mercredi 1 décembre 2010

Du Chiberta, rue Arsène Houssaye, dans le huitième arrondissement à Paris


Voilà un avent qui commence plutôt bien. Le Chiberta. Curieux nom, et pour tout vous dire, un sobriquet qui ne me disait rien de bon jusqu'à aujourd'hui. Qu'est-ce que ça veut dire ? Mystère ... En tout cas, voilà une adresse qui m'évoquait une pseudo adresse basque à destination de touristes errants sur les Champs en peine de cuisine pseudo-authentiquement régionale. Mais, non, rien de tout ça.

Le lieu ? Déco léchée et architecture globale signée Jean-Michle Wilmotte. C'est donc classieux. Un peu dans l'air du temps. Ambiance, ce qu'on attend d'un 1 Etoile michelin près des champs appartenant à la constellation d'un chef 3 étoiles, ici, Mr Guy Savoie. Vous me direz il y a pire ? C'est vrai.

L'accueil et le service ? Propre. Plutôt efficace. Sérieux. Allez, ça manque un peu de décontraction. Mais, au Chiberta, le midi, c'est plutôt ambiance déjeuner d'Affaires. Et des affaires faites par des messieurs que ça n'a pas l'aire d'amuser plus que ça de faire des affaires en déjeuner dans un restaurant très confortable. Ben alors, les mecs, faut changer de taff si ça vous barbe.

Bon, nous, les affaires, ça nous amuse. Surtout si on peut se taper la cruche avec une carte réalisée par Guy Savoy. On prendra pour accompagner du Volnay 2005 et un magnifique St Aubin Premier Cru 2008. Bene, bene.

Et on se pâme pour la digression autour de l'huître de Cancale : un entrée de folie les amis. On se régale d'une seconde digression mais autour du veau en primo piatto : elle est bonne celle-ci. Et en dessert, je cite "Biscuit pain de Gênes aux pommes façon Tatin glace caramel au beurre salé". Wahou. Wahou. Wahou. Tuerie ? Tuerie.

Il faut y aller. Oui. Le soir, peut-être, pour éviter les tristounets du midi. Et plutôt avec un compte en banque assez fourni, car l'addition est designé pour les notes de frais, si vous voyez ce que je veux dire.

nm.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

mon cher isaac, vous ravissez vos fidèles et nombreux lecteurs par l'excellence de vos articles et le dynamisme, à n'en pas douter, dont vous devez faire preuve dans votre activité professionnelle.
comme vous le dites très justement, "si on est triste dans les affaires, il faut changer de taff"
ce qui, semble-t-il n'est pas urgent de vous arriver.
dans le cas contraire, voire dans quelques décennies, je suis convaincu que la direction du célèbre petit guide rouge, serait très attentive de collaborer avec vous.
pm