jeudi 25 décembre 2008

De la faillite du secteur financier


Ce à quoi nous assistons héberlués depuis plusieurs mois, la faillite du secteur financier mondial, est très certainement l'incarnation de la faillite de ses élites.

Car on semble l'oublier, derrière le système, ce sont les hommes qui ont dans leur globalité menés le monde à une petite apocalypse.

Je crois très sincèrement que celà tent à prouver l'échec des filières de sélection et d'éducation des cadres de ce secteur. Et l'echec des corporations qui tiennent le secteur dont les élites sont les produits les plus aboutis (et aussi les plus incompétents !) des sélections sus-nommées.

Je travaille dans l'indutrie des Télécoms. Aucune catastrophe semblable n'a touchée mon secteur. On ne peut pas en dire autant du secteur financier : 29, 87, explosion de la bulle internet ... (il s'agit bien là d'une crise à mettre au crédit -débit- des financiers, car d'un point de vue technique, tout a fonctionné parfaitement).

Et pourtant, l'industrie telecom est extraordinairement complexe. Ds technologies en constantes évolutions, radio, fixe, des protocoles qui communiquent les uns avec les autres à travers des réseaux multinationaux construits par des acteurs hétérogènes : des opérateurs, des équipementiers, des onctructeurs informatiques, des sociétés de conseil ... Et ça marche ! Pourquoi ? parce que les réseaux et les services sont conçus, déployés, administrés par des professionnels parfaitement sélectionnés et formés. Parce qu'ils ont bâtis une profession surveillée par des agences nationales et internationales qui régulent et organisent la profession. Parce que ces ingénieurs sont des supers pros. Et oui.

Un exemple. Avant de connecter un nouveau service telecom (genre TV sur iPhone), on pense son architecture, on le développe et on le teste. On vérifie que ça fonctionne et que son introdaction sur les réseaux du monde entier ne va pas mettre la panique. Cher lecteur, c'est la base.
Et bien nos financiers, eux, de toute évidence ne se posent pas ce genre de question lorsqu'il s'agit de lancer des dérivés de subprime ... Quant à leurs instances de régulation et de surveillance ? Nulles.
No comment. Ces types sont mauvais, et ont mis en place un système qui fonctionne suivant des règles établies en dépit du bon sens. Et je pense très sincèrement que cela met en lumière des carences béantes sur des étblissements comme la LBS, HEC, Harvard et autres institutions de l'enseignement qui a conduit à nous formé des élites bêtes à manger du foin (et je vous passe mon avis sur les MBA ...)

lundi 22 décembre 2008

De la passion des montres

C'est l'amour irraisonné des belles mécaniques suisses qui semble étayer les accusations de malversations financières qu'on prête à Julien Dray depuis quelqes jours.
Dray, possesseur d'une Patek à grande complication en platine, ça le fait ...
Messieurs les journaleux, et autres pères la morale, Isaac soutient pleinenement ce bon Julien. Il m'était déjà sympathique, mais là, franchement, de quoi parle-t-on dans cette affaire ?
D'artisanat traditionnel de la vallée de Joux ? De garde-temps d'exception ? Du rapport au temps si cher à François Mitterrand ?
Celà vaut bien quelques commissions qui de toutes façons auraient été dans d'autres poches et auraient financé quoi ? De puissantes et pollantes voitures ? des femmes de petites vertues ? de la drogue ? Des armes ? ....

Julien, je suis avec toi !

dimanche 14 décembre 2008

De la dernière exposition de Julien Beneyton


Adresse : Galerie Olivier Robert, 19 rue Mazarine dans le 6eme à Paris

jusqu'au 10 janvier.


Le communiqué de presse qui présente la dernière exposition de ce jeune artiste parisien évoquait un parallèle entre son travail et Van Eyck (que j'adore). En le lisant, pour tout vous avouer, j'étais assez réservé. J'attendais donc avec impatience de me rendre à la galerie Olivier Robert pour juger "en vrai" des nouvelles créations de cet artiste dont j'avais beaucoup aimé le travail lors du salon du dessin contemporain. Et dont j'adorais les toiles mais que je n'avais vu qu'en reproduction (livre, web).

Il faut y aller. C'est vraiment exceptionnel. Magnifique. Et en étant sur place, j'ai compris la comparaison Van Eyck et les primitifs flamand. Et j'y souscris totalement.

Mais cher lecteur (au singulier au regard de ma faible fréquentation), ne retiens qu'une chose de cette note : j'adore vraiment le travail de cet artiste, et je te recommande vraiment d'y aller.

En revanche, impossible d'acheter une toile, elles ont déjà toutes été vendues : il reste néanmoins quelques dessins dont l'ambition est certes plus modeste mais qui valent le détour.

vendredi 12 décembre 2008

hallelujah, de la soirée au théatre des champs ...


