mardi 28 septembre 2010

De la discrimination, de la Halde, de Jeannette Bougrab


Voilà une question qui revient sans cesse. La discrimination. Existe-t-elle ? Envers qui ? Comment se manifeste-t-elle ?

Une chose est sure. La discrimination se manifeste sans aucun doute au moins par la création de la HALDE, la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité. Elle se manifeste également par les persiflages tous azimuths des observateurs.

Alors, le Blog d'Isaac a enquêté chers amis. Pas une enquête scientifique. Ni exhaustive. Juste une enquête totalement imparfaite. Mais qui s'efforce d'être juste. La discrimination au travail.

Il est important d'être juste, de ne pas convoquer les passions pour aborder un sujet comme celui-là. Nous le serons ici. Nous avons donc interviewé deux personnes. Qui ont plus de 10 ans d'expérience professionnelle. 20 ans à deux. Passées dans différentes sociétés. Une multinationale américaine, un grand groupe industriel français, une société de service européenne.

Ont-ils été témoins de discrimination envers les femmes ? Pas une seule fois.

Ont-ils été témoins de discrimination envers des "groupes éthniques" ou des étrangers ou des membres d'une communauté religieuse ? Pas une seule fois.

Ont-ils été témoins de discrimination envers des personnes gays ou transexuelles ? Pas davantage. Une transexuelle a d'ailleurs été recrutée par l'un de nos interviewé. Pas le moindre problème.


Seuls comptes les performances. Le sens du travail en équipe. Importe peu qu'on soit bourguignon, ou belge, libanais, chilien, pédé, parisien, juif, ou amateur de starcraft.

Bien sur, certaines situations peuvent être perçues comme discriminatoire : un salarié qui est longtemps absent de son poste, parce que malade, atteint d'un cancer par exemple a peu de chance de bénéficier d'une promotion ou d'une augmentation. Non pas qu'il ne le mérite pas. Mais la vérité, c'est qu'il n'a pas pu démontrer ses capacités en raison de son absence. Tout simplement. Il en est de même des femmes qui s'absentent lors de naissance d'enfants. Ce n'est que ça.

Nous sommes conscients que nous parviendrons pas à convaincre. Mais c'est un fait.

Pour être tout à fait complet, il nous faut néanmoins préciser qu'un type de discrimination existe effectivement. L'âge. Il ne fait pas bon vieillir. Vous avez plus de 30/35 ans ? Difficile de se faire recruter comme ingénieur d'étude. Vous avez plus de 50 ans ? Vous pouvez être sur qu'on pense fortement à vous envoyer en pré-retraite.

Quant à la HALDE, et bien, elle offre au moins un poste en or massif à Jeannette Bougrab, membre de l'UMP de 37 ans à qui le pouvoir a confié une institution au budget de près de 12 millions €.


nm.

lundi 27 septembre 2010

De l'hypothèse Fillon, le sauf-conduit de la droite républicaine


Pour prendre la mesure de l'évolution subtile mais nette de sa posture, il vous faut prendre le temps de (re)voir le sujet consacré à Matignon diffusé par France 2 dimanche à 13H15.


Alors ? Pas mal, François lorsqu'il décide à sa manière de monter au créneau non ?

1. Nicolas Sarkozy n'est pas mon mentor : nous sommes des alliés. Et toc !

2. Matignon est une tour de controle indispensable à la conduite de la politique française. Et retoc !

3. Les sondages sont bons pour moi ? C'est pourquoi je m'efforce d'avoir une posture qui réponde à cette attente des français : avoir un comportement digne, humble, un mode de communication discret mais franc. Et retoctoc. D'autant plus subtile cette remarque, que Fillon nous dit texto que il tient compte de sa popularité et qu'avec conscience il travaille à la cultiver. héhéhé.

4. Je ne suis pas un fan de l'improvisation. C'est pourquoi j'écris la plupart de mes interventions. Je souhaite être précis et respectueux dans ma communication. Et reretoctoctoc. ça pique là.

5. Après Matignon ? Pas question de reprendre une vie de simple parlementaire. Il me faudra me trouver de nouveaux challenges. Après avoir occupé de telles responsabilités, il ne peut en être autrement.


Bon. Intéressante cette interview. Fillon pourrait bien être le champion de la droite en 2012. Car le président pourrait être totalement carbonisé d'ici là. Encore fallait-il qu'il pose les balloches sur la table ? C'est fait merci.

