Affichage des articles dont le libellé est Isaac Magazine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Isaac Magazine. Afficher tous les articles

samedi 5 novembre 2011

De Hélène Darroze à Paris


Voilà, on y est allé. Ca faisait un petit bout de temps qu'on avait envie d'essayer et curieusement, ça avait failli se faire pour la première fois à Londres et puis finalement non ; et oui, car la chef française tient les chaudrons du Connaught, institution de Mayfair.
Alors ? Encensée, doublement étoilée puis rétrogradée à un seul macaron en 2010 par le juge Michelin, on entend tout sur Hélène Darroze.
Je vous le dit tout de go, on a passé une excellente soirée. Jambon noir de Bigorre, Huitres au caviar, Fois Gras cuit au vin doux, velouté de potimarrons et ses ris de veau, homard bleu de bretagne et sa truffe, chevreuil grand veneur, le cèpe, et les fromages, et les desserts ... et j'en oublie sans doute. C'est une cuisine tout simplement extraordinaire. Inspirée, engagée, qui raconte le sud ouest, qui s'articule autour de produits fantastiques. Une cuisine qui nous a fait dire des "Ho ..." et des "Ha ..." devant sa créativité et ses saveurs. Un diner qui donne le sourire.
Le cadre est en outre magnifique.
Et le service ? Pas parfait. Tiens, il a fallu demander pour avoir du champagne à l'apéritif ? Bien, à moins d'être totalement perdu pour l'humanité, ce n'est pas si grave si ? On n'est pas servi de pain dès que son morceau est sur le point d'être terminé ? Heuh, je ne suis pas si blâsé, pas grave ;)
Et les prix ? Pas pour les Grecs ! Très cher, du niveau d'un trois étoiles en province, c'est vous dire ... ça les vaut ? Sacrément !
Michelin est insensé de noter ce restaurant 1 étoile, insensé.
nm.

samedi 24 septembre 2011

De "Il Vino", restaurant dans le septième arrondissement à Paris, tonique note !


Depuis ma première fois chez Michel Bras l'année dernière, c'est la plus agréable découverte gastronomique que j'ai faite, je vous le dit tout de go.

Un concept que je connaissais mais qui pourrait ne s'avérer qu'un gadget : ici on ne choisit pas ses plats, mais ses vins et le chef décide des plats (entrée, plats et desserts) qui se marieront le mieux ensemble. Il existe même une formule où tout est mystérieux: 5 vins à déguster à l'aveugle et un menu qu'on découvre au fil de l'eau.
Alors gadget ? Non m'sieur, c'est vachement bien ficelé !
Beau ? Ouaip, c'est très cosy !
Bon ? Ouaip ouaip, une étoile michelin qui le garantit et qui est largement méritée.
Et le service, il est hautain ? Ben non ! On a droit à un service souriant de jeunes gens de toute évidence passionnés. Une super soirée garantie. Et accompagné d'une Parisienne très séduisante ce soir là, voilà qui ajoute encore au plaisir des sens.

Moralité ? On s'y précipite, d'autant que c'est à coté de chez vous, chers lecteurs, puisque Boulevard de Latour-Maubourg.

nm

mardi 13 septembre 2011

De manger japonais à Paris, le Benkay, quai de Grenelle dans le 15eme arrondissement de Paris


Encore des vacances pour le blog d'Isaac. Et oui. Et donc encore une rentrée !

Aussi avant de s'intéresser au retour du come back de la crise, à la primaire socialiste, au marathon de Venise, à la coupe du monde rugby, à DSK, à Guerini, aux dossiers de 2012 .... allons diner japonais.
Rien de tel qu'un excellent restaurant japonais pour adoucir la rentrée.

