jeudi 29 avril 2010

De Liès Hebbadj, la récolte de la haine


Pour les lecteurs les plus fidèles, cela ne sera pas une surprise. A de multiples reprises, le blog d'Isaac s'est très fortement positionné contre la promulgation d'une loi anti-burqa. On retrouvera ces réflexions ici et .

Pas une surprise donc. Notre position n'a pas changé. Pas le moins du monde. Alors quand l'actualité, à la faveur d'un fait divers très secondaire (qui n'aurait jamais du quitter les colonnes de Ouest-France, 15ème page, rubrique "Faits divers" justement), fait de Liès Hebbadj le hérault du droit de porter la burqa, on est tout de même très mal à l'aise.

Les informations contradictoires qui circulent à son endroit ne permettent pas de se faire à ce jour une idée très précise sur les faits. Mais de toute évidence, il s'agit a minima d'un très sale type. Ca saute aux yeux.

Résultat. Voilà une affaire qui provoque au café du commerce la stigmatisation accrue de l'Islam, donne du grain à moudre aux anti-burqa, et risque de voir les modérés et les défenseurs de la liberté religieuse prendre une posture de défense du sale type.

Bref. Pas bon du tout.

nm.

mardi 20 avril 2010

De la réforme des retraites (3)

Un peu d’humour pour commencer, ça ne peut pas faire de mal…

Les chiffres impressionnant des prévisions de déficit cumulé des retraites d'ici 2050 sans recettes nouvelles ont été largement relayés dans la presse ces derniers jours : 2 600 milliards d'euros. Vertigineux bien sûr, les milliards volent au dessus de nos têtes, comme lors du sauvetage du secteur bancaire, et l’on serait tenté d’en rester là : panique à bord…

Comparons maintenant au PIB cumulé sur la même période : de l'ordre de 120 000 milliards d'euros (avec toujours la même hypothèse de croissance modérée à +1.7% par an). Ce déficit cumulé revient donc finalement à 2.2% de PIB cumulé sur la même période. C’est beaucoup, mais relativement, ça fait déjà moins peur. On a peut être le temps d’y réfléchir un peu plus ?

Le dernier rapport du Conseil d'Orientation des Retraites donne dans toutes ses hypothèses (effets de la crise à moyen terme, croissance, taux d'emploi) un besoin de financement annuel du système de retraite de l'ordre de 1.7 à 3% de PIB.

Un autre ordre de grandeur à mettre en relation : depuis les années 60, la part du PIB allant aux salaires (charges sociales incluses – sécurité sociale, cotisations retraites…) a fortement varié dans les 50 dernières années : elle est globalement passée de 62% dans les années 60 à un pic de 67% au début des années 80 pour décroitre dans les années 80 et se stabiliser autour de 58% jusqu'à aujourd'hui.

Ce ratio n'est pas suffisant bien sûr pour faire une analyse fine d'où va la richesse produite (on peut avoir un ratio stable globalement mais qui cache en réalité un enrichissement seulement d'une partie de la population au détriment d'une autre – comme aux états unis par exemple) mais ses fluctuations dans le temps montrent que des rééquilibrages sont possibles sans mettre en péril l’économie du pays.

Le débat actuel organisé par le gouvernement semble écarter systématiquement la possibilité de hausse des cotisations pour ne se concentrer que sur l’âge de départ, la durée de cotisation, et le montant des retraites… Tout serait déjà écrit… Le mouvement inéluctable… La rédaction du Blog d'Isaac est unanime sur le sujet : ne nous prenez pas pour des cornichons !

Allons même plus loin : si la part des salaires et charges sociales dans le PIB est historiquement basse aujourd’hui, il faut garder en tête que la France est un pays riche qui a les moyens d’une politique sociale de haut niveau. Et nous parlons seulement ici de rééquilibrage, pas de révolution… Les progrès technologiques passées, apportant des gains de productivité substantiels, ont souvent été synonymes de chômage pour des profits accrus. Pourtant ils constituent une chance immense de progrès pour les hommes : par la réduction de leur peine, par un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle (réduction du temps de travail), etc...