Il est le plus populaire des hommes de droite dans l'opinion et il est extrèmement populaire parmi les parlementaires UMP. Voilà deux bonnes raisons de pouvoir monter au créneau.


nm.

samedi 25 septembre 2010

Du petit journal de Yann Barthès


Depuis deux ou trois ans maintenant, le petit journal de Yann Barthès (version people ou pas) constitue en quelque sorte le nouveau visage de l'humour Canal. La réincarnation de l'esprit Canal, impertinence et intelligence, étendard qui fut jadis porté par les Nuls.

Canal.
Donc.
Plus branché que tradi,
plus urbain Houellebecq que classique Pétrarque,
plus à gauche qu'à droite,
plus caviar et porsche que Rillette et Peugeot,
plus Paul Smith et Dior Homme que Dormeuil et Weston,
plus cynisme que rire.

Yann Barthès a 20/20.
Et son petit journal aussi. Qui est notamment célèbre pour sa capacité à traquer les multidiffusions des discours du président Sarkozy. A savoir, faire des petits montages où on se rend compte que notre président rabache les mêmes discours. Bon à première vue, c'est amusant. Comme tout le petit journal du reste. Mais en y réfléchissant, ça ne casse pas trois pattes à un canard. S'agit-il d'une nouvelle forme de journalisme ? Ho que non. Tous les professionnels du monde rabachent le même discours. Le guichetier de la banque. La vendeuse de la boulangerie, le PDG d'un grand groupe High-Tech face à ses actionnaires, un recruteur de société de services en entretien de recrutement, un chanteur qui chaque soir fait le même tour de chant, etc., etc., etc.

Humm, moralité (petite), de ce (petit) article. Yann Barthès est, j'en suis convaincu, très surestimé.

Na.

nm.

mercredi 22 septembre 2010

De la revue de presse du 21/09/2010 : bonnet d'âne pour le Figaro !


En couv' du Figaro et Nous : "Nouveau sauvetage pour la Chapelle Sixtine".

Un article qui nous informe sur les futurs chantiers qui vont être lancés pour préserver les fresques de Michel-Ange des conséquences de l'extraordinaire fréquentation de la chapelle.

Intéressant ? Bien entendu.

Sauf que Le Figaro passe sous silence les fresques de Boticelli, du Pérugin, Ghirlandaio, Luca Signorelli, de Cosimo Rosseli. Pas très élégant de passer sous silence les oeuvres du quatrocento !

Et , honte à vous messieurs du Figaro, pour illustrer cet article, vous avez choisi une photo de l'incendie du Borgo : fresque qui n'est pas dans la chapelle sixtine mais dans la chambre de l'incendie du Borgo, et qui est l'un des chefs d'oeuvres de ... Raphaël.
Raphaël la venusta, versus Michelangelo la terribilita. C'est confondre Mélanchon avec Coppé.

Bouuuuuu.

nm.

mardi 21 septembre 2010

De la ballerine Repetto - les classiques féminins (1)


J'ai longtemps cru qu'il n'y avait aucune différence, qu'entre la ballerine lambda (plate, bouts ronds, petit noeud) et la ballerine Repetto, c'était seulement une question de marque.
Même à la danse, on nous faisait éviter les chaussons Repetto.
Bref, je les ai toujours snobés.
Et puis voilà que cet été, flânant désoeuvrée dans un Paris désert, et m'étant tout juste décidée à mettre à la poubelle deux paires de ballerines (des Agnès b. qui, soit dit en passant, ont impeccablement tenu pendant des années), je passe devant Repetto.
Tiens, pourquoi pas entrer? J'avise en effet une paire en daim bleu qui pourrait bien aller avec mes tenues du moment.
J'essaie.
Et là, miracle.
La ballerine Repetto, ce n'est pas une chaussure, ce sont des chaussons! Je retrouve toute les sensations: celle du cuire ultra souple et de la semelle qui épousent les mouvements du pied. La couture est aussi celle de chaussons de danse.
On s'y sent hyper bien, le pied parfaitement gainé. En fait, on a quasiment l'impression de ne rien porter.
Et puis, autour de moi, j'observe les tutus, ceux à plateau et ceux en chou-fleur (pour les tout petits rats), les pointes en satin rose, les chaussures pour les "danses de caractère" ...
La musique de fond, c'est le Chopin arrangé spécialement pour les battements et les entre-chats qu'égrainent tous les cours de danse.
Du coup, j'en ai pris deux paires.
Et la semaine d'après, une troisième paire!

— Le service est impeccable, et les chaussures, parfaitement emballées dans du papier de soie rose et rangées dans une jolie boîte qu'on n'a pas envie de jeter.

