Avec force détermination. Sans précipitation, mais sans attendre. Et sans doute nous faut-il non seulement assainir notre équilibre budgétaire, mais aussi nous faut-il imposer à la BCE obligation de prêter aux états à des taux inférieurs à ceux pratiqués envers les banques (c'est tout de même un comble que ce soit l'inverse). Mais aussi nous faut-il ponctuellement réfléchir à des mesures d'économies immédiates car indispensables : le temps du choix est mintenant derrière nous. Suspension des indemnités chômage un mois sur deux pendant un an, diminution des salaires des fonctionnaires, gel de certains budgets militaires, etc, etc., etc.



En outre, passées ces mesures populaires mais temporaires, le plus important porte sur les moyens qui permettront de rétablir la croissance. Et il faudra sans doute aller un peu au delà du "achetons français" ! Il nous faut établir des pôles de compétitivités indiscutables (à ce titre la TVA sociale, une idée intéressante). Innover, inventer, être courageux, produire, développer !



nm.

jeudi 12 janvier 2012

Du permis à point en politique

En ces temps pré-électoraux, les discussions vont bon train avec les amis, les collègues, la famille. Pour qui voter ? Ou ne pas voter !


Je défends pour ma part l'idée qu'il est impossible de voter pour Nicolas Sarkozy sur la base de certains éléments objectifs de son bilan :

En 5 ans, la France est passée de 2,220 millions à 2.900 millions de chomeurs (statistiques INSEE) : + 32 %, voilà un bon placement en ces temps de crise.
En 5 ans, la dette de la France est passée de 1200 milliards à 1700 milliards : +45 %, voilà un autre bon placement en ces temps de crise.



Bref, selon moi, ces deux chiffres suffisent à disqualifier Sarkozy. Indépendamment de tout ce que je pourrais penser de lui, en bien ou en critique. Et pourtant, ils se trouvent bien des citoyens qui pourraient voter pour lui, ce qui me semble totalement absurde.


Je propose donc le principe du permis politique à point : si vous êtes un élu, et que vous êtes pris à faire une connerie, hop, vous perdez des points !


Plus l'inffraction est grave, plus vous perdez de points. Et arrivé à 0, il vous serait impossible de vous représenter.

Exemple, 650 000 chomeurs de plus, 6 points de perdus et retrait de permis pendant 5 ans.

Augmentation de la dette de plus de 100 milliards par an pendant une législature, idem !

etc, etc.



Au delà de la gentille provoc', le principe me semble sain.

A méditer.


nm

vendredi 23 décembre 2011

De la grève des agents de sureté des aéroports

"Houai, ils sont gonflés tout de même !"
"Tout le temps pareil, ils nous prennent en otage, c'est dégueulasse !!!"

blahblahblah.


Voilà , ce qu'on entends en boucle ces jours-ci.

Sauf que dans la plupart des autres mouvements sociaux, les 'usagers' se sont toujours plus ou moins montrés, à travers le prisme des médias et des enquêtes d'opinion, favorables à la grève et solidaire des grévistes. Tiens, le prisme a changé, ou ... est-ce l'opinion ?


Bon, pour ajouter au brouhaha, on entends aussi depuis quelques jours (et je vous recommande le Libération d'aujourd'hui pour un feu d'artifice de delirium anti droite, anti sarkozy, anti gens qui partent en vacances pour Noël rejoindre leur famille c'est des cons Nöel c'est une fête de droite qui pue) :


"Sarkozy envoie l'armée pour casser la grève"

"Sarkozy bafoue le droit des grévistes et piétine le dialogue social"

blahblahblah.


Alors ? Mon point est que les uns et les autres ont totalement tort. Tu m'étonnes que les grévistes font grève au moment où ça fait mal. Et on devine l'absence de dialogue social derrière ce mouvement, et on devine aussi que ces employés sont hyper sous qualifiés et hyper remplaçables. Donc, pas de dialogue social (ben oui, on est patron, si les employés remplaçables facilement sont pas contents, ils n'ont qu'à se tirer et rejoindre les 3 millions de chomeurs français), donc . . . . grève, et on les comprend du coup, au moment où ça fait chier le français qui a les moyens, le salop, de se payer des vacances et des billets d'avion ;)


Understood ?