Allez, direction le Benkay, sis dans l'ex hotel Nikko, quai de Grenelle, aujourd'hui Novotel (le groupe Accord, ça vous dit quelque chose). On passe la porte à l'étage, et on a la sensation immédiate d'arriver à Tokyo. Personnel japonais, décor raffiné, musique nipponne. Tout est à l'avenant. Votre hôte y est allé à deux reprises. Pour tester à la fois le Teppanyaki (le chef officie devant les convives attablés à un comptoir) ou le washoku (diner sur table plus classique).
C'est excellent. Simple et excellent. Une cuisine qui fait une place belle aux saveurs brutes du produit, qui s'agissant du riz parvient à définir en cuisine le gout mat : la cuisine japonaise se décrit assez bien avec les qualificatifs destinés aux arts plastiques. Et une mention exceptionnelle à la pâtisserie.
Cher ? Oui. Mais comme on a chance de vivre dans un pays prospère, on en profite.

nm.

dimanche 14 août 2011

Des bars d'hôtels parisiens en temps de crise, le 8 au Mandarin Oriental


Ha cette crise me désole cher lecteur. Après avoir dénoncé la hausse de 10% d'un de mes fournisseurs favoris de chemises (mais pour combien de temps encore), je me fait le héraut d'une autre sinistre nouvelle : + 20 % pour les polos classiques de Ralph Lauren ... Je sais, ça laisse songeur. De vous à moi, je pense que les mecs ont craqué. Ajoutez à cela le portefeuille boursier des clients de Ralph Lauren qui a fondu en 2 semaines et vous mesurerez la détresse des classes les plus privilégiées, les premières victimes de cette crise, doublée d'une inflation invraisemblable sur les biens de première nécessité.
Bref, c'est pour tromper notre malheur que la rédaction du blog d'Isaac a décidé de se lancer dans une enquête qui va nous imposer des sacrifices, des risques journalistiques et éditoriaux qui nos conduiront sans doute au Pulitzer. Faire une étude raisonnée de l'offre en bar des hotels de luxe parisiens.
Paris est sans doute la capitale mondiale ayant la plus solide tradition dans les palaces de grand luxe. Autant vous dire que le travail sera considérable.
Parenthèse à ce sujet : le secrétariat d'Etat au tourisme, dirigé par le subtil Frédéric Lefebvre, vient de lancer un label Palace afin de rendre lisible pour une clientèle de plus en plus mondialisée l'offre d'hôtellerie de très grand standing française. Ben oui, nos amis milliardaire chinois ils ne savent pas que le Ritz c'est quand même autre chose qu'un Hilton du Texas. Bref. Notre secrétariat d'Etat a monté un jury qui a recalé .... Attention, on s'assied et on essaie de ne pas tomber de sa chaise, qui a recalé donc le Ritz et le George V. Right. Un grand merci à Frédéric Lefebvre qui peut retourner chez Zadig et Voltaire.
Fin de la Parenthèse.

Bref, étape n°1 : tester le tout nouvellement ouvert Mandarin Oriental. Mandarin Oriental, c'est une chaine d'hôtellerie de prestige ambiance Hyatt ou For Seasons. Rendez-Vous rue Saint-Honoré. Alors ?
Extérieurement, on est un peu déçu, il faut bien le reconnaitre. Façade sans grand charme. On rentre, et là, Hollywood. Pas mal du tout. Et plutôt inédit comme décor à Paris ? C'est l'architecte super star Jean-Michel Wilmotte qui a dirigé les opérations. Pas mal, à moins bien entendu d'être blasé de tout, ce qui n'est pas notre cas au blog d'Isaac. Donc, direction le bar, ou plutôt la terrasse. Magnifique terrasse. Manque de pot, derrière notre table, il y avait un espèce de bruit de ventilation, ou de je ne sais quoi. Impossible dans un palace les amis ! Bon, on est quand même au top. La carte ? Tout ce qui va bien dans ce genre d'endroit. Cocktails, des classiques et des créations maisons, du snack, champ', Whisky, des Rouquins. Mais, mais, mais, aucun conseil des jeunes serveurs. Pas de questions sur les gouts des clients, rien. Nada. Pas palace ça ! Ayant pris un Nikka sur glace, pas de soucis. Mais mon accompagnatrice avait tenter la 8ème dimension, un cocktail création maison : verdict ? Pas bon. Ha ...
Ayant fini mon excellent whisky l'un des jeunes serveurs décide de m'apporter un verre d'eau. Excellente initiative, mais pour mon malheur il se penche avec son plateau, patatras un cendrier tombe tout près de mon crâne et s'éclate à mes pieds, tandis que le verre d'eau patatras aussi mais sur mon pantalon. Pas très palace.
Pas de chef de rang pour proposer un verre ou tenter de rattraper le coup.
Bref, l'adition est demandée et se fait attendre ... attendre ... puis arrive enfin. Et on veut payer mais personne.
Alors, et c'est le bon point de ce bar, on se lève sans payer. Et personne ne vous arrête : ça, c'est palace !

