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mercredi 22 février 2012

Du contrôle des très hautes rémunérations


Ha, la belle histoire revient. Comme elle fait très régulièrement, la question des rémunérations indécentes, des stocks options, des bonus des traders se pose encore et encore. Et tous les candidats qui ont de réelles chances d'habiter dans deux mois Faubourg St-Honoré se pâment ... ils s'indignent .... Houuuuuu
Mais les solutions ? Bidons, bidons. Alors, à ma gauche, on augmente d'un point ou deux la tranche haute de l'impôt sur le revenu : ha ben dis donc, ça va faire flipper les Carlos Ghosn qui touchent dans les 10 Millions par an ;)
A ma gauche toujours, on supprime les stocks options : complètement con comme idée tiens. Il feraient peut-être mieux d'harmoniser la fiscalité à toutes les sources de revenus ces bourricots (ça s'écrit comment bouriquot ?).
A ma droite, une idée géniale de Sarkozy : on discute la rèm' des "plus hauts dirigeants" (c'est quoi le critère ? Bon, on verra après la campagne) en AG : super, là, je bande ...
Alors, une option plus efficace pour nos amis candidats qui en fait s'agite sur un sujet hyper périphérique, mais quand on parle de ça on a pas le temps de parler d'autre chose. Donc une idée :
On crée harmonise l'impot sur le revenu sur tous les revenus : travail, revenus mobilier, immobilier.
Si on vet limiter les très hautes rémunérations :
Taux d'imposition pour les revenus > 500 k€ = 60%
Taux d'imposition pour les revenus > 750 k€ = 70%
Taux d'imposition pour les revenus > 1000 k€ = 80%
Taux d'imposition pour les revenus > 5 000 k€ = 95%

Et voilà.
Bon après, je dis pas que ça poussera à l'entrepreneuriat mais au moins ça fonctionne.
nm.

lundi 30 janvier 2012

De l'intervention de Nicolas Sarkozy



Bon, il en en pense quoi ? A chaud, comme souvent avec lui, on est sous le charme de ce maître de la communication, qui hier, je trouve, avait ajouté une corde chiraquienne à sa gestuelle, son ellocution.

Mais à froid ?


Sur la forme, c'est dommage de s'habiller tailleur pour un résultat aussi désastreux. Autant, s'agissant de la punaise Delahousse je n'attendais rien de bon (et rien de bon n'est venu ! on avait la sensation qu'il avait encore le cintre de sa veste avec lui). Blague à part, le président a voulu cette émission avec des journalistes pour l'interroger mais vous aurez noté comme moi que les questions il s'en moque ! Il a préparé ses messages et bien tant pis si ça ne colle pas aux questions posées. Bon, certes ça parait plus sympa la discussion autour de la jolie table, mais ce n'est que de façade.


Sur le fond ?

Sur le logement : bien, mais ... pas exceptionnel non plus. Stratégiquement, ça coupe un peu l'herbe sous le pied de Hollande : bien vu.

Sur la TVA : bien, mais .... très insiffisant en confère mon point de vue ici. Il fallait selon moi aller beaucoup plus loin tant du point de vue des charges patronnales que salariales, ce qui aurait permis d'adresser plus massivement la question de la compétitivité mais en plus de montrer que la valeur TRAVAIL était une valeur centrale dans un pays à 3 millions de chômeurs mais où l'épargne des ménages représentent 1700 Milliards (tiens c'est la dette) !!!!!

Sur la création d'un banque des entreprises ? Bon, j'y crois moyen, mais là aussi, stratégiquement, c'est toujours ça de moins que Hollande pourra proposer.

Et enfin, sur la création du taxe Tobin made in France : très bien.


Conclusions : la situation justifiait des mesures . Elles ont été annoncées, mais trop retenues et mais trop tard : que n'avions nous souhaité de telles annonces dès l'été 2011, voire dès la crise n°1 de 2008 : c'eut été la marque que le commandant à bord savait anticiper les prochaines échéances.



nm.

samedi 14 mai 2011

Des dossiers de 2012 : que chaque citoyen se sente prince en son royaume

Dans la bataille pour la présidentielle, un grand texte qui tombe à point. Quelques extraits :

« A la différence des candidats des partis de l’argent, le candidat socialiste n’est pas solitaire en son combat. Son « envie » [de devenir président de la république], c’est d’abord l’envie de centaines de milliers de militants et de milliers de citoyens : l’envie de faire enfin respirer à pleins poumons un pays qui étouffe sous le poids des privilèges de la caste au pouvoir. »

« Le désordre s’est installé dans l’Etat par l’intervention permanente du président dans le fonctionnement quotidien de l’administration : se mêlant de tout, il oublie l’essentiel. Votre question se réfère à ce que vous appelez la lourdeur de la charge de président de la république : oui, ainsi conçue par le président sortant, la charge est aujourd’hui si lourde qu’elle tombe des mains fragiles de son dépositaire. »