Et tu m'étonnes que le gouvernement a réagi. Et il ne s'agit pas de bafouer le droit de grève. Les grévistes continuent à faire grève. L'envoi de la gendarmerie et de la police consiste à faire le job que les grévistes ont laissé vacant. La question n'est pas de forcer les grévistes à reprendre le travail. Et qu'on ne nous dise pas que cela perturbe le dialogue social. Ce serait d'une naïveté touchante.


nm.

mardi 13 décembre 2011

De la candidature de Dominique de Villepin



Faut-il s'en étonner ? Ho que non chers lecteurs. De Villepin et Sarkozy, c'est un peu un duel à la Sergio Leone : Villepin balance Clearstream, il ne tue pas Sarko. Sarko élu président contre-attaque et fait tout son possible pour mettre l'ancien premier ministre au tapis. Râté, Villepin est innocenté en première instance et en appel !


Du coup, il réplique et se présente : ce sera toujours quelques dizaines (centaines) de milliers de voix en moins pour le nain (je cite). Pas de pitié, et on le comprend non ? Je suis certain que Sarkozy le comprend, il aurait fait la même chose de vous à moi.


L'intérêt de cette candidature qui a tout de même peu de chance de réellement décoller c'est que l'homme est flamboyant. Au contraire de tristounet Morin, avec Villepin, on a un centriste aux cheveux blancs qui envoie !


A suivre donc. Musique Ennio Morricone.


nm

lundi 12 décembre 2011

De la candidature de François Bayrou



Tiens, il est candidat. Pas une surprise, car à dire vrai, on le savait depuis le soir du premier tour des élections présidentielles de 2002. Et si, c'était la bonne ? Vous savez, le sampiternelle refrain, la troisième fois c'est la bonne, Mitterrand, Chirac, ... Bayrou ?



En quelques jours, d'après l'institut de sondage LH2, l'homme du sud-ouest a gagné 6 points et talonne Marine Le Pen : il est crédité de 13% tandis que la Walkyrie dispose de 13,5% des intentions de voix.



Donc, ça démarre fort. Et si c'était la bonne solution pour la France ? Au blog d'Isaac, il est tout à fait exclu qu'on puisse soutenir le président sortant. Il a en cinq an fait croitre la dette de notre pays de près de 50 % en l'aggravant de 500 Milliards d'€ : ça le disqualifie totalement.



François Hollande ? Difficile à dire.



Bayrou donc ? L'homme peut se vanter d'avoir été le premier lors de la campagne de 2007 d'avoir mis au coeur du débat publique cette question. Bon point. Le discours de l'homme au delà de cette excellente intuition est cohérent et digne. Mais il est seul, sans parti capable de dégager une majorité lors des législatives.



Est-ce finalement un problème ? Peut-être pas car ce point implique que le pays trouve effectivement une nouvelle majorité plus large et au delà des traditionnels clivages. En des circonstances aussi sérieuses que celles que notre cher et vieux pays traverse, c'est peut-être pas plus mal.



A méditer dans les prochaines semaines.



nm.

lundi 28 novembre 2011

Des vanités présidentielles



Hervé Morin, Jean-Pierre Chevènement, Christine Boutin, Frédéric Nihous, Nicolas Dupont-Aignan, Corinne Lepage, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et j'ajouterai Eva Joly.

9 candidats ayant très peu de chances de dépasser les 5% au premier tour. Alors pourquoi ?


On pense qu'en France, sans candidat à l'élection présidentielle, un parti ne compte pas. Mouaip, mais un candidat qui n'atteint pas la barre des 5 % aide-t-il vraiment son parti ?

Il ridiculise ses couleurs, plonge financièrement son organisation politique dans le marasme (les frais de campagne ne sont remboursés qu'aux candidats dépassant les 5 %).

Il s'agit de la démonstration de la professionnalisation absurde de la politique : on se présente, parce que c'est son job, sa survie politique qu'on joue dans cette élection. Au mépris du moindre recul sur les évènements.


