dimanche 14 août 2011

Des bars d'hôtels parisiens en temps de crise, le 8 au Mandarin Oriental


Ha cette crise me désole cher lecteur. Après avoir dénoncé la hausse de 10% d'un de mes fournisseurs favoris de chemises (mais pour combien de temps encore), je me fait le héraut d'une autre sinistre nouvelle : + 20 % pour les polos classiques de Ralph Lauren ... Je sais, ça laisse songeur. De vous à moi, je pense que les mecs ont craqué. Ajoutez à cela le portefeuille boursier des clients de Ralph Lauren qui a fondu en 2 semaines et vous mesurerez la détresse des classes les plus privilégiées, les premières victimes de cette crise, doublée d'une inflation invraisemblable sur les biens de première nécessité.
Bref, c'est pour tromper notre malheur que la rédaction du blog d'Isaac a décidé de se lancer dans une enquête qui va nous imposer des sacrifices, des risques journalistiques et éditoriaux qui nos conduiront sans doute au Pulitzer. Faire une étude raisonnée de l'offre en bar des hotels de luxe parisiens.
Paris est sans doute la capitale mondiale ayant la plus solide tradition dans les palaces de grand luxe. Autant vous dire que le travail sera considérable.
Parenthèse à ce sujet : le secrétariat d'Etat au tourisme, dirigé par le subtil Frédéric Lefebvre, vient de lancer un label Palace afin de rendre lisible pour une clientèle de plus en plus mondialisée l'offre d'hôtellerie de très grand standing française. Ben oui, nos amis milliardaire chinois ils ne savent pas que le Ritz c'est quand même autre chose qu'un Hilton du Texas. Bref. Notre secrétariat d'Etat a monté un jury qui a recalé .... Attention, on s'assied et on essaie de ne pas tomber de sa chaise, qui a recalé donc le Ritz et le George V. Right. Un grand merci à Frédéric Lefebvre qui peut retourner chez Zadig et Voltaire.
Fin de la Parenthèse.

Bref, étape n°1 : tester le tout nouvellement ouvert Mandarin Oriental. Mandarin Oriental, c'est une chaine d'hôtellerie de prestige ambiance Hyatt ou For Seasons. Rendez-Vous rue Saint-Honoré. Alors ?
Extérieurement, on est un peu déçu, il faut bien le reconnaitre. Façade sans grand charme. On rentre, et là, Hollywood. Pas mal du tout. Et plutôt inédit comme décor à Paris ? C'est l'architecte super star Jean-Michel Wilmotte qui a dirigé les opérations. Pas mal, à moins bien entendu d'être blasé de tout, ce qui n'est pas notre cas au blog d'Isaac. Donc, direction le bar, ou plutôt la terrasse. Magnifique terrasse. Manque de pot, derrière notre table, il y avait un espèce de bruit de ventilation, ou de je ne sais quoi. Impossible dans un palace les amis ! Bon, on est quand même au top. La carte ? Tout ce qui va bien dans ce genre d'endroit. Cocktails, des classiques et des créations maisons, du snack, champ', Whisky, des Rouquins. Mais, mais, mais, aucun conseil des jeunes serveurs. Pas de questions sur les gouts des clients, rien. Nada. Pas palace ça ! Ayant pris un Nikka sur glace, pas de soucis. Mais mon accompagnatrice avait tenter la 8ème dimension, un cocktail création maison : verdict ? Pas bon. Ha ...
Ayant fini mon excellent whisky l'un des jeunes serveurs décide de m'apporter un verre d'eau. Excellente initiative, mais pour mon malheur il se penche avec son plateau, patatras un cendrier tombe tout près de mon crâne et s'éclate à mes pieds, tandis que le verre d'eau patatras aussi mais sur mon pantalon. Pas très palace.
Pas de chef de rang pour proposer un verre ou tenter de rattraper le coup.
Bref, l'adition est demandée et se fait attendre ... attendre ... puis arrive enfin. Et on veut payer mais personne.
Alors, et c'est le bon point de ce bar, on se lève sans payer. Et personne ne vous arrête : ça, c'est palace !

Prochain épisode, la terrasse du Ritz.

nm.

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