Prochain épisode, la terrasse du Ritz.

nm.

lundi 6 juin 2011

De "L'épicerie du Père Claude", avenue de la Motte Piquet à Paris


"Le Père Claude" est une institution. Un des QGs du président Chirac, gourmet gourmand. Aussi, on suspecte le lieu d'être hautement fréquentable, bien qu'étant situé dans un arrondissement périphérique : sur ce dernier point, pas d'inquiétude. Et rendez-vous avenue de la Motte Piquet à une petite centaine de mètres du Champ de Mars. Donc, pas de danger.
Et la bonne nouvelle, c'est que le Père Claude a tout à coté de son restaurant une épicerie qui propose quelques produits bien sympathiques. Et on signalera tout particulièrement les chipolatas et merguez maison. Une tuerie les amis. Et vous retrouverez des saucissons, une sélection de fromages savoureux .... Que du bonheur !
Et croyez moi, ça vaut mieux que d'aboyer avec la meute.
nm.

mercredi 1 juin 2011

Des classiques masculins n°8, la chaussette Gallo


Nous avions déjà l'occasion de signaler ici l'importance essentielle de la chaussette en matière d'élégance masculine.
Les détails révèlent à coup sur le goût cher lecteur, aucun doute là-dessus ! Aussi, nous vous invitons à soigner avec une attention toute particulière la sélection des chaussettes que vous portez ami lecteur.
Outre Gammarelli donc, fournisseur de sa Sainteté, je vous recommande donc la maison Gallo. Une maison lombarde hautement recommandable ! Les coupes (je vous garantis que c'est remarquable), les matières, les couleurs, tout y est à l'avenant.
Pas facile à trouver en France, rendez-vous au rez de chaussée du Bon Marché, dans le septième arrondissement, à Paris.
nm.

samedi 21 mai 2011

De "La Grande Cascade", restaurant dans le bois de Boulogne, 16ème arrondissement de Paris


Que nous dit le Michelin ? Une étoile, et les petites fourchettes rouges qui signalent un cadre particulièrement agréable. Et donc ?
Un restaurant niché à l'orée du bois de Boulogne, tout près de l'hippodrome de Longchamp.
Je vais vous faire une confidence, c'est sans doute l'une des tables les plus savoureuses de Paris. Et à midi, c'est tout simplement le meilleur plan que je connaisse : un menu menu du marché à 65 €, entrée, plat, dessert, le tout d'une qualité étourdissante. Une cuisine qui mérite totalement son étoile !
Et la cadre ? Napoléon III s'était fait construire un pavillon pour ses haltes dans le bois. Pavillon qui héberge aujourd'hui "La Grande Cascade". Avec les beaux jours, une terrasse magnifique. Et l'automne arrivant, on passera les jours plus froids et humides à l'intérieur du décor second empire.
Et le service ? Il est parfait.
Et la carte des vins, et les conseils associés ? Parfait aussi.
Bon, un point faible ? Aucun

Et DSK ? Aucune raison d'aboyer avec la meute.

nm.


dimanche 15 mai 2011

De Thoumieux, restaurant dans le septième arrondissement, Deuxième note !



Et bien oui, c'est intéressant de revenir déjeuner dans un restaurant qui nous avait emballé. Nous avions publié une note sur le sujet en septembre ici. Un superbe souvenir. Et aujourd'hui à nouveau, quel plaisir !