Mettre ces progrès au service d’une meilleure satisfaction des besoins des hommes à tous les âges de la vie : c’est un choix politique.

df.

lundi 19 avril 2010

Des Cocottes de Christian Constant, rue St Dominique, dans le septième


Christian Constant devait aimer le monopoly étant enfant. Car l'ancien chef du Crillon (passé, excusez du peu par Ledoyen et le Ritz) a mis 4 Hôtels rue St-Dominique. le Café Constant, les Cocottes, le Violon d'Ingres et les fables de La Fontaine, c'est lui !

Bref, incontournable entre Bosquet et La Bourdonnais.

Les Cocottes donc. Ambiance comptoir, tables hautes, déco épuré. Ok. Pas de téléphone, donc pas de réservation possible. Tiens, c'est pas mal ça, parce que devoir planifier ses envies quand on habite Paris, c'est pas franchement réjouissant, pas très "spontané".

Accueil et service ? Impec. Pro. Et ce qu'il faut de cordial. Bon. Et l'assiette ? Pas d'assiette, mais des caquelons, des cocottes "Staub" comme chez nos grands-mères. Magnifique. Pas chichiteux comme le décor aurait pu nous le laisser craindre (l'accueil nous avait rassurés). C'est vraiment bon. Et la carte est très originale par son évocation d'un passé mis au gout du jour avec beaucoup de respect. Terrine ? Top ! Pommes de terre fourrées au pied de porc ? Fatal ! La daube de ma voisine ? Elle avait aussi fière allure. Et bonne idée, on accompagne tout ça d'un Bandol rouge. En pichet. Vous connaissez beaucoup d'adresse qui proposent ce vin ? Pas tant que ça à bien y réfléchir. Bien vu Mr Constant.

Bref. Il faut y courir dès lors que l'appel du ventre se fait entendre.

Et les tarifs ? 70 € à deux, 2 entrées, 2 plats, 1 Dessert, eau minéral et vin.
Du bonheur.

nm.

dimanche 18 avril 2010

Des classiques masculins, n°2, la chemise blanche Button-Down


Pour ce deuxième billet concernant les classiques masculins du vestiaire, nous vous proposons de nous pencher sur la chemise blanche Button Down, ie. à col boutonné.

Voilà vraiment une pièce remarquable et indispensable car tout à fait polyvalente. Mais elle se doit d'être impeccable.

On la portera aussi bien sur une paire de jean's, sur un pantalon de type chino, avec un costume ou avec ... ce qui vous plaira !

Si vous la portez avec un costume, d'aucun vous recommanderont de vous abstenir de porter une cravatte, d'autres (dont je suis) vous diront qu'avec ou sans cravatte, la button down c'est du bonheur.

On pourra aussi la porter col ouvert avec ses boutons de col déboutonné, à la Agnelli. Classieux mais peut-être un peu casse gueule quand on ne possède pas Fiat.

Mais auprès de qui se la procurer ? L'offre est vaste, très vaste, c'est pourquoi un petit conseil s'impose. Brooks Brothers. A Paris, on ira Rue St Honoré pour se procurer le précieux objet.

Sachez par ailleurs qu'en portant du Brooks, vous rentrerez dans l'histoire, en portant les vêtements d'un marchand qui a habillé Kennedy, Agnelli, Chirac (!) et qui aujourd'hui encore fournit certaines pièces à Obama. Par exemple Ben Bernanke (président de la FED) est magnifique n'est-ce pas ? Et il démontre que la cravatte (Brooks elle aussi d'ailleurs) se marie à merveille avec la button down.

nm.

samedi 17 avril 2010

De dénoncer ou pas des criminels lorsqu'on est journaliste


Très récemment, une polémique assez virulente a eu lieu à l'occasion de la diffusion sur France Télévision d'un numéro des "Infiltrés" consacré aux réseaux pédophiles.