Il s'agit finalement de vanité, je crois. Mais de vanité au sens littéral du terme s'agissant de ces dames et ces messieurs.


nm

vendredi 25 novembre 2011

Du droit de vote des étrangers



Tiens, ça nous manquait. Ben oui, ce truc là revient régulièrement. Le droit des votes des étrangers. Toujours discuté, mais jamais réglé. Pourquoi ? Je crois que c'est un sujet clivant, du coup à droite comme à gauche, on serait bien bête de s'en priver ! Comme ça on dispose d'un marqueur pour ses électeurs, ben oui, tiens, elle est bonne ...


Bon, et nous, on en pense quoi ?

Allez, le fond de ma pensée. Le droit de vote est une instance essentielle de la citoyenneté. Donc accorder le droit de vote à des non citoyens me semble être un faux sens. C'est juste une question qui ne peut pas se poser. Celle qui peut se poser, c'est celle de la citoyenneté, oui.

Quant aux objections du type : ces gens là travaillent, ils paient leurs impôts mon bon monsieur !

Sans déconner ? Bonne nouvelle, mais chère Madame, je vous rappelle que 50 % des foyers fiscaux en France ne paient pas d'impôts, alors, on leur retire leur droit de vote ?

Heuhhhhhh.

Mouaip, je trouve que c'est totalement foireux ce truc là. Donc, on fait bien de ne rien faire, histoire de s'envoyer de droite et de gauche, noms d'oiseaux et noms d'oiseaux.


nm

lundi 21 novembre 2011

Du délai de carence, de Laurent Wauquiez



"Le sujet sur cette histoire du délai de carence, c'est pas la fraude, c'est juste la responsabilisation. On comprend bien que si jamais quand vous tombez malade, ça n'a aucun impact, absolument aucun, sur, heuh, votre indemnité et votre salaire, ben le résultat quand même, c'est que c'est pas très responsabilisant."

Lauren Wauquiez sur BFM TV la semaine dernière. Andouille, et pas triple A, mais AAAAA. Ha toi Wauquiez, pas d'inquiétudes, aucun risque qu'on te dégrade. Faut bien dire que ça faisiat un petit moment qu'il m'énervait Wauquiez, mais, sans trop savoir pourquoi.

Bon, il nous avait fait une superbe sortie sur l'assistanat, cancer de la société française. Mais là, elle est bien bonne ! On peut ouvrir tous les débats du monde sur la sécurité sociale, mais quand les raisonnements n'ont ni queue ni tête, ça coince. Bah, je suis justement arrêté 3 jours, j'ai la grippe, ou quelque chose d'approchant. Je ne vois pas en quoi la modification du délai de carence me responsabilise. Pas le choix. Suis HS et contagieux !

Donc, cher Mr Wauquiez, il aurait fallu dire :

"Le sujet sur cette histoire du délai de carence, c'est la fraude, ce n'est en rien la responsabilisation."

On devrait tenir à jour un fichier des délinquants politiques, comme on veut le faire pour le suivi des délinquants sexuels, récidivistes de droits communs et autres voyous. Et bahm le Wauquiez, inelligible, trop con, trop hargneux, et le tout avec une mine mielleuse.


nm

mardi 1 novembre 2011

De la dette grecque, épilogue 2ème, courte note


On aime bien la Grèce au blog d'Isaac ! Ben oui, chaque jour, hop, on peut faire un article, du coup, plus la peine de se creuser la tête. Je voulais parler de la biennale de Venise, de bonnes adresses de trattoria de la sérénissime, de marathon ... Pas la peine, car la mode est à la moustache ! Jean Dujardin, Lièvremont et ne nouveau Socrate, George Papandréou.
Alors, hop, 100 milliards de dettes au typex, et comme le type sent qu'il ne pourra pas se faire réélire, il tente un coup de poker pour que son peuple adhère. Bon, c'est mal engagé.
Ho, j'entends les naifs, les saltimbanques, les chevelus, les jongleurs qui disent, mais c'est normal, c'est la démocratie. T'as raison ! Les Grecs l'ont d'ailleurs inventée. Mais, de mémoire, seuls les citoyens des cités avaient le droit de vote, et n'étaient grosso modo citoyen que les patriciens, qui paient des impots. Bon, ça simplifie le référendum, vu qu'en Grèce personne ne paie plus ses impots, du coup, pas la peine de s'inquiéter au sujet de ce vote.
nm.

