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samedi 3 décembre 2011

De la disparition des blanchisseries à l'ancienne à Paris



Le 23 décembre prochain, la dernière blanchisserie à l'ancienne de Paris fermera ses portes. Il en restait encore deux l'année dernière. Une rue du Mont Thabor, l'autre rue Amélie dans notre cher (c'est le mot) septième arrondissement.


J'ai discuté avec la gérante de la rue Amélie sur les raisons de la fermeture. Cela n'a rien à voir avec le manque de clientèle, en revanche, il est devenu impossible de trouver du personnel compétent et motivé.


no comment.


nm

samedi 5 novembre 2011

De Hélène Darroze à Paris


Voilà, on y est allé. Ca faisait un petit bout de temps qu'on avait envie d'essayer et curieusement, ça avait failli se faire pour la première fois à Londres et puis finalement non ; et oui, car la chef française tient les chaudrons du Connaught, institution de Mayfair.
Alors ? Encensée, doublement étoilée puis rétrogradée à un seul macaron en 2010 par le juge Michelin, on entend tout sur Hélène Darroze.
Je vous le dit tout de go, on a passé une excellente soirée. Jambon noir de Bigorre, Huitres au caviar, Fois Gras cuit au vin doux, velouté de potimarrons et ses ris de veau, homard bleu de bretagne et sa truffe, chevreuil grand veneur, le cèpe, et les fromages, et les desserts ... et j'en oublie sans doute. C'est une cuisine tout simplement extraordinaire. Inspirée, engagée, qui raconte le sud ouest, qui s'articule autour de produits fantastiques. Une cuisine qui nous a fait dire des "Ho ..." et des "Ha ..." devant sa créativité et ses saveurs. Un diner qui donne le sourire.
Le cadre est en outre magnifique.
Et le service ? Pas parfait. Tiens, il a fallu demander pour avoir du champagne à l'apéritif ? Bien, à moins d'être totalement perdu pour l'humanité, ce n'est pas si grave si ? On n'est pas servi de pain dès que son morceau est sur le point d'être terminé ? Heuh, je ne suis pas si blâsé, pas grave ;)
Et les prix ? Pas pour les Grecs ! Très cher, du niveau d'un trois étoiles en province, c'est vous dire ... ça les vaut ? Sacrément !
Michelin est insensé de noter ce restaurant 1 étoile, insensé.
nm.

mercredi 19 octobre 2011

De manger un bon millefeuille à Paris, Jean-Paul Hévin, courte note


Non, il ne sera pas question de la cacophonie UMPienne, ni de la belle victoire de Hollande, ni même de discourir sur l'incompétence crasse doublée d'un toupet incroyable des banquiers. Mais de millefeuille.
LA référence du pâtissier : il doit être croustillant, avoir de la tenue sous la cuillère, se briser avec un petit "crunch" sous l'assaut gourmand et bien évidemment tenir ses promesses en bouche. Allez, direction Jean-Paul Hévin (avenue de la Motte-Piquet dans le septième, c'est plus sur). C'est magnifique. Rien à ajouter.
nm

samedi 24 septembre 2011

De "Il Vino", restaurant dans le septième arrondissement à Paris, tonique note !


Depuis ma première fois chez Michel Bras l'année dernière, c'est la plus agréable découverte gastronomique que j'ai faite, je vous le dit tout de go.

Un concept que je connaissais mais qui pourrait ne s'avérer qu'un gadget : ici on ne choisit pas ses plats, mais ses vins et le chef décide des plats (entrée, plats et desserts) qui se marieront le mieux ensemble. Il existe même une formule où tout est mystérieux: 5 vins à déguster à l'aveugle et un menu qu'on découvre au fil de l'eau.
Alors gadget ? Non m'sieur, c'est vachement bien ficelé !
Beau ? Ouaip, c'est très cosy !
Bon ? Ouaip ouaip, une étoile michelin qui le garantit et qui est largement méritée.
Et le service, il est hautain ? Ben non ! On a droit à un service souriant de jeunes gens de toute évidence passionnés. Une super soirée garantie. Et accompagné d'une Parisienne très séduisante ce soir là, voilà qui ajoute encore au plaisir des sens.