Petit rappel.
Les infiltrés est un magazine d'investigation qui repose sur l'infiltration (!) de journalistes qui enquêtent sans faire état de leur carte de presse, en caméra cachée. Des infiltrés qui filment à l'insue des individus "étudiés".

Très récemment donc, un numéro consacré à la Pédophilie a défrayé la chronique. En effet, suite à cette enquête, certains des journalistes infiltrés ont pu rencontrer des pédophiles en activité. Qui leur expliquaient leurs intentions de pousuivre leur sinistre chasse, tout en étant très précis pour certains s'agissant des cibles qu'ils avaient dans leur ligne de mire. Des agressions étaient imminentes.

Les journalistes, à l'issue de cette enquête, ont rencardé la police. Celà a donné lieu à plus de 20 arrestations.

Et c'est à ce propos que le débat a fait rage. Opposant ceux qui considèrent que les journalistes doivent absolument protéger leurs sources aux ... autres.

Robert Ménard, ancien président de RSF, est l'un des tenants les plus radicaux de cette première posture. Il a défendu becs et ongles le respect d'un comportement modèle du journaliste qui n'a pas à donner ses sources, aboyant sur tous ceux qui ne sont pas de son avis. Et rappelant avec fierté (on se demande pourquoi) qu'en Suède, selon leur législation, ce sont les journalistes qui auraient été écroués. Ok, et depuis quand la Suède doit-elle être considérée comme un étalon législatif et moral ? Ce Robert Ménard est totalement à la dérive.

Et les autres.

Les autres sont divisés en deux groupes. D'abord, il y a ceux qui considérent que le journaliste est aussi un homme. Et que sa conscience ne peut pas se plier à certaines règles, aussi déontologiques soient-elles, au regard de circonstances exceptionnelles. L'agression d'un enfant faisant partie de toute évidence de ces circonstances.
Nous faisons sans doute partie de ce groupe à la rédaction.

Mais surtout, il y a ceux qui constatent que dans cette affaire, la déontologie est totalement respectée. En effet jamais les enquêteurs ne se sont présentés comme journalistes. Donc aucun contrat "moral" n'a été passé avec les individus qu'ils dénonceront, comme c'est parfois le cas.
Nous sommes totalement en ligne avec cette vision de l'affaire à la rédaction.

nm.

vendredi 16 avril 2010

De la réforme des retraites


Comme tout à été dit et que l'actualité est très riche s'agissant de ce sujet :



Le débat continue.

Mais une chose est certaine. Allongement de la vie n'est pas égal à augmentation des cotisations salariales, n'est pas égal à report de l'âge légal de départ à la retraite. Non.

On peut baisser les pensions, on peut taxer le capital, on peut mettre en place une taxe carbone sociale, on peut taxer les produits fabriqués en Chine. Bref il faut réfléchir en repartant de la feuille blanche. La politique, c'est ça.


nm.

mercredi 14 avril 2010

Du bar Hemingway, de 4 Raspberry Martini, courte note


Parmi tous les bars parisiens, le bar Hemingway occupe sans aucun doute une place à part. Niché à l'une des extrémité du palace parisien le Ritz (coté Cambon), il célèbre par son décor, son ambiance et son nom l'un des plus célèbres hôtes de l'hôtel, Ernest Hemingway, grand buveur devant l'éternel.

Ce qui vaut le détour ? Les cocktails ! Le taulier, Colin Field, jouit d'une réputation très méritée pour son sens de l'accueil et ses créations, parfois machiavéliques. Au premier rang desquelles : le raspberry martini. OVNI du monde du cocktail, ce breuvage est une sorte de bombe H. Une expérience totalement folle qui mêle la douceur de la framboise et un mix de vodka et de napalm.

Record : 7 dans une même soirée, détenu par un Lady ... Au sein de la rédaction, nous sommes parvenus à 4, ne reculant devant aucun danger pour faire avancer le journalisme d'investigation.

