lundi 22 août 2011

De Fellini Roma, et autres baguettes



Assez, j'en ai assez. Si je m'écoutais, je passerais mon temps à publier des articles pour dénoncer, me plaindre, grogner ... pas très positif tout ça.






Aussi, une petite parenthèse. En absolu candide de l'art cinématographique, je ne me risquerai pas à de hasardeuses analyses des qualités de Fellini Roma. Mais c'est quand même vachement bien Fellini, et celui-ci c'est du bonheur. On se régale d'un septième art qui fleurte presque à chaque image avec l'art tout court. Truculent, gourmand, beau, intelligent, drôle, humain.






Pendant ce temps là, la baguette tradition a pris 10 centimes d'Euros, boum !



nm.

jeudi 18 août 2011

De la règle d'Or


Moi, ça me fait penser aux cités d'Or, à un dessin animé, à une quête mystique. Rien de tout ça ? Pas si sur les amis.
Bon, le fond ? On inscrit une règle de retour à l'équilibre budgétaire dans la constitution, voilà ce qu'on a bien voulu nous en dire ... Hummm. Délai ? Modalités ? Pas précisé. Ok, mais l'idée générale est-elle bonne ? En un mot comme en cent, c'est sans intérêt.
Ben oui, il est interdit de rouler à plus de 90 sur les routes départementales, et pourtant, vous avez un paquet de gens qui s'en moquent. Interdit de se garer sur le trottoirs pour les scooters, et pourtant, faute de places de stationnement, ils s'y garent, mais surtout: le respect des critères de Maastricht (obligation pour les membres de l'union monétaire d'être en deça de 3% de déficit budgétaire du PIB) est-il suivi ? Que nenni Denis : tout le monde s'en cogne ! Et les Gaulois en tête. Alors voter une règle d'Or ne changera rien du tout. Ce sera une règle de plus qui pourrait ne pas être respectée.
La forme ? Le piège aux socialistes tendu par le président Sarkozy. Pas idiot. Ils n'ont pas envie de voter cette règle et on les comprend : ils ont tout intérêt à bien expliquer pourquoi pour ne pas être taxés de laxistes.
Finalement, je préfère les Vacheron d'Or à la règle d'Or.
nm.

mardi 16 août 2011

De buvette, de thermomètre, de crise de croissance en Europe


Les marchés financiers sont vilains, très vilains. Et les financiers spéculateurs, bouhhhhh.
Il faut rassurer les marchés lorsque les cors s'effondrent. Il faut interdire les ventes à découvert, c'est vraiment trop affreux. Il faut taxer les transactions financières. Oui, voilà, soyons fermes les amis. C'est le moment de leur montrer !

Mon avis ? Tout ceci est grotesque de A à Z. Totalement. Mais que voulez-vous, il s'agit de servir au public européen de l'action : donc, on gesticule.

La crise des marchés pose-t-elle un problème ? Non mon bon lecteur, à part peut-être aux spéculateurs eux-même : car lorsque les cours baissent, soyez rassurés, il y a davantage de pertes que de gains pour nos amis traders (difficile ensuite de supporter l'inflation galopante chez Brooks Brothers, Ralph Lauren ou le coût d'un verre d'eau vendu 1,5 Euro à la buvette des marionnettes du Jardin du Luxembourg). Le problème de la baisse des cours touche les gros investisseurs et les épargnants encore que ... Si ces derniers vendent c'est qu'ils redoutent des lendemains compliqués, encore plus compliqués que s'il devait conserver leurs titres en portefeuille. Humm. Mais 99% des Européens peuvent dormir tranquillement, la baisse des cours, c'est indolore pour eux.

Alors quoi ? On parle de crise de la dette publique. OK, d'ac. En quoi cela pose-t-il un problème ? Si les états devaient ne pas rembourser ou devoir ré-échelonner les remboursements comme c'est le cas des buveurs d'Ouzo. Bon.

On parle aussi de l'absence totale d'espoir de dynamisme économique en Europe. Tiens on en parle un poil moins : 0 % de croissance en France eu deuxième trimestre. 0,1 % en Allemagne, pourtant plus performant d'ordinaire que l'Hexagone sur le sujet. Ouille ça pique. Le vrai problème est là. Et les cours de bourse reflète en fait sans peu de doute cette situation. Alors qu'il y a encore quelques semaines, nos dirigeants politiques se gargarisaient de la réduction du chômage preuve de la qualité de leur politique économique, les marchés eux entamait une baisse tout à fait cohérente. Qui se matérialise par ce 0 de la nullité. Vous savez jeune lecteur, quand on est malade, on peut casser le thermomètre, la fièvre ne part pas pour autant. Et là 99% des Européens peuvent être inquiets !

Mon point de vue ? Les marchés sont plutôt dans le vrai.

Alors plutôt que de nous promener de sommet en sommet sur la régulation financière et de continuer de faire croire aux Français que notre pays a une croissance qui repose sur la consommation (on se demande comment notre déficit n'est pas pire que ce qu'il n'est), on s'attaque au problème de la croissance. Basta.