Calmar en entrée en mode carbonara ? Ludique, (et régressif), une entrée qui donne le sourire.


Une poularde aux morilles ? Nerveuse, racée, savoureuse ...Plein de choses à nous dire cette poularde. Elle nous explique qu'on peut-être une volailler et être légère. On l'imagine volontiers gambader dans une ferme bucolique, picorant, se balladant ... Hummm. Une petite merveille !


Et pas de dessert pour votre serviteur qui limite les calories. (Marathon, marathon)


Moralité, on a qu'une envie, réserver le premier étage qui vient de décrocher deux étoiles au millésime 2011 du Michelin.


Et DSK dans tout ça ? Présemption d'innocence aux morilles.


nm.

samedi 2 avril 2011

Des "Galopins", restaurant à Boulogne-Billancourt


Cessez donc de vous plaindre, jeunes habitants des banlieues hot : il est possible de bien manger aussi dans cette zone dangereuse du 92. Pensez donc, un département aux mains de l'UMP et du président Devedjian, un homme qui a presqu'autant d'humour qu'un dentiste allemand (tentative de blague très limite, mais qui avec un peu d'imagination peu s'avérer finalement très amusante).

Hop, rendez-vous au 17 de la rue Paul Bert. Tout près de la mairie et du métro Marcel Sembat ou Billancourt.

Le restaurant s'appelle "Les Galopins". Ambiance 11ème arrondissement, Les Galopins nous la joue façon estaminet de Ménilmontant. Et en allant sur leur site web, on comprend : ces galopins l ont aussi deux adresses à Paris, un près de Bastille et un à Nation. Je me disais aussi ....

Une salle bien sympathique, une petite terrasse pour les beaux jours et des plats avec un vrai goût de revenez-y : croquets au pied de porc, tempura, Jarret de Porc au gros haricots et chorizo, Tartes maisons et autres profiterolles géantes. C'est bien, c'est bon. Et un menu du jour au gré du marché à 15 € entrée-plat le midi qui est sans concurrence pour le quartier.

A noter dans son carnet d'adresse. Sans oublier de réserver, sinon, no way, l'adresse est bien connue des riverains qui la prennent d'assaut, entre business men aux très belles montres suisses et pubeux des agences de comms voisines.

nm.

lundi 28 février 2011

Du restaurant "Le triage", à Nanterre, bigre, et autres amusements


En ces temps troublés, me voilà parti plus loin qu'aucun autre homme du septième arrondissement n'avait jamais été. Pour échapper à l'immense tristesse du départ de MAM, seule une folle escapade en terres inconnues pouvait me redonner gout à la vie.

Nanterre. Rien que le nom fait peur. Tout à coté de de l'arrêt de RER Nanterre Université. Argueuuuuuu. (au moins, je ne pense déjà plus à MAM).

Et là, perdu au fond d'une impasse sans nom, un lieu étrange. Le "Triage". Un centre d'art qui a pris ses quartiers dans un ancien complexe industriel. Et un petit restaurant. Dans une ambiance à la Tardi, vous y trouverez des magnifiques Entrecôtes grillées accompagnées de frites maisons qui donnent envie de devenir Belge tant elles sont savoureuses.

A recommander aux étudiants du coin, aux pauvres bougres qui travaillent à Rives Défenses et aux critiques d'art venues s'aventurer ici.

nm.

dimanche 20 février 2011

De Ze Kitchen Galerie, restaurant dans le 6ème arrondissement de Paris, courte note


On a tant entendu d'échos positifs sur cette adresse qu'en y dinant pour la première fois, on se dit "Voyons voir ce qu'on va voir"

Parmi ces échos, on dit que l'adresse est plutôt décontractée. Effectivement, le sujet de William Ledeuil n'est pas le luxe ou le service ampoulé. Ce n'est pas un point faible, c'est voulu. Du coup, le service est peut être un poil light. Un poil. Importe peu. Avant de me répandre en éloges, je me risquerais tout de même à une critique négative. La décoration est franchement sympa. Très agréable, mais le restaurant se la joue aussi "galerie". Comme d'autres du reste. Et à chaque fois, ou presque, quelle désolation esthétique. Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Un cuisinier n'est pas galeriste, c'est ainsi.