Violent !

nm.

samedi 10 avril 2010

De Marko Velk, exposé par la galerie Eric Mircher, rue St Claude à Paris



Marko Velk est le fils de son père. Vladimir Velicovic pour ceux qui l'ignoreraient. Son père est un artiste remarquable. Et son fils depuis 1 an ou 2 a tué le père. Comme ont peu en témoigner ses deux expositions à la galerie Mircher ou ses travaux présentés dans différentes foires (Volta, Slick, ArtParis ...).
L'exposition "Il y a quelque chose dans l'air" est une remarquable réussite. Elle déploie toutes les qualités de Velk. Un dessin magnifique à la fois très respectueux d'une tradition classique et très personnel.
Des compositions qui font que ses oeuvres pourraient répondre à la question: "Ca ressemble à quoi le bon art contemporain ?"
Ca ressemble à des collages, un montage d'idées sur la toile. Ca ressemble à des cadrages en rupture de l'art classique. En confèrent les oeuvres "Spleen" ou "Cortex".
Ca ressemble à des oeuvres qui ont quelque chose à dire. Qui posent des questions, et qui de toute évidence apportent parfois des réponses. L'humanité, le spleen donc, la spiritualité. Et j'ai le sentiment que Marko Velk ne donne pas dans la facilité. Les questions posées et les réponses rendues sont à la fois intelligibles et intelligentes.

A voir, 26, rue St Claude dans le troisième à Paris.

nm.

vendredi 9 avril 2010

De mettre en scène – l’homme cirque

Tout commence par un petit tour qui en dit long. Un petit tour sur soi, en équilibre sur un pied, les mains occupées à enfiler et lasser une chaussure et le regard tout sourire fixé vers le public. Ça ressemble à un gage pour un pari perdu mais ça tient en haleine un chapiteau et ça déclenche un tonnerre d’applaudissement à la fin. C’est du cirque, voilà tout.

Au temps des mondes virtuels et des réalités augmentées, le matérialisme forcené de David Dimitri est offensif. Son spectacle n’est pas une série d’images que l’on admire confortablement assis dans ses habitudes comme devant son téléviseur (les fauves, les chevaux, le clown…) mais plutôt une succession de frissons et d’émotions, que seuls les ah et les oh savent délivrer. Ce n’est pas un cirque qui nous rappelle notre enfance, c’est un cirque qui rappelle au galop la simplicité de l’enfant en nous.

On assiste émerveillés à un numéro équestre sur cheval de bois, un saut périlleux avec accordéon, une danse sur fil de fer et trompette. L’artiste joue, s’amuse, et le plaisir est partagé. La tension aussi. Lorsqu’il nous fait partager son angoisse face au numéro. Ici la matière est réelle et les corps chutent. Le sac lourd sur la bascule. L’acrobate de son fil. Rien ne nous est épargné.

Pourtant c’est un spectacle merveilleux de voir cet homme cirque se battre contre l’apesanteur et s’envoler dans les airs à plusieurs mètres au dessus de nos têtes. Tantôt par une bascule. Tantôt par un canon. Parfaitement mis en scène, la musique à suspense, la combinaison, la mèche enflammée, la fumée… Le claquement qui fait sursauter et l’homme canon propulsé droit devant, se rattrape au vol à une corde et rebondit sur la toile du chapiteau. Extraordinaire.

Le final est grandiose : par une ouverture dans le toit du chapiteau, le fil-de-ferriste sort à l’extérieur et se transforme en funambule. Le public le suit au dehors et dans la nuit, à plus de 13m de hauteur, l’homme et son balancier s’avance lentement. Pas un bruit dans la ville. Les mètres parcourus paraissent des kilomètres et l’on frémit à chaque pas si haut, si loin. Enfin, les applaudissements explosent lorsque l’artiste arrive à son point culminant.

