L'histoire a commencé en 2008. Jeff Koons à Versailles. Exposition choc de la rentrée curatée par le patron de Pompidou Metz, Laurent Le Bon, et organisée du président souverain du domaine de Versailles, l'ancien ministre de la culture et collaborateur de François Pinault (Vous me suivez ? Pinault, Koons ...) : Jean-Jacques Aillagon.
Bref, pas de hasard si le choix des deux compères s'était alors tourné vers Jeff Koons, la méga star des enchères : on était sur que cette expo ferait parler d'elle car elle mélait tous les ingrédients d'une production hollywoodienne. Louis XIV, Versailles, les scultupture neo-pop archi kitsch de Koons. Boom. Polémique sur le mélange des genres. Sur l'artiste américain. Sur le sens d'une expo comme celle-ci.
Mon avis ? Une bonne expo. Franchement pas dégueu. Bien même, très bien.
Et rebelote l'année dernière. Avec un artiste français, Xavier Veilhan qui a une particularité assez unique. Attention, je vais être un peu vachard. Ses oeuvres sont bien mieux en photo qu'en réel. D'où ... Je suis pas allé voir cette exposition. Et, il y avait un petit coté art business qui semblait s'installer. Une habitude de promouvoir les artistes mainstream, ambiance, on fait la couv' de Beaux Arts Magazine. Or, ici, on est plutôt "art press" ... donc.
Et bam de chez rebelote. Cette année Murakami. Pour le coup, j'aime bien. Mais fracnhement c'est la même histoire que Koons non ? Elle ne raconte plus rien cette initiative.
Alors on saluera la constance de faire découvrir l'art contemporain, mais tout de même, notre ami Le Bon aurait pu se fouler davantage. On ira ? Peut-être. Versailles c'est loin.
nm.
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