Mardi 08 décembre, 20h00.

Date notée en gras dans mon agenda : pour le dernier concert de l'année du festival de musique sacrée de Paris, un concert en feu d'artifice ; Le Messie de Haendel par la formation The English Concert.

Un soirée exceptionnelle. Tout était au rendez-vous ; l'avenue montaigne ornementée de ses décorations de Noel, Edith Cresson que j'ai croisée au momentde prendre ma place, l'espace du théatre des champs, et bien entendu, la musique.

Je suis un fan de l'oeuvre, ça je le savais déjà, mais l'interprétation de la formation anglaise m'a laissée sans voix. EXCEPTIONNEL.

Un conseil, courrez au prochain concert donné à Paris par cet ensemble spécialiste de musique baroque.

J'ai même eu la chance d'avoir après l'entracte une voisine d'un immense charme, ambiance parisienne très chic, très mondaine, très élégante ... Bref, ambiance pub pour le parfum Allure ... Ah Paris, la ville lumière. Chère voisine, si tu lis ce blog, je portais un costume bleu marine, chemise blanche à col boutonnée (ringard si c'est mal porté, très cool sinon), contacte moi ...

dimanche 7 décembre 2008

De la réforme de l'audiovisuel public


ça me dépasse totalement. Pas vous ?

Personne ou presque ne soutient cette réforme. Et le gouvernement s'entête avec une constance qui ne s'explique que par son désir de ne montrer aucune manifestation de faiblesse.

Pourquoi je ne soutient pas la réforme ?

Argument n°1 : ce n'est pas le moment.
Nous vivons l'une des crises financières les plus graves de l'histoire, alors franchement n'était-il pas raisonnable (et décent) de décaler ces discussions qui occupent une assemblée que nous préférerions tous voir plancher le plan de relance et les mesures à prendre dès maintenant.

Argument n°2 : pour le processus de nomination du patron de France Télévision.
Suite à la réforme, il sera nommé en conseil des ministres, autant dire par le président qui sera donc son patron direct. Welcome back to the ORTF. Invraisemblable.
Alors, bien sur, on nous dit au gouvernement que, et bien, cela met fin à une hypocrisie, que cela rend plus claire une situation qui ne l'était pas totalement, que déjà aujourd'hui, le patron de France Télévision est indirectement subordonné au président car nommé par le CSA, qui dépend du gouvernement indirectement. Donc, comprenez-vous bonnes gens, on simplifie. Plus d'hypocrisie on vous dit ....
Hey, les mecs, on se réveille. Plutôt que de mettre fin à l'hypocrosie d'une situation plus ou moins claire en la rendant totalement limpide mais aussi inacceptable dans une démocratie mature, faites votre job et rendez indépendante la télévision publique ; certes soumise au contrôle d'un haute autorité type CSA, certes cliente des cahiers des charges co-discutés avec le ministère de la culture mais certainement pas hiérarchiquement dépendante de l'exécutif.

Argument n°3 : je réfute la suppression de la publicité.
Ok, on attend de la télévision publique qu'elle remplisse une fonction particulière. Alors, établissons un cahier des charges contractuels discuté non seulement par le gouvernement mais aussi par d'autres acteurs de la vis sociale française qui dictera clairement les prérogatives du service public. Très clairement.
Ensuite, que les annonceurs se positionnent. S'il souhaitent faire de la publicité qu'ils le fassent. S'ils trouvent au contraire que les programmes sont trop élitistes, ont une audience trop faible ou que sais-je encore, qu'ils s'abstiennent. Mais pourquoi se priver de plusieurs centaines de millions d'Euros ? Pourquoi ?
Je ne le comprends pas, d'autant moins ces jours-ci.

lundi 1 décembre 2008

Born again in Italy


Où un dimanche après-midi au coeur de la renaissance italienne.

Isaac a donc testé pour vous l'exposition Mantegna au Louvre qui se termine début Janvier.

Et je ne peux que vous recommander de vous y précipiter, d'abord pour découvrir la peinture (et les magnifiques gravures) d'Andrea Mantegna mais aussi pour plonger au coeur de la renaissance italienne de la seconde moitié du 15eme siècle.

Une fois de plus, la preuve est faite que l'art doit autant à l'élan crétif et didactique des curateurs que des artistes eux-mêmes. REUSSI. Et le dialogue entre les deux beaux-frères Bellini et Mantegna
est parfaitement illustré (même un béotien comme votre serviteur s'y est retrouvé).


L'art de Mantegna mérite vraiment qu'on s'y attarde, avec une mention toute spéciale à son Saint Sébastien de Aigueperse et à sa sainte famille (oeuvre très tardive mais absoluement bouleversante).

Seule remarque, au dimanche, très (trop) fréquenté et donc assez inconfortable, je vous recommande les nocturnes en semaine.