« Déterminé et humble : voilà les qualités premières de l’homme public ! La parole fraternelle de Sartre concluant Les Mots pourrait être heureusement méditée par chaque responsable politique : être « un homme, fait de tous les hommes, et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui ». Et j’ajouterai : Et que chaque citoyen se sente prince en son royaume ! »

« Les dirigeants actuels savent brandir le drapeau « France » pour faire taire les Français et conduire une politique sociale de répression. Au nom de l’intérêt supérieur de la nation, on perpétue un système d’inégalité, on dépouille les épargnants de leurs économies, on précipite vers le chômage des centaines de millions de travailleurs actifs, on détruit le patrimoine naturel, on gaspille les chances du développement scientifique. La droite proclame toujours : la France exige sacrifices et privations. Elle oublie d’ajouter que la France ainsi conçue se confond avec les intérêts les plus cupides de la classe sociale au pouvoir. »

C’est signé François Mitterrand et daté de mars 1981 (l’intégral ici). Au-delà de la modeste contribution du Blog d’Isaac aux célébrations des 30 ans de la victoire socialiste, ce texte garde toujours quelque chose d’actuel et de bon pour la pensée d’aujourd’hui. On laissera la conclusion à notre hôte, en espérant qu’elle en inspire plus d’un : « Républicain, je suis devenu socialiste. J’ai compris qu’une société fondée sur le profit de quelques-uns asservissait l’homme, le privait de son droit à la vie, de son droit au bonheur. J’ai donc mis en question les lois qui régissent l’économie de profit pour lui préférer un système qui s’assigne pour finalité l’épanouissement de chaque citoyen. »

df.

samedi 12 février 2011

Des dossiers de 2012, la fiscalité part One


Nous vous l'annoncions. Ouvrons ici la série des dossiers de 2012 du blog d'Isaac avec l'épineuse questino de la fiscalité en France.

Pourquoi est-ce question aussi sensible ?

Pas uniquement parce qu'elle touche à notre argent mais sans doute aussi parce qu'il s'agit là d'une des rares manifestations visibles de l'action politique. Supprimer, créer ou augmenter un impôt, voilà bien un acte dont chacun mesure très directement l'application. D'autres domaines politiques peuvent échapper à notre perception, comme la diplomatie de la France, ou sa politique industrielle. Oui, la fiscalité reste aujourd'hui l'un des rares domaines où la politique est visible.
Et chacun peut comprendre le sens qu'on donne à la politique fiscale, dès lors que celle-ci est expliquée intelligiblement, ce qui fait parfois défaut à nos élites et journalistes, reconnaissons le.

Feu.

Et si on réformait la fiscalité des revenus pour faire en sorte que l'imposition ne dépende pas du type de revenu, mais uniquement du montant ? Car aussi étonnant que cela puisse paraître ce n'est pas le cas.
Il existe des raisons à cela. Mais au final, est-ce juste et conforme à l'idée que l'on peut se faire de l'imposition sur les revenus ?

Première énorme abération, les revenus du capital sont moins imposés que les revenus du travail. Cumulez charges sociales employeurs + employés + impots sur le revenu et comparez avec le taux d'imposition des revenus financiers, c'est riche d'enseignement ... Un bon 10 % d'écart, au bas mot.
Une raison à cela (les experts en trouveront peut-être une ribambelle d'autres ultra techniques). : il s'agit pour l'état de reconnaitre le risque pris par un investisseur, et donc d'imposer plus légèrement les revenus qui résultent de ces investissements. Je dis "Au fou !".
Au Fouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!!!!!!!!!!

En effet, 99,999% des investisseurs sont des sociétés ou des personnes qui ont les moins de prendre ce risque et donc la justification du risque peut trouver ici une sérieuse limite.
Deuxième point, et non des moindres. Notre pays compte 3 millions de chômeurs (à la louche). Parmi les multiples raisons qui expliquent cette insupportable situation, le cout du travail. Je dis : " Allégeons le cout du travail en rééquilibrant imposition du capital et du travail"

C'est tout de même le moins que l'on puisse faire non ?

nm.

mardi 8 février 2011

De la campagne présidentielle 2012, les dossiers du Blog d'Isaac


Chers lecteurs, êtes-vous tout comme nous au blog d'Isaac ? Agacés par la furie médiatique qui se déchaine depuis début janvier : tout tout pour 2012 ! Qui va y aller, quand ? Ce qui est souvent navrant, c'est que ces sujets ne s'intéressent finalement qu'aux vanités des futurs candidats et de leur cour.

Quitte à s'y prendre très en avance (l'élection aura lieu les 22 Avril et 6 mai 2012), alors prenons le temps de la réflexion. Aussi, le blog d'Isaac lance-t-il une série de notes, de dossiers sur les grands débats qui sont ceux d'une présidentielle : Education, Fiscalité, Solidarité, Place de l'état, etc.

Nous prendrons alors ensemble le temps de débattre, d'échanger sans autre objet que de nourrir notre pensée.

Vos idées de thèmes sont dans ce cadre les bienvenues.

nm.