Allez, je conclue pour tenir dans le format "courte note". Est-ce aussi bon que ce que l'on dit ? Oui, et mieux encore. Un mixte de cuisine très inspirée par l'orient. Remarquable, aérien, inspiré, bluffant, incroyablement savourant. Un des juges de paix d'une belle adresse ? Quid des desserts ? Ici, il sont à se damner.

Pour tout vous dire, et vous convaincre de réserver, au moment de régler l'addition on pense déjà à revenir pour explorer la carte.


nm.

dimanche 30 janvier 2011

De McDonald's, courte note


Tiens, je l'écris enfin cette note. Pour tout vous dire, c'est la même chose à chaque fois. A chaque fois que je vais chez Mc Do, je me dis "ben dis donc, c'est quand même pas mal !".
Oui, franchement, c'est pas mal. Bien évidemment, vous choisirez de prendre à emporter pour éviter le désagrément hautement probable de déjeuner non loin d'une table d'ados parlant trop fort de sujets d'une vacuité abyssale risquant de vous couper l'appétit.
Donc, on est chez soi. On mange son Mac Deluxe. Et on se régale. C'est savoureux les amis. Et les frites ? Mention très honorable. L'ensemble n'est pas trop gras ou trop salé comme on pourrait trop souvent le penser.
Esthétiquement, le burger a même belle allure et la frite, et bien, elle est faite de pommes de terres, aucun doute (comprendre, ça fleur bon la patate !).
Soyons lucides : des frites faites de pommes de terre fraiches coupées au couteau jouent dans une autre division, mais Ronald s'en sort néanmoins très bien.

Voilà, c'est dit.

nm.

dimanche 16 janvier 2011

Du restaurant 39 V, dans le 8ème arrondissement, à Paris


Une table qui a ouvert il y a un peu plus de 2 mois. A l'angle de l'avenue George V et de la rue Quentin Bauchard. Hep ! Inutile de vous inquiéter si vous ne voyez pas de salle de restaurant en arrivant : vous tomberez sur le Sony Store et c'est très normal. Le lieu est caché. Perché au sixième étage, sur les toits.

Entrée incognito. Une jeune hotesse ambiance New-York Fashion quand tu nous tiens vous accueille et vous propulse dans l'ascenseur. Ben dis donc, c'est assez beau. Déco très réfléchie. Depuis les couverts, les formes des assiettes, un bar, une cuisine visible de la salle qui tourne autour de la cour de l'immeuble où le restaurant s'est posé. On se croirait décidément dans une adresse branchée de New York.

Le chef ? Frédéric Vardon, un ancien "cadre" de Ducasse. Bon, ça rassure mais souvenez vous ...

La carte ? Elle est super. Appétissante, agrémentée d'un menu degustation à 85 €, ce qui est très raisonnable. Mention spéciale pour la carte des vins. Et pour la sympathique sommelière. Pourquoi une mention spéciale ? Parce que dans la plupart des adresses qui souhaitent compter, on est assez rarement déçus par la cave mais Dieu que les prix peuvent être dissuasif. Ici, les bouteilles commencent à 29 € et le choix des vins au verre est assez complet pour un amateur éclairé.

Et l'assiette ? Alors ? C'est bien, c'est franchement bien. Mais, on suppose qu'elle peut être encore meilleure. L'une des convives avec qui j'ai partagé ce dîner m'a confié après le dessert. "C'était bien, mais ce n'est pas Lameloise !" C'est vrai dear lady, mais c'est déjà très très bien. On passe un excellent moment. Alors, il faut y aller chers amis !

nm

samedi 8 janvier 2011

De "Hugo & Victor", dans le septième arrondissement de Paris, suite de la série "Pâtisseries parisiennes"


Pâtisseries parisiennes, deuxième. Clap.

