samedi 24 septembre 2011

De "Il Vino", restaurant dans le septième arrondissement à Paris, tonique note !


Depuis ma première fois chez Michel Bras l'année dernière, c'est la plus agréable découverte gastronomique que j'ai faite, je vous le dit tout de go.

Un concept que je connaissais mais qui pourrait ne s'avérer qu'un gadget : ici on ne choisit pas ses plats, mais ses vins et le chef décide des plats (entrée, plats et desserts) qui se marieront le mieux ensemble. Il existe même une formule où tout est mystérieux: 5 vins à déguster à l'aveugle et un menu qu'on découvre au fil de l'eau.
Alors gadget ? Non m'sieur, c'est vachement bien ficelé !
Beau ? Ouaip, c'est très cosy !
Bon ? Ouaip ouaip, une étoile michelin qui le garantit et qui est largement méritée.
Et le service, il est hautain ? Ben non ! On a droit à un service souriant de jeunes gens de toute évidence passionnés. Une super soirée garantie. Et accompagné d'une Parisienne très séduisante ce soir là, voilà qui ajoute encore au plaisir des sens.

Moralité ? On s'y précipite, d'autant que c'est à coté de chez vous, chers lecteurs, puisque Boulevard de Latour-Maubourg.

nm

mercredi 21 septembre 2011

Suave mari magno ... ou de ce qu'il vaut mieux voir de loin l'Education nationale que d'en être.











Voilà comment fonctionne l’administration qui gère l’éducation de nos enfants…

Tout d’abord, le contexte :

1) il se trouve que j’ai le titre de professeur agrégé en Lettres modernes. Or, l’année scolaire dernière, j’ai été en congé maladie à plusieurs reprises. J’ai donc fini par être convoquée par le Médecin scolaire qui voulait voir de quoi il retournait.

2) par ailleurs, souhaitant quitter l’Education nationale, j’ai demandé à mon Rectorat de quelle indemnité de départ je pourrais bénéficier le cas échéant.

3) je précise également que, officiellement, je suis enseignante « TZR », c’est-à-dire affectée en « zone de remplacement », c’est-à-dire encore que je suis censée attendre que l’on m’appelle, au jour le jour, pour me dire où je dois aller faire tel ou tel remplacement.

Les faits:

1ère étape : je reçois, avant l’été, une lettre datée du 7 juin, m’écrivant (je cite) : « Je vous informe que votre demande (NB : concernant l’indemnité) sera étudiée lorsque l’avis du comité médical départemental du Val d’Oise, chargé de contrôler votre aptitude à l’emploi ou de statuer sur l’opportunité de vous placer en congé longue maladie, nous sera communiqué ».

è j’en conclus tout naturellement que, depuis ma visite médicale, mon statut est en suspens. D’ailleurs, je n’ai pas eu, à l’heure qu’il est, de suite à ce courrier.

2e étape : je reçois aujourd’hui même, par recommandé A/R, une lettre de mise en demeure m’annonçant que je suis en situation irrégulière !!

Pourquoi ??? ce n’est pas clair… sans doute parce que, le jour de la rentrée, je ne me suis pas présentée au Lycée auquel je suis administrativement rattachée (ce qui veut dire que je ne suis pas censée y enseigner, mais simplement qu’ils gèrent mon dossier).

Pourtant, je croyais qu’on n’avait pas encore statué sur ma capacité à enseigner ?!?!?! donc, je suis censée aller travailler, alors qu’ »on » n’a pas décidé si j’y suis apte ou pas ????? Et l’on me met immédiatement en demeure (avec menace de licenciement), alors que, depuis le début du mois, je suis joignable par téléphone et par mail ?????

3e étape : aujourd’hui encore, je reçois un courrier émanant de mon lycée de rattachement, me demandant quelle est mon affectation pour cette nouvelle année scolaire.

Hein ?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!

Ben ………….. j’en sais rien !!!!! j’attends toujours une suite à cette fameuse lettre du 7 juin ... après laquelle ç'a été silence radio.

Bref, voilà. Le Manitoba ne répond plus, mais alors, plus du tout !!!

Les circuits de l’Éducation nationale ont l’air complètement engorgés, rouillés, fissurés, bouchés, sans aucune logique ni communication les uns avec les autres. ça fuit de partout ! Et à mon avis, il y faut plus que quelques pansements...

Am.