1,5 Euro pour verre d'Evian à une buvette, c'est vraiment un scandale.

nm

dimanche 14 août 2011

Des bars d'hôtels parisiens en temps de crise, le 8 au Mandarin Oriental


Ha cette crise me désole cher lecteur. Après avoir dénoncé la hausse de 10% d'un de mes fournisseurs favoris de chemises (mais pour combien de temps encore), je me fait le héraut d'une autre sinistre nouvelle : + 20 % pour les polos classiques de Ralph Lauren ... Je sais, ça laisse songeur. De vous à moi, je pense que les mecs ont craqué. Ajoutez à cela le portefeuille boursier des clients de Ralph Lauren qui a fondu en 2 semaines et vous mesurerez la détresse des classes les plus privilégiées, les premières victimes de cette crise, doublée d'une inflation invraisemblable sur les biens de première nécessité.
Bref, c'est pour tromper notre malheur que la rédaction du blog d'Isaac a décidé de se lancer dans une enquête qui va nous imposer des sacrifices, des risques journalistiques et éditoriaux qui nos conduiront sans doute au Pulitzer. Faire une étude raisonnée de l'offre en bar des hotels de luxe parisiens.
Paris est sans doute la capitale mondiale ayant la plus solide tradition dans les palaces de grand luxe. Autant vous dire que le travail sera considérable.
Parenthèse à ce sujet : le secrétariat d'Etat au tourisme, dirigé par le subtil Frédéric Lefebvre, vient de lancer un label Palace afin de rendre lisible pour une clientèle de plus en plus mondialisée l'offre d'hôtellerie de très grand standing française. Ben oui, nos amis milliardaire chinois ils ne savent pas que le Ritz c'est quand même autre chose qu'un Hilton du Texas. Bref. Notre secrétariat d'Etat a monté un jury qui a recalé .... Attention, on s'assied et on essaie de ne pas tomber de sa chaise, qui a recalé donc le Ritz et le George V. Right. Un grand merci à Frédéric Lefebvre qui peut retourner chez Zadig et Voltaire.
Fin de la Parenthèse.

Bref, étape n°1 : tester le tout nouvellement ouvert Mandarin Oriental. Mandarin Oriental, c'est une chaine d'hôtellerie de prestige ambiance Hyatt ou For Seasons. Rendez-Vous rue Saint-Honoré. Alors ?
Extérieurement, on est un peu déçu, il faut bien le reconnaitre. Façade sans grand charme. On rentre, et là, Hollywood. Pas mal du tout. Et plutôt inédit comme décor à Paris ? C'est l'architecte super star Jean-Michel Wilmotte qui a dirigé les opérations. Pas mal, à moins bien entendu d'être blasé de tout, ce qui n'est pas notre cas au blog d'Isaac. Donc, direction le bar, ou plutôt la terrasse. Magnifique terrasse. Manque de pot, derrière notre table, il y avait un espèce de bruit de ventilation, ou de je ne sais quoi. Impossible dans un palace les amis ! Bon, on est quand même au top. La carte ? Tout ce qui va bien dans ce genre d'endroit. Cocktails, des classiques et des créations maisons, du snack, champ', Whisky, des Rouquins. Mais, mais, mais, aucun conseil des jeunes serveurs. Pas de questions sur les gouts des clients, rien. Nada. Pas palace ça ! Ayant pris un Nikka sur glace, pas de soucis. Mais mon accompagnatrice avait tenter la 8ème dimension, un cocktail création maison : verdict ? Pas bon. Ha ...
Ayant fini mon excellent whisky l'un des jeunes serveurs décide de m'apporter un verre d'eau. Excellente initiative, mais pour mon malheur il se penche avec son plateau, patatras un cendrier tombe tout près de mon crâne et s'éclate à mes pieds, tandis que le verre d'eau patatras aussi mais sur mon pantalon. Pas très palace.
Pas de chef de rang pour proposer un verre ou tenter de rattraper le coup.
Bref, l'adition est demandée et se fait attendre ... attendre ... puis arrive enfin. Et on veut payer mais personne.
Alors, et c'est le bon point de ce bar, on se lève sans payer. Et personne ne vous arrête : ça, c'est palace !

Prochain épisode, la terrasse du Ritz.

nm.

vendredi 12 août 2011

De la Crise .... Encore et encore


Là, la situation devient vraiment critique. La folie boursière et la croissance française au deuxième trimestre bloquée à 0 n'étaient que les trompettes qui annonçaient l'apocalypse : les chemises Brooks Brothers ont augmenté de 10 % !
Certes, elles sont remarquables, mais tout de même ... Dieu merci le blog d'Isaac veille sur le pouvoir d'achat.
nm.

mardi 9 août 2011

De sortir de son mutisme : le retour de la crise


Deux mois de mutisme. Ben oui, très franchement, on ne peut pas dire que l'actualité la plus récente pouvait donner envie d'ajouter quoi que ce soit à la cacophonie ambiante : DSK, les Médias, les Primaires, Aubry en couv' de Match, la séquestration de Charlène et .... la crise !
Souvenez-vous, on en parle ici depuis plus d'un an :
http://newsbizz-ike.blogspot.com/2010/05/de-lausterite-budgetaire-longue-note.html

Mais que voulez-vous ...
On fait quoi ? Tiens, on se demande peut-être qui sont les prêteurs ? Il ne suffit pas de se lamenter sur l'inconscience des emprunteurs les amis, mais il faut encore se demander qui prête ?
Qui doit-on condamner ? Le junkie ou le dealer ? Héhéhé, ils sont marrants les Chinois ou les Allemands à pousser leurs petits cris "Hihihi" : Hé les gars, quand on deale auprès de toxico au fond du gouffre faut peut-être s'attendre à avoir des soucis non ? Prêter de l'argent aux US, à la France, à la Grèce ou renouveler son crédit revolving à Madame Michu c'est comme filer de la dope à Amy Winehouse.

To be continued.

nm.