Après la Pâtisserie des rêves, "Hugo & Victor". Oubliez tout ce que vous connaissiez en matière de service dans une pâtisserie. Voilà un lieu qui repousse aussi loin que possible tous les concepts de sophistication pseudo classieuse pseudo bon goût blabla blabla blabla.

Ben oui. De l'extérieur vous pensez avoir affaire à une bijouterie. A l'intérieur le décor confirme l'immense égo du lieu qui de toute évidence a été pensé pour s'adresser à un public qui se sentira hyper flatté de fréquenter un lieu aussi hype. Ben oui, à l'intérieur il y a des dessins de livres aux murs (des livres ? Ben oui, Hugo & Victor ... Victor Hugo, ça vous rappelle pas un barbu qui aurait écrit Les Misérables ?). Ego ? Ho que oui. Les gâteaux sont présentés comme on présenterait des montres chez Chronopassion ou chez Patek. Tout un decorum qui fait passer Pierre Hermé pour un vulgaire boulanger de province. Bref, rien de très séduisant, une caricature destiné aux Nespresso.

Mais mais mais ... Hugues Pouget a été chef plusieurs années chez Guy Savoy et ses créations sont à tomber par terre. C'est exceptionnel. Voilà, le concept est prétentiard mais mon Dieu, que c'est bon. C'est tout ce dont on peut rêver. Léger, créatif, savoureux, pas prétentieux (pour le coup). Wahou, c'est une sacré sensation. Isaac a testé pour vous la buche de Noël au pamplemousse : 20/20. Isaac ne reculant devant rien, il a testé pour vous le "Hugo caramel", un truc de dingue : 20/20.

Moralité : on oublie la pitrerie du concept et on se régale.

nm.

vendredi 17 décembre 2010

De M, Ziggy, Johnny, Bercy, Jimmy, Keith, Mick


Wahou. Wahou. Wahou.

Tout simplement le meilleur concert qu'il m'ait été donné de voir et d'entendre. Devant Pulp, Oasis, Kézia Jones, Blur, les Gun's, Cure, Page et Plant, U2, even their satanic majesties themselves les Stones !

C'est un truc énaurme M en concert. Faut imaginer un garçon qui rêve à être une grande rockstar. Avec ses fringues de rockstar, une attitude de rockstar, un jeu de guitare digne de Hendrix, un charisme de folie, du rythme, de la soul. Un garçon qui rêve de tenue de scène héritées de Ziggy Stardust, de Roxy Music. Un garçon qui imagine tout ça dans ses songes d'enfant. Et boum, voilà M qui débarque. Et effectivement, tout ce qu'on peut attendre d'une méga rockstar est là, devant nous.

Les riffs de guitare, le son, le décor (décidément très Bowie). L'attitude extravertie. Des lunettes à Paillettes, des costumes incroyables. Hendrix, il est pas mort, il est là, devant nous. C'est un rêve et le prodige de M, c'est de ne pas nous réveiller pendant près de deux heures et demi de concert. Inception.

Jamais on ne se dit, bah, c'est de la comédie. On vit le truc. Toute la salle. 16 000 personnes en fusion. Et Johnny lui-même, que je voyais pour la première fois, est chauffé à blanc. Et balance un blues d'homme, Tanagra, tu me fous la gaule, yeahhh. Ben dis donc, c'est drolement bien.

Et je ne vous ai pas tout dit. L'inventivité de la mise en scène. C'est ... oui, c'est vraiment le meilleur concert de ma vie. De ces moments rares où on se régale davantage des chansons qu'on connait le moins, parce qu'on M la découverte, plutôt que de l'attente des chansons les plus 'reconnues'.

nm.

vendredi 10 décembre 2010

De Inception, sorti en DVD et Blu-Ray le 08/11/2010


Le journaliste : " Madame, je n'écrirai rien sur ce film, c'est une merde "
Odile : " Et si ça mérite une deuxième vision rappelez-moi hein ! "
Le journaliste : " Madame je vous pisse à la raie !
Odile : " Deray, Odile Deray, de toutefaçon c'est moi qui vous rappelle... "

in "La cité de la peur".