NB: elles sont cependant fragiles: demandez au cordonnier de les renforcer avec une semelle en crêpe la plus fine et la plus souple possible.

Am.

dimanche 19 septembre 2010

De manger du vitello tonato à Paris, Maison Davoli, dans le septième arrondissement


Mettons en scène cette note culinaire. Florence 2009. Sur les rives de l'Arno, votre serviteur déjeune dans une petite trattoria hors des sentiers touristiques. Florence est une ville où, en dépit du tourisme intense, on mange encore très bien.

Une petite trattoria disais-je. Sur les conseils d'une camarade qui m'avait fait le plaisir de partager ce déjeuner, et très au fait de la cuisine italienne, je commande du "vitello tonato". Drôle de bête : du veau, et de la mayonnaise, et du thon, et des câpres et de la grâce.

On se le dit : le coup de foudre absolu. Le vitello tonato incarne pour votre serviteur la beauté de la cuisine italienne.

Mais dieu que c'est difficile d'en manger à Paris. Alors, un petit conseil. Rendez-vous chez Davoli, le traiteur italien du 34, rue Cler. Attention toutefois. Le vitello tonato n'est pas toujours proposé, aussi il faut s'armer de patience. N'hésitez donc pas à consulter leur carte régulièrement pour ne pas manquer l'occasion de vous régaler.


nm.

mardi 14 septembre 2010

Des légumes bio surgelés Carrefour, courte note




Que nous est-il passé par la tête ? Commander sur ooshop.com des légumes surgelés, une poêlée champêtre bio Carrefour ...

Verdict ? Dégueu. Et, n'y voyez aucune snobinarderie. Mous, humides, flasqueux et avec un arôme rare de plastique. Fantastique.

nm.

De Takashi Murakami, Versailles et l'art cont', Part 2



Mea Culpa !


Encore me direz-vous ? Et oui, encore. A la rédaction du blog d'Isaac, on sait reconnaitre ses erreurs d'appréciation.


Aillagon et Le Bon avaient donc raison de programmer Murakami à Versailles, car à lire les commentaires qu'on peut trouver dans la presse, écouter les commentaires des uns et des autres (anonymes ou professionels), il faut croire que cette exposition fait l'évènement et que tous ont été frappés par une amnésie générale. Scandale : ça buzze !

Plus personne ne semble se rappeler de l'exposition Koons. En effet, les indignations, la couverture médiatique, les questions posées : tout est strictement identique aux débats ouverts lorsque l'artiste pop américain avait posé ses balloon dog et autres sculpture kitsh de Michael Jackson au chateau.

Bon. Rendez-vous l'année prochaine pour l'exposition Keith Haring à Versailles.

nm.

dimanche 12 septembre 2010

De Thoumieux, restaurant dans le septième arrondissement de Paris


Bingo. Enfin, une table. Il faut réserver cher lecteur pour avoir la moindre de chance de s'assoir sur les banquettes de la neo-brasserie de Jean-François Piège et de Mister Costes.

Déco réussie. Ambiance année 20 qui, Dieu merci, ne s'embarrasse des excès de mauvais gouts loungien qui signe la déco des Costes. A dire vrai, ce restaurant n'a pas grand chose d'un Costes. Et peut-être parce que là, il s'agit d'une association, d'un projet co-produit avec Jean-François Piège donc, l'ancien chef du Crillon, deux étoiles michelin.

Le monsieur souhaitait tourner le dos à une cuisine de haute-gastronomie qu'il considère comme une impasse en reprenant Thoumieux, vieille institution du 79, rue St-Dominique.

Est-ce bon ? C'est top. Et c'est raisonnable quant aux honoraires (tiens, ça fait plaisir). Une cuisine qui donne le sourire et dont on se souvient. Une assiette qui rigole, c'est plutôt agréable. De l'amuse bouche au dessert, parfait.

Une fausse note cependant, proposer au verre un côte du rhone blanc sans aucun intérêt n'a ... aucun intérêt.

Vite, prenez le téléphone et réservez-vous une table, c'est vraiment magnifique.

nm.

De thé vert japonais, courte


Dimanche. Une note courte à l'attention des amateurs de thé et de ceux qui pourraient le devenir. Vous aimez le thé vert japonais et recherchez un grand cru ? Le blog d'Isaac vous recommande de vous ruez yeux fermés et papilles grandes ouvertes sur les récoltes primeurs d'Ichibancha, et particulièrement sur le Fujinomiya Sincha. Une merveille d'arômes d'herbe fraichement coupée, de saveurs marines et de notes sucrées.