Moralité ? On s'y précipite, d'autant que c'est à coté de chez vous, chers lecteurs, puisque Boulevard de Latour-Maubourg.

nm

mardi 13 septembre 2011

De manger japonais à Paris, le Benkay, quai de Grenelle dans le 15eme arrondissement de Paris


Encore des vacances pour le blog d'Isaac. Et oui. Et donc encore une rentrée !

Aussi avant de s'intéresser au retour du come back de la crise, à la primaire socialiste, au marathon de Venise, à la coupe du monde rugby, à DSK, à Guerini, aux dossiers de 2012 .... allons diner japonais.
Rien de tel qu'un excellent restaurant japonais pour adoucir la rentrée.

Allez, direction le Benkay, sis dans l'ex hotel Nikko, quai de Grenelle, aujourd'hui Novotel (le groupe Accord, ça vous dit quelque chose). On passe la porte à l'étage, et on a la sensation immédiate d'arriver à Tokyo. Personnel japonais, décor raffiné, musique nipponne. Tout est à l'avenant. Votre hôte y est allé à deux reprises. Pour tester à la fois le Teppanyaki (le chef officie devant les convives attablés à un comptoir) ou le washoku (diner sur table plus classique).
C'est excellent. Simple et excellent. Une cuisine qui fait une place belle aux saveurs brutes du produit, qui s'agissant du riz parvient à définir en cuisine le gout mat : la cuisine japonaise se décrit assez bien avec les qualificatifs destinés aux arts plastiques. Et une mention exceptionnelle à la pâtisserie.
Cher ? Oui. Mais comme on a chance de vivre dans un pays prospère, on en profite.

nm.

mardi 16 août 2011

De buvette, de thermomètre, de crise de croissance en Europe


Les marchés financiers sont vilains, très vilains. Et les financiers spéculateurs, bouhhhhh.
Il faut rassurer les marchés lorsque les cors s'effondrent. Il faut interdire les ventes à découvert, c'est vraiment trop affreux. Il faut taxer les transactions financières. Oui, voilà, soyons fermes les amis. C'est le moment de leur montrer !

Mon avis ? Tout ceci est grotesque de A à Z. Totalement. Mais que voulez-vous, il s'agit de servir au public européen de l'action : donc, on gesticule.

La crise des marchés pose-t-elle un problème ? Non mon bon lecteur, à part peut-être aux spéculateurs eux-même : car lorsque les cours baissent, soyez rassurés, il y a davantage de pertes que de gains pour nos amis traders (difficile ensuite de supporter l'inflation galopante chez Brooks Brothers, Ralph Lauren ou le coût d'un verre d'eau vendu 1,5 Euro à la buvette des marionnettes du Jardin du Luxembourg). Le problème de la baisse des cours touche les gros investisseurs et les épargnants encore que ... Si ces derniers vendent c'est qu'ils redoutent des lendemains compliqués, encore plus compliqués que s'il devait conserver leurs titres en portefeuille. Humm. Mais 99% des Européens peuvent dormir tranquillement, la baisse des cours, c'est indolore pour eux.

Alors quoi ? On parle de crise de la dette publique. OK, d'ac. En quoi cela pose-t-il un problème ? Si les états devaient ne pas rembourser ou devoir ré-échelonner les remboursements comme c'est le cas des buveurs d'Ouzo. Bon.

On parle aussi de l'absence totale d'espoir de dynamisme économique en Europe. Tiens on en parle un poil moins : 0 % de croissance en France eu deuxième trimestre. 0,1 % en Allemagne, pourtant plus performant d'ordinaire que l'Hexagone sur le sujet. Ouille ça pique. Le vrai problème est là. Et les cours de bourse reflète en fait sans peu de doute cette situation. Alors qu'il y a encore quelques semaines, nos dirigeants politiques se gargarisaient de la réduction du chômage preuve de la qualité de leur politique économique, les marchés eux entamait une baisse tout à fait cohérente. Qui se matérialise par ce 0 de la nullité. Vous savez jeune lecteur, quand on est malade, on peut casser le thermomètre, la fièvre ne part pas pour autant. Et là 99% des Européens peuvent être inquiets !