nm.

jeudi 9 décembre 2010

De Piotr Anderszewski, récital au théâtre des champs-élysées du 08 décembre 2010


Piotr comment ?? Tiens, je ne le connaissais pas ce monsieur. Un pianiste, sans doute polonais avec un nom aussi compliqué à lire (et à prononcer) pour un Français. Mais bon, le programme est alléchant, un peu en grand écart ; pensez, Bach et Schumann.
Malgré les conditions météo, hop, on se donne donc rendez-vous à 20h. Les rangs étaient un peu clairsemés. Quel dommage pour le soliste se dit-on que la salle ne soit pas au complet, mais bon, la neige à Paris ...
Mais, au fait, c'est curieux ce canapé sur la scène. Un type en robe de chambre noire boit un thé. la Steinway attend le le concertiste. Le public aussi. Mais voilà que le drôle de monsieur qui s'était installé "comme à la maison" se lève et entame la suite anglaise n°5 de Bach. !!
Wahou. Voilà un pianiste qui interprète Bach avec une sensualité aux antipodes d'une vision baroque très sèche et très métronométrée. C'est chaloupé. Romantique mais pour autant ça semble incroyablement naturel et très juste. On ne se dit pas "mais où est Bach ?"
Il est bien là. Au prix de quelques dissonances parfois. Piotr se les accorde. Ben oui, en réinterprétant le tempo de Jean-Sébastien on risque le précipice. Avec Piotr, on ne tombe pas, mais on se penche ... C'est très bon.
Et Schumann. Que je connais moins, et dont je ne saurais pas dire si ce que nous avons entendu de lui était tout aussi original que le traitement fait à Bach. Fut-ce bien ? Assurément.
Entracte.
Puis re Schumann. Et là, miracle, notre Piotr enchaîne directement sur la deuxième partition de Bach de la soirée. Et d'abord, on pense que le mouvement que l'on vient d'entendre est sans doute du Schumann citant Bach. Mais non, c'est un fondu enchainé. Et là, on rentre dans une dimension incroyable.
Bach, Bach, Bach. Piotr, Piotr, Piotr, comme un nouveau Glenn Gould.

nm.

mercredi 1 décembre 2010

Du Chiberta, rue Arsène Houssaye, dans le huitième arrondissement à Paris


Voilà un avent qui commence plutôt bien. Le Chiberta. Curieux nom, et pour tout vous dire, un sobriquet qui ne me disait rien de bon jusqu'à aujourd'hui. Qu'est-ce que ça veut dire ? Mystère ... En tout cas, voilà une adresse qui m'évoquait une pseudo adresse basque à destination de touristes errants sur les Champs en peine de cuisine pseudo-authentiquement régionale. Mais, non, rien de tout ça.

Le lieu ? Déco léchée et architecture globale signée Jean-Michle Wilmotte. C'est donc classieux. Un peu dans l'air du temps. Ambiance, ce qu'on attend d'un 1 Etoile michelin près des champs appartenant à la constellation d'un chef 3 étoiles, ici, Mr Guy Savoie. Vous me direz il y a pire ? C'est vrai.

L'accueil et le service ? Propre. Plutôt efficace. Sérieux. Allez, ça manque un peu de décontraction. Mais, au Chiberta, le midi, c'est plutôt ambiance déjeuner d'Affaires. Et des affaires faites par des messieurs que ça n'a pas l'aire d'amuser plus que ça de faire des affaires en déjeuner dans un restaurant très confortable. Ben alors, les mecs, faut changer de taff si ça vous barbe.

Bon, nous, les affaires, ça nous amuse. Surtout si on peut se taper la cruche avec une carte réalisée par Guy Savoy. On prendra pour accompagner du Volnay 2005 et un magnifique St Aubin Premier Cru 2008. Bene, bene.