(image: dessin de Jean Tinguely)

lundi 19 septembre 2011

De toute l'affaire DSK, de calomnies, et tout le reste



Chers lecteurs, vous aurez sans aucun doute noté que la rédaction du blog d'Isaac s'est refusé à tout commentaire durant "L'Affaire". Par pudeur, prudence, par incrédulité.

Celle-ci est quasiment terminée avec l'interview d'hier et l'abandon des charges qui pesaient sur l'ancien patron du FMI. Alors ?
On retiendra un traitement politique et médiatique de ce qui s'est avérée être une non-affaire détestable. Chacun, politique, média, bistrot du commerce se livrant à des déclarations où la tartufferie le disputait à la désinformation. Cette affaire devrait sans doute amener nos grands journaux (presse, radio, TV) à un examen de conscience rapide. Car le traitement fait à DSK a été indigne. Les accusations de viol et séquestration n'étaient absolument pas vérifiés, pas plus que les fuites sur un pseudo rapport médical qui aurait conclu à un viol. Pour étayer le lynchage, on a estimé qu'il fallait commenter (ou doit-on dire autopsier) la vie privée de l'homme et de son couple. Au nom de quoi ? Certes, l'exercice est distrayant mais l'acharnement a déshonorer ceux et celles qui s'y sont livrés. DSK est volage ? Bon, c'est son affaire et heureusement. Il pratique la sexualité plurielle, grand bien lui fasse, j'ai donc d'autant plus envie de voter pour lui. Je sais, on va nous dire que le privé éclaire l'action publique ? Churchill était alcoolique et syphilitique : un piètre homme d'état ?
Moi je balaie d'un revers de la main ces donneurs de leçon : que le privé le reste. Règle qui ne doit souffrir d'aucune exception.
La calomnie a donc soufflé très fort depuis 4 mois. Et elle s'est manifesté à plusieurs autres occasions, revêtant là-encore l'habit de la vérité mais, l'habit seulement. On se souvient de Luc Ferry dénonçant sans preuve un ministre pédophile (il a tu son nom mais chacun a imaginé Lang ou Douste) : bravo ! Et plus récemment le délicieux monsieur Bourgi qui arrive la bouche en coeur pour dire deux choses : "j'ai remis 20 millions $ à Chirac et Villepin ainsi qu'à l'ancien président du FN"
et .....
"je n'ai aucune preuve".
Wahou, il va falloir se fâcher non ? La meilleure des réactions à ces errements vient de Jean-Marie Le Pen dont le sens de la répartie ne s'érode décidément pas : "J'ai entendu dire que MR Bourgi faisait des passes au bois de Boulogne, mais je n'ai pas voulu le croire, car avec sa tête, il n'a pas le physique de l'emploi : il ne faut pas croire toutes les choses qu'on avance sans preuve." Pas faux.

Pour revenir à nos moutons, à savoir l'affaire DSK, je vous invite à faire ce que j'ai fait : lire le rapport du procureur. Vous le trouverez dans un numéro de L'express de fin Aout dans son intégralité. C'est passionnant. Et vous aurez tout lu en une vingtaine de minutes.


D'abord, on est étonné de la minutie du travail d'investigation de la police américaine. Ensuite, il faut bien le dire on touche du doigt le fond de cette affaire : il n'y pas d'éléments factuels permettant de poursuivre DSK pour viol et séquestration. Aucun. Qu'il s'agisse du témoignage de la plaignante, des rapports médicaux et de la police scientifique, ou de la chronologie des évènements. Rien.


On a pu souligner la violence de la justice américaine, je rendrai hommage à son efficacité où en 3 mois, le bureau du procureur qui a instruit ce cas hautement sensible a pris des décisions rapides. En tout cas, quel beau gâchis.



Quant à l'interview d'hier soir, que dire ? Et bien, je n'ai pas trouvé DSK très efficient. Certes il a fait son Mea Culpa, mais que n'a-t-il pas salué la rapidité de l'instruction (où en est George Tron aujourd'hui ? ....).



Que n'a-t-il pas relativiser les sommes incroyablement élevées des cautions que la justice américaine lui a demandé pour sa libération surveillée ? En effet, les montants des cautions dépendent des revenus et du patrimoine des accusés : aussi l'image d'une justice américaine à deux vitesses mérite-t-elle d'être rectifiée. Un travailleur smicard qui aurait été accusé des mêmes charges que DSK n'aurait pas eu à payer 5 Millions de $ de caution, mais probablement 500 ou 1000 $.



Que n'a-t-il pas relativisé sa mésaventure en regard des morts en Lybie, en Somalie ? Dommage.