Mon point de vue ? Les marchés sont plutôt dans le vrai.

Alors plutôt que de nous promener de sommet en sommet sur la régulation financière et de continuer de faire croire aux Français que notre pays a une croissance qui repose sur la consommation (on se demande comment notre déficit n'est pas pire que ce qu'il n'est), on s'attaque au problème de la croissance. Basta.

1,5 Euro pour verre d'Evian à une buvette, c'est vraiment un scandale.

nm

dimanche 14 août 2011

Des bars d'hôtels parisiens en temps de crise, le 8 au Mandarin Oriental


Ha cette crise me désole cher lecteur. Après avoir dénoncé la hausse de 10% d'un de mes fournisseurs favoris de chemises (mais pour combien de temps encore), je me fait le héraut d'une autre sinistre nouvelle : + 20 % pour les polos classiques de Ralph Lauren ... Je sais, ça laisse songeur. De vous à moi, je pense que les mecs ont craqué. Ajoutez à cela le portefeuille boursier des clients de Ralph Lauren qui a fondu en 2 semaines et vous mesurerez la détresse des classes les plus privilégiées, les premières victimes de cette crise, doublée d'une inflation invraisemblable sur les biens de première nécessité.
Bref, c'est pour tromper notre malheur que la rédaction du blog d'Isaac a décidé de se lancer dans une enquête qui va nous imposer des sacrifices, des risques journalistiques et éditoriaux qui nos conduiront sans doute au Pulitzer. Faire une étude raisonnée de l'offre en bar des hotels de luxe parisiens.
Paris est sans doute la capitale mondiale ayant la plus solide tradition dans les palaces de grand luxe. Autant vous dire que le travail sera considérable.
Parenthèse à ce sujet : le secrétariat d'Etat au tourisme, dirigé par le subtil Frédéric Lefebvre, vient de lancer un label Palace afin de rendre lisible pour une clientèle de plus en plus mondialisée l'offre d'hôtellerie de très grand standing française. Ben oui, nos amis milliardaire chinois ils ne savent pas que le Ritz c'est quand même autre chose qu'un Hilton du Texas. Bref. Notre secrétariat d'Etat a monté un jury qui a recalé .... Attention, on s'assied et on essaie de ne pas tomber de sa chaise, qui a recalé donc le Ritz et le George V. Right. Un grand merci à Frédéric Lefebvre qui peut retourner chez Zadig et Voltaire.
Fin de la Parenthèse.

Bref, étape n°1 : tester le tout nouvellement ouvert Mandarin Oriental. Mandarin Oriental, c'est une chaine d'hôtellerie de prestige ambiance Hyatt ou For Seasons. Rendez-Vous rue Saint-Honoré. Alors ?
Extérieurement, on est un peu déçu, il faut bien le reconnaitre. Façade sans grand charme. On rentre, et là, Hollywood. Pas mal du tout. Et plutôt inédit comme décor à Paris ? C'est l'architecte super star Jean-Michel Wilmotte qui a dirigé les opérations. Pas mal, à moins bien entendu d'être blasé de tout, ce qui n'est pas notre cas au blog d'Isaac. Donc, direction le bar, ou plutôt la terrasse. Magnifique terrasse. Manque de pot, derrière notre table, il y avait un espèce de bruit de ventilation, ou de je ne sais quoi. Impossible dans un palace les amis ! Bon, on est quand même au top. La carte ? Tout ce qui va bien dans ce genre d'endroit. Cocktails, des classiques et des créations maisons, du snack, champ', Whisky, des Rouquins. Mais, mais, mais, aucun conseil des jeunes serveurs. Pas de questions sur les gouts des clients, rien. Nada. Pas palace ça ! Ayant pris un Nikka sur glace, pas de soucis. Mais mon accompagnatrice avait tenter la 8ème dimension, un cocktail création maison : verdict ? Pas bon. Ha ...
Ayant fini mon excellent whisky l'un des jeunes serveurs décide de m'apporter un verre d'eau. Excellente initiative, mais pour mon malheur il se penche avec son plateau, patatras un cendrier tombe tout près de mon crâne et s'éclate à mes pieds, tandis que le verre d'eau patatras aussi mais sur mon pantalon. Pas très palace.
Pas de chef de rang pour proposer un verre ou tenter de rattraper le coup.
Bref, l'adition est demandée et se fait attendre ... attendre ... puis arrive enfin. Et on veut payer mais personne.
Alors, et c'est le bon point de ce bar, on se lève sans payer. Et personne ne vous arrête : ça, c'est palace !