Cesson-Sévigné a choisi de développer les arts dans la ville et l’on comprend ici l’intérêt du projet. Lorsque l’artiste redescend et se réfugie sous son chapiteau après avoir salué son public, il nous laisse ensemble dans la ville familière. Habitée soudain des rêves et de nos yeux grands ouverts.
« Le monsieur, il attrape les étoiles » m’a dit l’enfant à côté de moi. Vous aviez de la chance ce soir, David Dimitri, vous marchiez au milieu des étoiles. Et pour les spectateurs qui ont levé le nez grâce à vous, ce sont maintenant ces étoiles qui habitent la ville.

df.

jeudi 8 avril 2010

Du pourquoi de la rumeur, courte note


On s'est interrogé ici même sur le pourquoi du relais médiatique massif des rumeurs dont on ne reparlera pas.

Le blog d'Isaac a consacré deux notes au sujet : Audience multipliée par deux en deux jours.

Alors à l'échelle de Libé, du Figaro, de Canal+ ... no comment.


nm

mercredi 7 avril 2010

Des rumeurs concernant le couple présidentiel , suite, revue de presse du 07/04/2010, journal Libération


Par le plus grand des hasards, Libération titre sur la rumeur et analyse le phénomène et particulièrement sa mse en scène par l'Elysée.

Bien foutu. A lire.

A la rédaction du Blog d'Isaac, on vous met tout de même en garde sur le papier de Antoine Guiral, en page 3. A lire avec esprit critique. En effet lorsque le journaliste évoque s'agissant de la présidence "l'argent qui coule à flot de Dubai à Neuilly, en passant par New-York, ... ou ce séjour mexicain chez un présumé narco", on est dans la non-information et même pas dans l'article d'opinion.

nm.

Des rumeurs concernant le couple présidentiel, courte note


Une courte note. Pas plus. Parce que très franchement, les rumeurs de coucheries :

1. En soi, c'est amusant, mais ça ne nous intéresse pas plus que ça.

2. Elles nous laissent totalement indifférent s'agissant de se fonder un avis sur la politique gouvernementale.


Mais, ce qui nous gêne, c'est tout le ram dam autour de cette affaire. Les médias qui relaient ces sujets sont-ils devenus fous ? Et Sarkozy, qui prend un avocat et somme un de ses plus proches conseiller, Pierre Charon, d'occuper l'espace médiatique pense-t-il vraiment que le sujet vaille la peine d'y dépenser de l'énergie ? Il faut croire que oui.
Cher monsieur le président, au risque de vous décevoir, cette histoire, donc nous indiffère. Inutile de gesticuler à ce propos. Et au travail !


nm.

lundi 5 avril 2010

Des classiques masculins, la Weston 180


Le blog d'Isaac inaugure ici une nouvelle rubrique. Avec une série sur les classiques masculins, notre modeste ambition est de rappeler à nos lecteurs quelques fondamentaux de l'élégance masculine.

Souliers, chemises, vestes, chaussettes, parfums, montres, ... les rubriques et conseils seront variés. Bien entendu, notre ambition n'est pas d'être péremptoire mais d'ouvrir le dialogue. Nous espérons donc être une source d'idées, d'impertinences classiques dans un monde où la mode se démode aussi vite que les saisons se succèdent. Notre ambition n'est pas de concurrencer des blogs aussi pointus que ASW ou le Chouan : nous restons un blog généraliste.

Pour inaugurer cette rubrique, il nous fallait un grand, un très grand classique. La Weston 180 en est assurément.

La quintessence du mocassin. Celui qui est copié part toutes les autres manufactures. On privilégiera donc l'original aux copies. Le modèle 180 a été créé par le fondateur de l'illustre manufacture créée en 1891 à Limoges.

On rappellera à cette occasion que Weston est une marque française, possédant sa tannerie et ses propres ateliers et qu'elle tire son nom anglo-saxon de la ville de Weston aux US. C'est là qu'Eugène Blanchard, fils du fondateur, partira étudier les nouvelles techniques de cousu de semelles.