lundi 31 octobre 2011

De la dette grecque, épilogue (pour l'instant), courte note


Bon, Dieu merci, Angela Merkel et moi avions le même point de vue sur ce sujet : les banques ont joué, et elles ont perdu. Ainsi va le business. Donc elles iront se faire voir (mais pas chez les Grecs, elle est bonne celle-là) à hauteur de 100 Milliards, montant de la dette qu'elles ne récupèreront pas.
Confère mon point de vue exprimé à l'occasion de l'article sur Michel Sardou, ça me semble totalement logique. Un bon sommet européen que celui de la semaine dernière.
nm.

mercredi 19 octobre 2011

De la finance, des banquiers, de Michel Sardou


Bon, on fait quoi maintenant ?
Je vais vous dire le fond de ma pensée : les Grecs se foutent collectivement du monde non ? Individuellement, ils sont parmi les champions du monde de la fraude fiscale. Collectivement, ils se sont dotés de gouvernants totalement nuls, qui s'enfonçaient avec le sourire dans le surendettement en truquant leurs comptes, en travestissant sans cesse la vérité.
Je comprends les Slovaques qui ont refusé de voter le plan d'aide aux Grecs. Je les comprends.
Mais, mais, mais, y a un petit truc qui me chiffonne. Les sympathiques dealers d'emprunts à taux exhorbitants, faut-il les rembourser ? Moralement, et objectivement ?
La réponse est un double non. Pourquoi ? D'un point de vue objectif, ils appliquaient aux Grecs des taux élevés car ils se méfiaient de leur capacité à rembourser : force est de constater qu'ils avaient raison ! Le prix à payer du risque. Et bien, le risque, ils viennent de faire connaissance avec. Donc, si on (Le fond d'entraide européen, donc nous autres) rembourse les banquiers, ok, mais ils remboursent les intérêts aux Grecs : ben oui, logique. Sinon, ceinture les remboursements.
Quant au point de vue morale, inutile de vous dire que ces petits fumiers de fumeurs de cigares peuvent se brosser pour que la classe moyenne européenne finance la prochaine révision de leur Ferrari.
Bref.
Ha, les banquiers .... Je les aime de plus en plus. Imaginez un instant que les postiers soient aussi compétents que les banquiers ... Aucune lettre n'arriveraient à destination. Imaginez que les ingénieurs d'Apple soient aussi compétents que les banquiers, aucune chance pour qu'ils aient pu sortir un jour un Mac Book Air, ou un Iphone. Les plombiers ? Bonjour les fuites pas réparées ? Les obstétriciens ? Augmentation immédiate du taux de mortalité lors des accouchements. etc. etc. etc.
Ces types, les banquiers, sont tellement nuls qu'ils n'ont pas été foutus de voir que la Grèce étaient exsangue. C'est quand même fort ça non ? Ils nous avaient fait le même coup avec les emprunts privés il y a trois ans : les subprimes, vous vous souvenez ? Alors quoi ? Ils ont le bac les mecs ? Le Bac G peut être pour citer Michel Sardou (c'est vrai on cite trop peu Michel Sardou en 2011).
On nous dit oui, il faut rembourser ; sais pas ; pas sur .... Et si on ne remboursait pas tiens ? Il se passerait quoi ?
Humm. Apocalypse ? Le système s'effondrerait ? Trop tard, a-t-on envie de répondre. Soyons fair play et remboursons le capital. Avec les intérêts faramineux appliqués, il y a fort à parier que le capital a déjà été payer pour bien des débiteurs. Alors soldons les comptes.
nm.