A retrouver au printemps au Palais des thés.

nm.

vendredi 10 septembre 2010

De le réforme des retraites ? Du déficit budgétaire ? Du personnel politique ? Courte note


Déficit budgétaire 2010 : 116 milliards €

Déficit du régime des retraites 2010 : 32 milliards €

"C'est guignol, c'est guignol !"

nm.

mercredi 8 septembre 2010

De la rentrée des galeries parisiennes 2010, du coté de chez Templon, de la réforme des retraites


Cette semaine marque la rentrée progressive des galeries parisiennes. Parmi les choses vues, on signalera 1 exposition. J'entends encore d'ici, Templon ? Encore lui ? Et oui, Templon encore oui ! Et croyez moi, les deux artistes présentés dans ses espaces de la rue Beaubourg et de l'impasse Beaubourg sont remarquables.

On ne signalera pas Caro, qui est une star et dont les oeuvres présentées sont à la hauteur de l'attente qu'un homme comm lui peut susciter : by the way, le monsieur a 86 ans et il envoie du bois. Un vrai espoir pour les réformes des retraites à venir.

En revanche, qui connaissait Anju Dodiya ? Une artiste indienne de 49 ans, dont on voit ici la première exposition en France. C'est magnique. Une série d'oeuvres sur papier grand format, inspirées de la tradition classique des estampes japonaise où l'artiste est un samourai qui combat face à son inspiration dans son atelier. Courez-y. Et s'y vous voulez vous offrir une de ces oeuvres il vous en coutera autour de 40 000 €.

nm.

mardi 7 septembre 2010

De Takashi Murakami, Versailles et l'art cont'


L'histoire a commencé en 2008. Jeff Koons à Versailles. Exposition choc de la rentrée curatée par le patron de Pompidou Metz, Laurent Le Bon, et organisée du président souverain du domaine de Versailles, l'ancien ministre de la culture et collaborateur de François Pinault (Vous me suivez ? Pinault, Koons ...) : Jean-Jacques Aillagon.

Bref, pas de hasard si le choix des deux compères s'était alors tourné vers Jeff Koons, la méga star des enchères : on était sur que cette expo ferait parler d'elle car elle mélait tous les ingrédients d'une production hollywoodienne. Louis XIV, Versailles, les scultupture neo-pop archi kitsch de Koons. Boom. Polémique sur le mélange des genres. Sur l'artiste américain. Sur le sens d'une expo comme celle-ci.

Mon avis ? Une bonne expo. Franchement pas dégueu. Bien même, très bien.

Et rebelote l'année dernière. Avec un artiste français, Xavier Veilhan qui a une particularité assez unique. Attention, je vais être un peu vachard. Ses oeuvres sont bien mieux en photo qu'en réel. D'où ... Je suis pas allé voir cette exposition. Et, il y avait un petit coté art business qui semblait s'installer. Une habitude de promouvoir les artistes mainstream, ambiance, on fait la couv' de Beaux Arts Magazine. Or, ici, on est plutôt "art press" ... donc.

Et bam de chez rebelote. Cette année Murakami. Pour le coup, j'aime bien. Mais fracnhement c'est la même histoire que Koons non ? Elle ne raconte plus rien cette initiative.

Alors on saluera la constance de faire découvrir l'art contemporain, mais tout de même, notre ami Le Bon aurait pu se fouler davantage. On ira ? Peut-être. Versailles c'est loin.

nm.

lundi 6 septembre 2010

De l'exposition Dynasty, part 2, et le gagnant est ...







... Guillaume Bresson.

A couper le souffle. On reconnaitra les influences intelligemment assimilées du Caravage et de Piero della Francesca. Contemporain, tonique, beau, signifiant.

nm.

dimanche 5 septembre 2010

De Eric Woerth, Liar Liar


Encore et encore cette affaire qui semble ne pas pouvoir s'épuiser, allant de révélations en coup de théatre. Les zones d'ombres sont immenses, nombreuses, mais au cours de ces 2 deniers jours nous avons au moins aquis une certitude. Eric Woerth n'est peut-être pas à ce jour "accusable" de quoi que ce soit au regard de la justice, mais c'est un menteur.

J'ai personnellement des amis qui travaillent comme commerciaux dans des sociétés de services. Aussi, ai-je solliciter leur avis dès le début de cette affaire : Woerth est-il celui qu'il voudrait qu'on pense qu'il soit ? Leur réponse d'expert : négatif. Ce type là ment. Par négligence, insoucience, facilité, que sais-je encore ... mais en tout cas, il ment.