Une interview nécessaire au regard de l'énorme buzz de cette affaire. Pas une interview qui lui permettra à court terme d'envisager un come-back.






nm

samedi 17 septembre 2011

Des Roms, Roumains et autres esclaves du XXIème siècle


Ha, je suis fâché. Très fâché même pour tout vous dire. Je ne veux ne veux plus être le spectateur impuissant de pratiques inhumaines qui se déroulent là, sous nos yeux, sur le champs de Mars par exemple où je fais souvent mon jogging.
Des hordes de clandestins d'Afrique noire rejoints récemment par des Maghrébins à la faveur du printemps arabe et d'une instabilité grandissante dans cette région. Armés de tours Eiffel en plastiques, d'objets de toutes sortes clignotants, ils sont la chair fraîche exploitée sous nos yeux par des trafiquants de misère. Illégaux, ils n'ont aucuns papiers, aucune couverture sociale, aucun droit. Ils sont forcés à acheter des dizaines d'objets chaque semaines à leurs geôliers. Et depuis peu, la concurrence entre les différentes bandes (Maghrébins, Africains) fait monter doucement la pression entre des individus au regard perdu. Jusqu'où ? Jusqu'à quand ? La France ne peut pas tolérer ces pratiques moyenâgeuses plus longtemps. C'est indigne et l'inaction (où l'inefficacité) de la police et de la justice fait que chacun est complice dès lors que cette situation perdure.

Et les très populaires Roumains, appelés Roms l'année dernière par le gouvernement ? L'horreur s'est invitée à la table du cynisme et de l'hypocrisie.
Car de de quoi s'agit-il ? Quiconque habite à Paris où y vient régulièrement n'a pas pu ne pas constater que là encore les forces du mal (je pèse mes mots) se sont donnés rendez-vous sur les bords de la Seine. Moi, je n'en peux plus. J'en arrive à avoir des hauts le coeur et pourtant je ne suis pas une petite nature. Les femmes qui mendient des heures durant avec de très jeunes enfants, la plupart du temps des bébés immobiles et silencieux ? Je ne peux, veux, plus les voir. Des bandes organisées, mafieuses ("Call me Lucifer" chantait Jagger) droguent de toute évidence des enfants, les déscolarisent en plein Paris, à la vue de tous, comme une insulte à l'humanité. 
Les adolescents qu'on croise en petits groupes dans le métro, sur le champs de Mars ou près de la plupart des lieux les plus touristiques de Paris ? Des enfants de 10 à 15 ans qu'on entrainent à voler à longueur de journée. Encore une fois, ce n'est rien d'autre que de l'esclavage pur et simple. Ces enfants sont privés de leur libre arbitre et de la chance d'en développer un en étant scolarisés.

Moi je dis qu'il y a urgence à décréter une Urgence Nationale sur ces sujets. Il faut aider les victimes et punir sans la moindre faiblesse les salopards qui exploitent, droguent, violentent. 

Et de vous à moi, les occupations illégales de certains terrains par des roms, et bien je m'en moque totalement. A bon entendeur.

nm.

mardi 13 septembre 2011

De manger japonais à Paris, le Benkay, quai de Grenelle dans le 15eme arrondissement de Paris


Encore des vacances pour le blog d'Isaac. Et oui. Et donc encore une rentrée !

Aussi avant de s'intéresser au retour du come back de la crise, à la primaire socialiste, au marathon de Venise, à la coupe du monde rugby, à DSK, à Guerini, aux dossiers de 2012 .... allons diner japonais.
Rien de tel qu'un excellent restaurant japonais pour adoucir la rentrée.

Allez, direction le Benkay, sis dans l'ex hotel Nikko, quai de Grenelle, aujourd'hui Novotel (le groupe Accord, ça vous dit quelque chose). On passe la porte à l'étage, et on a la sensation immédiate d'arriver à Tokyo. Personnel japonais, décor raffiné, musique nipponne. Tout est à l'avenant. Votre hôte y est allé à deux reprises. Pour tester à la fois le Teppanyaki (le chef officie devant les convives attablés à un comptoir) ou le washoku (diner sur table plus classique).
C'est excellent. Simple et excellent. Une cuisine qui fait une place belle aux saveurs brutes du produit, qui s'agissant du riz parvient à définir en cuisine le gout mat : la cuisine japonaise se décrit assez bien avec les qualificatifs destinés aux arts plastiques. Et une mention exceptionnelle à la pâtisserie.
Cher ? Oui. Mais comme on a chance de vivre dans un pays prospère, on en profite.

nm.