lundi 10 octobre 2011

Des primaires socialistes


Une belle réussite. Pour le PS qui a occupé l'espace politique avec qualité. Pour la politique qui s'est doté d'un processus citoyen, transparent, riche de débats. Pour le débat justement : où on constate que les débats au sein d'une même famille politique donnent lieu à des échanges plus intéressant car sans doute débarrassés de politique politicienne : on a parlé d'idées et finalement, c'est bien cela qui intéresse les Français.
Un débat qui a fait avancer un certain nombre d'idées intéressantes : la démondialisation, le refus de la pensée unique s'agissant de la crise financière, l'autorité qui doit s'imposer aux banquiers au même titre qu'aux délinquants. Un grand merci à Arnaud Montebourg qui a montré de grandes qualités pédagogiques et qui a su intéresser et convaincre de la cohérence de ses propositions. Je dirais d'ailleurs la même chose de Manuel Valls qui dans un autre genre a prouvé lui aussi sa cohérence et la diversité de la gauche. Pas mal.
Un grand bol d'air frais qui souligne un peu plus encore le manque de jugeote de l'UMP qui n'a cessé de critiquer ces primaires.
nm
PS : je peux vous dire qu'il est décidément de plus en plus difficile d'être de droite en France en 2011.

lundi 19 septembre 2011

De toute l'affaire DSK, de calomnies, et tout le reste



Chers lecteurs, vous aurez sans aucun doute noté que la rédaction du blog d'Isaac s'est refusé à tout commentaire durant "L'Affaire". Par pudeur, prudence, par incrédulité.

Celle-ci est quasiment terminée avec l'interview d'hier et l'abandon des charges qui pesaient sur l'ancien patron du FMI. Alors ?
On retiendra un traitement politique et médiatique de ce qui s'est avérée être une non-affaire détestable. Chacun, politique, média, bistrot du commerce se livrant à des déclarations où la tartufferie le disputait à la désinformation. Cette affaire devrait sans doute amener nos grands journaux (presse, radio, TV) à un examen de conscience rapide. Car le traitement fait à DSK a été indigne. Les accusations de viol et séquestration n'étaient absolument pas vérifiés, pas plus que les fuites sur un pseudo rapport médical qui aurait conclu à un viol. Pour étayer le lynchage, on a estimé qu'il fallait commenter (ou doit-on dire autopsier) la vie privée de l'homme et de son couple. Au nom de quoi ? Certes, l'exercice est distrayant mais l'acharnement a déshonorer ceux et celles qui s'y sont livrés. DSK est volage ? Bon, c'est son affaire et heureusement. Il pratique la sexualité plurielle, grand bien lui fasse, j'ai donc d'autant plus envie de voter pour lui. Je sais, on va nous dire que le privé éclaire l'action publique ? Churchill était alcoolique et syphilitique : un piètre homme d'état ?
Moi je balaie d'un revers de la main ces donneurs de leçon : que le privé le reste. Règle qui ne doit souffrir d'aucune exception.
La calomnie a donc soufflé très fort depuis 4 mois. Et elle s'est manifesté à plusieurs autres occasions, revêtant là-encore l'habit de la vérité mais, l'habit seulement. On se souvient de Luc Ferry dénonçant sans preuve un ministre pédophile (il a tu son nom mais chacun a imaginé Lang ou Douste) : bravo ! Et plus récemment le délicieux monsieur Bourgi qui arrive la bouche en coeur pour dire deux choses : "j'ai remis 20 millions $ à Chirac et Villepin ainsi qu'à l'ancien président du FN"
et .....
"je n'ai aucune preuve".
Wahou, il va falloir se fâcher non ? La meilleure des réactions à ces errements vient de Jean-Marie Le Pen dont le sens de la répartie ne s'érode décidément pas : "J'ai entendu dire que MR Bourgi faisait des passes au bois de Boulogne, mais je n'ai pas voulu le croire, car avec sa tête, il n'a pas le physique de l'emploi : il ne faut pas croire toutes les choses qu'on avance sans preuve." Pas faux.

Pour revenir à nos moutons, à savoir l'affaire DSK, je vous invite à faire ce que j'ai fait : lire le rapport du procureur. Vous le trouverez dans un numéro de L'express de fin Aout dans son intégralité. C'est passionnant. Et vous aurez tout lu en une vingtaine de minutes.


D'abord, on est étonné de la minutie du travail d'investigation de la police américaine. Ensuite, il faut bien le dire on touche du doigt le fond de cette affaire : il n'y pas d'éléments factuels permettant de poursuivre DSK pour viol et séquestration. Aucun. Qu'il s'agisse du témoignage de la plaignante, des rapports médicaux et de la police scientifique, ou de la chronologie des évènements. Rien.