Jusqu'au 2 septembre, rien ne permettait de confirmer ces avis d'expert. C'est dorénavant chose faite. Il a écrit deux lettres pour demander la légion d'honneur pour le compte de Monsieur De Maistre. Qu'il déclarait il y adeux mois ne pas connaitre.

Et en bon menteur convaincu qu'il ne fait que s'arranger très légèrement avec la vérité, même totalement démasqué, il persévère.

Une amie m'a dit assez justement, Eric Woerth n'a pas d'honneur. Le fond de l'histoire c'est ça. Il est sans doute compétent. Mais il n'a pas d'honneur.

samedi 4 septembre 2010

Des Roms, petite note de droite


Allez, une petite note bien de droite, histoire de bousculer les bonnes gens en cette journée de manifestation anti dérive sécuritaire et anti je ne sais trop quoi.

Me voilà donc en scooter place de la concorde. Et il se trouve que mon pare-brise est pêté. Et voilà que des roms se pointent pour astiquer les vitres et les pare-brises des véhicules au feu rouge. Ambiance ils demandent pas votre avis et aspergent le tout avec un putain de détergeant dégueulasse. Et bien un de ces crétins n'a rien trouvé de mieux que de vouloir s'en prendre à mon scooter au pare-brise cassé, je le rappelle. Lui demandant de s'arrêter, le type continue, agressif. Et finalement cesse son numéro mais s'approche menaçant de ma petite personne. Non mais, ça ne va pas Johnny ou quoi !

Alors oui, je suis favorable à l'expulsion des Roms de la place de la Concorde.

nm.

De trouver du bon saumon fumé à Paris, dans le septième arrondissement, courte note


Ha voilà un produit qui a été rendu ultra accessible tandis que jusque dans les années 80, il incarnait encore une sorte de luxe rare pour le commun des papilles.

Et donc, le saumon fumé a investi les rayonnages des supermarchés, puis des hyper-marchés. Et plus il devenait accessible, plus on le consommait régulièrement, plus on s'éloignait gustativement d'un produit qui est exceptionnel. Si bien qu'il n'en reste plus grand chose.

A moins de tourner le dos au sous-vide cher lecteur. Basta le sous-vide.

Deux adresses pour se rappeler comme le saumon fumé peut être vraiment magnifique : le saumon irlandais Bio de chez "Davoli", 34 rue Cler et le saumon 'standard' du poissonier de cette même rue cler, "La Sablaise", au 28. Adresse d'autant plus recommandable que l'établissement fournit l'Arpège (que ça reste entre nous).

nm.

mercredi 1 septembre 2010

De Feydeau et Xavier Bertrand


Ha Feydeau ... Ses pièces sont vraiment à mourrir de rire. Des situtations totalement rocambolesques, des personnages improbables, des chassés croisés qui hissent le boulevard au rang d'un art de tout premier ordre.

La dame de chez Maxim
Le dindon
On purge Bébé
Un fil à la patte ...
Vraiment irrésistible ce Feydeau.

Et bien depuis Lundi, me voilà rassuré. Le grand Georges a enfin un héritier contemporain : Xavier Bertrand. Sa dernière farce est aussi improbable que les scénarios incroyable de son illustre modèle.

Ce bon Bertrand nous a nommé Dominique Dord au poste de trésorier de l'UMP pour remplacer Eric Woerth. Un ancien de L'Oréal dont la belle-mère est voisine de Patrice de Maistre et qui a lui aussi son propre micro-parti.

Ca ne s'invente pas tout de même !!

nm.

De Otis, Schindler et Eric Woerth


Le renvoi d'ascenseur. La collusion. Les affinités qui ne devraient pas avoir droit de cité dans une démocratie moderne.

Woerth, je le répète, pas sur qu'il soit coupable de quoi que soit aux yeux de la loi (modulo le service d'enveloppe qu'il sera bien diffiile d'éclaircir). Pour le reste, les amitiés et les collusions sont plus qu'avérées. L'Express en révélant que l'actuel ministre des affaires sociales a lui-même rédigé la lettre de recommandation d'attribution de la légion d'honneur à De Maistre le prouve une fois de plus.

Mais que faut-il de plus au président et au premier ministre pour mettre fin à ce cirque et remplacer au plus vite Woerth : il est foutu, il est foutu. Ce sont des choses qui arrivent. Passons maintenant à la finalisation de la réforme des retraites.
nm.