Ce mocassin donc, chaque homme devrait l'avoir dans sa garde-robe. Pour accompagner une paire de Jean's, un costume très classique ou même un bermuda. La classe et le style tous terrains !


nm

dimanche 4 avril 2010

De l'Exposition "Vanités" au musée Maillol


L'exposition "Vanités" que le musée Maillol présente se tient jusqu'au 28 Juin. Voilà une magnifique et rafraichissante exposition.
Son thème et son propos sont des plus simples. Vanité face à la mort incarnée par des crânes déclinés anti-chronologiquement, de Damien Hirst à l'art pompéien.

Il faut aller au musée Maillol.

Parce que le propos est clair. Ce qui est bien agréable lorsque souvent les curateurs se perdent en intellectualisteries bien obscures.

Parce que le voyage dans le temps est réussi. Efficace et réussi.

Parce que l'accrochage est réussi. Certaines salles, je vous le promets, sont de réels petites merveilles (De la Tour, Zurbaran, Caravage !).

Parce que la sélection d'artistes et d'oeuvres est magnifique. Allez-y si vous voulez voir ce qui se fait de mieux dans l'art contemporain actuel .Peut-être que je m'enthousiasme un peu trop, mais jugez plutôt : Damien Hirst, Basquiat, Baselitz, Yan Pei-Ming, Penck, Ernest Pignon-Ernest, Richter, et mes très chers frères Chapman qui voient deux pièces remarquables présentées ici... Pas mal non ? Et les oeuvres choisies sont très belles.
Pour la sélection moderne, le casting se défend de belle manière. Braque, Cézanne, Picasso, Buffet, Nadar ...
Quant au classique, on se régalera du François de Zurbaran, le chef d'oeuvre de l'exposition.

Il faut y aller surtout parce que cette exposition donne de la pêche. C'est ça le propos essentiel. L'art présenté ici donne le sourire.

nm.

Du Clos Charlé, Givry 2007 Premier Cru, Domaine Mouton, courte note


Une très brève note en ce Dimanche de Pâques. Pour saluer un miracle ! Dieu sait si le millésime 2007 n'est pas forcément le meilleur s'agissant des Bourgognes rouges.

Alors, quelle merveille que ce Clos Charlé. Givry 1er Cru 2007 de la maison Mouton.

Magnifique.

nm.

samedi 3 avril 2010

De la revue de presse du 03 Avril 2010, la une de Libération


"Faut-il changer de Pape ?"


Libération a donc opté pour cette Une en ce 03 avril, Samedi Saint. Fête la plus sacrée des Chrétiens et des Catholiques.

Une provocation de plus qui s'ajoute au flot de critiques tous azimuts qui se déchainent à l'endroit du Saint Père. Des critiques, qui une fois de plus, viennent d'horizons qui ne devraient pas se soucier de la conduite de l'Eglise. Pourquoi ? Parce que ces critiques viennent de groupes laiques, ou anti-cléricaux : le journal Libération, des groupes de Gauche, des assocaition Que ne préoccupent-ils pas de sujets qui les concernent ?

nm.

jeudi 1 avril 2010

D'une excellente adresse de fromager affineur, Chez Cantin dans le septième arrondissement


Pour tous les amateurs d'excellents fromages, on recommandera très vivement de rendre visite à Marie-Anne Cantin 12, rue du Champ de Mars dans le septième à Paris.

Maison créée dans les années 50, Cantin est aujourd'hui l'un des fromagers-affineurs les plus réputés de France. Car Cantin n'est pas simplement un fromager, mais bien un affineur. Les fromages sont "élevés" dans les caves de l'artisan.
Isaac se devait d'essayer. S'agissant de l'Ami du Chambertin, M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E ! Et du petit plateau composé suivant l'humeur de la maison re-magnifique : un Lyonnais, un demi-camembert et une merveille de bleu d'Auvergne.
Et les prix me direz-vous ? Pas forcément plus cher qu'ailleurs, il n'y donc aucune raison de ne pas se faire plaisir.

nm.