Et on se pâme pour la digression autour de l'huître de Cancale : un entrée de folie les amis. On se régale d'une seconde digression mais autour du veau en primo piatto : elle est bonne celle-ci. Et en dessert, je cite "Biscuit pain de Gênes aux pommes façon Tatin glace caramel au beurre salé". Wahou. Wahou. Wahou. Tuerie ? Tuerie.

Il faut y aller. Oui. Le soir, peut-être, pour éviter les tristounets du midi. Et plutôt avec un compte en banque assez fourni, car l'addition est designé pour les notes de frais, si vous voyez ce que je veux dire.

nm.

dimanche 21 novembre 2010

Des classiques masculins n°7, fragrances fameuses, Eau Sauvage et Pour un Homme

Puisque cette série sur les classiques masculins a du attendre plus de deux mois pour voir cette 7ème note publiée, il nous semblait légitime de présenter deux classiques pour un thème : le parfum.

Savez-vous combien de nouveaux parfums sortent chaque saison ? Des dizaines pour ne citer que ceux publiés par des maisons ou marques ayant un tant soit peu pignon sur rue. Tenez, depuis janvier 2009, amuson-nous à en citer quelques uns ... Bleu de Chanel, L'eau d'Issey pour Homme édition noire, La nuit de L'homme chez St Laurent, The One Gentleman chez Dolce & Gabbana, Midnight in Parischez Van Cleef, etc...

Bref, chaque année, c'est la même chanson. MAis que rest-t-il de tous ces flacons ? La plupart ne seront rien de plus de que des tentatives plus ou moins réussies d'occuper l'espace publicitaire, des rayonnages, de nos salles de bain, .... avant de disparaitre. Mais certains deviennent des légendes.

Eau Sauvage de Dior. Peut-être le parfum pour homme le plus reconnaissable ? Frais, hespéridé, et incroyablement élégant, ce parfum parvient à imposer un homme incroyablement viril car un homme qui n'a pas besoin de musc pour s'imposer. Ce jus a été créé en 1966 par Edmond Roudnitska, un nez fameux à qui l'on doit aussi l'Eau d'Hermès, Femme de Rochas. Depuis près de 45 ans, un immense classique, porté par Isaac, mais aussi par Hedi Slimane, Yves Saint Laurent ou bien Roland Dumas.

Un parfum d'autant plus mythique que les campagnes de communication qui ont accompagné son histoire furent (pour la plupart) des réussites :






Pour un Homme de Caron. Un autre monument. Pensez-donc : il est créé en 1934. Un parfum où la lavande et la vanille tranchent là-aussi avec l'idée toute faite qu'on pourrait se faire du masculin. Erreur, jeune lecteur. Seul un homme masculin peut se payer le luxe de porter Pour un Homme.

Porté par Isaac, mais aussi Serge Gainsbourg qui se prète à la composition d'un jolie petite contine, Pour un Homme est un monument de l'élégance masculine.


nm.

samedi 20 novembre 2010

De "Au Lotus", rue de Grenelle, à Paris


Deux bonnes raisons à cette petite note.

Tout d'abord, Noël approche et les bonnes adresses de magasins de jouets sont une aubaine !

Ensuite, parce que très récemment l'UNESCO a classé le repas gastronomique français au patrimoine mondial immatériel de l'humanité.

Alors, il faut classer l'échoppe dont je vais vous parler, car elle en vaut vraiment la peine. "Au Lotus", 170bis, rue de Grenelle dans le septième à Paris. Une merveille qui semble tout droit sorti des années 50. Un décor à la Willy Ronis. Un très vieux monsieur très gentil (il a au moins 100 ans !) et son fils tiennent le lieu avec le cachet idéal. Et le plus extraordinaire, c'est que rien n'est ici pensé pour faire comme il faudrait. C'est l'essence même du lieu d'être ce sas vers un passé où les écoliers étaient en culotte courte et portait un béret.

Magique. Le mot est faible. Pas de Wii ou de Nintendo, mais plutôt des Playmobil, des trains électriques, des petits soldats ... Vivement Noël !

nm.