On a pu souligner la violence de la justice américaine, je rendrai hommage à son efficacité où en 3 mois, le bureau du procureur qui a instruit ce cas hautement sensible a pris des décisions rapides. En tout cas, quel beau gâchis.



Quant à l'interview d'hier soir, que dire ? Et bien, je n'ai pas trouvé DSK très efficient. Certes il a fait son Mea Culpa, mais que n'a-t-il pas salué la rapidité de l'instruction (où en est George Tron aujourd'hui ? ....).



Que n'a-t-il pas relativiser les sommes incroyablement élevées des cautions que la justice américaine lui a demandé pour sa libération surveillée ? En effet, les montants des cautions dépendent des revenus et du patrimoine des accusés : aussi l'image d'une justice américaine à deux vitesses mérite-t-elle d'être rectifiée. Un travailleur smicard qui aurait été accusé des mêmes charges que DSK n'aurait pas eu à payer 5 Millions de $ de caution, mais probablement 500 ou 1000 $.



Que n'a-t-il pas relativisé sa mésaventure en regard des morts en Lybie, en Somalie ? Dommage.






Une interview nécessaire au regard de l'énorme buzz de cette affaire. Pas une interview qui lui permettra à court terme d'envisager un come-back.






nm

samedi 17 septembre 2011

Des Roms, Roumains et autres esclaves du XXIème siècle


Ha, je suis fâché. Très fâché même pour tout vous dire. Je ne veux ne veux plus être le spectateur impuissant de pratiques inhumaines qui se déroulent là, sous nos yeux, sur le champs de Mars par exemple où je fais souvent mon jogging.
Des hordes de clandestins d'Afrique noire rejoints récemment par des Maghrébins à la faveur du printemps arabe et d'une instabilité grandissante dans cette région. Armés de tours Eiffel en plastiques, d'objets de toutes sortes clignotants, ils sont la chair fraîche exploitée sous nos yeux par des trafiquants de misère. Illégaux, ils n'ont aucuns papiers, aucune couverture sociale, aucun droit. Ils sont forcés à acheter des dizaines d'objets chaque semaines à leurs geôliers. Et depuis peu, la concurrence entre les différentes bandes (Maghrébins, Africains) fait monter doucement la pression entre des individus au regard perdu. Jusqu'où ? Jusqu'à quand ? La France ne peut pas tolérer ces pratiques moyenâgeuses plus longtemps. C'est indigne et l'inaction (où l'inefficacité) de la police et de la justice fait que chacun est complice dès lors que cette situation perdure.

Et les très populaires Roumains, appelés Roms l'année dernière par le gouvernement ? L'horreur s'est invitée à la table du cynisme et de l'hypocrisie.
Car de de quoi s'agit-il ? Quiconque habite à Paris où y vient régulièrement n'a pas pu ne pas constater que là encore les forces du mal (je pèse mes mots) se sont donnés rendez-vous sur les bords de la Seine. Moi, je n'en peux plus. J'en arrive à avoir des hauts le coeur et pourtant je ne suis pas une petite nature. Les femmes qui mendient des heures durant avec de très jeunes enfants, la plupart du temps des bébés immobiles et silencieux ? Je ne peux, veux, plus les voir. Des bandes organisées, mafieuses ("Call me Lucifer" chantait Jagger) droguent de toute évidence des enfants, les déscolarisent en plein Paris, à la vue de tous, comme une insulte à l'humanité. 
Les adolescents qu'on croise en petits groupes dans le métro, sur le champs de Mars ou près de la plupart des lieux les plus touristiques de Paris ? Des enfants de 10 à 15 ans qu'on entrainent à voler à longueur de journée. Encore une fois, ce n'est rien d'autre que de l'esclavage pur et simple. Ces enfants sont privés de leur libre arbitre et de la chance d'en développer un en étant scolarisés.

Moi je dis qu'il y a urgence à décréter une Urgence Nationale sur ces sujets. Il faut aider les victimes et punir sans la moindre faiblesse les salopards qui exploitent, droguent, violentent. 

Et de vous à moi, les occupations illégales de certains terrains par des roms, et bien je m'en moque totalement. A bon entendeur.

nm.