Prochain épisode, la terrasse du Ritz.

nm.

lundi 6 juin 2011

De "L'épicerie du Père Claude", avenue de la Motte Piquet à Paris


"Le Père Claude" est une institution. Un des QGs du président Chirac, gourmet gourmand. Aussi, on suspecte le lieu d'être hautement fréquentable, bien qu'étant situé dans un arrondissement périphérique : sur ce dernier point, pas d'inquiétude. Et rendez-vous avenue de la Motte Piquet à une petite centaine de mètres du Champ de Mars. Donc, pas de danger.
Et la bonne nouvelle, c'est que le Père Claude a tout à coté de son restaurant une épicerie qui propose quelques produits bien sympathiques. Et on signalera tout particulièrement les chipolatas et merguez maison. Une tuerie les amis. Et vous retrouverez des saucissons, une sélection de fromages savoureux .... Que du bonheur !
Et croyez moi, ça vaut mieux que d'aboyer avec la meute.
nm.

samedi 21 mai 2011

De "La Grande Cascade", restaurant dans le bois de Boulogne, 16ème arrondissement de Paris


Que nous dit le Michelin ? Une étoile, et les petites fourchettes rouges qui signalent un cadre particulièrement agréable. Et donc ?
Un restaurant niché à l'orée du bois de Boulogne, tout près de l'hippodrome de Longchamp.
Je vais vous faire une confidence, c'est sans doute l'une des tables les plus savoureuses de Paris. Et à midi, c'est tout simplement le meilleur plan que je connaisse : un menu menu du marché à 65 €, entrée, plat, dessert, le tout d'une qualité étourdissante. Une cuisine qui mérite totalement son étoile !
Et la cadre ? Napoléon III s'était fait construire un pavillon pour ses haltes dans le bois. Pavillon qui héberge aujourd'hui "La Grande Cascade". Avec les beaux jours, une terrasse magnifique. Et l'automne arrivant, on passera les jours plus froids et humides à l'intérieur du décor second empire.
Et le service ? Il est parfait.
Et la carte des vins, et les conseils associés ? Parfait aussi.
Bon, un point faible ? Aucun

Et DSK ? Aucune raison d'aboyer avec la meute.

nm.


dimanche 15 mai 2011

De Thoumieux, restaurant dans le septième arrondissement, Deuxième note !



Et bien oui, c'est intéressant de revenir déjeuner dans un restaurant qui nous avait emballé. Nous avions publié une note sur le sujet en septembre ici. Un superbe souvenir. Et aujourd'hui à nouveau, quel plaisir !


Calmar en entrée en mode carbonara ? Ludique, (et régressif), une entrée qui donne le sourire.


Une poularde aux morilles ? Nerveuse, racée, savoureuse ...Plein de choses à nous dire cette poularde. Elle nous explique qu'on peut-être une volailler et être légère. On l'imagine volontiers gambader dans une ferme bucolique, picorant, se balladant ... Hummm. Une petite merveille !


Et pas de dessert pour votre serviteur qui limite les calories. (Marathon, marathon)


Moralité, on a qu'une envie, réserver le premier étage qui vient de décrocher deux étoiles au millésime 2011 du Michelin.


Et DSK dans tout ça ? Présemption d'innocence aux morilles.


nm.

samedi 23 avril 2011

Des patisseries parisiennes, des chocolats de Pâques, Jean-Paul Hévin, dans le septième arrondissement de Paris



Pâques est une bonne occasion de succomber à un péché qui n'a rien de capital, l'amour du chocolat. Aussi, chers amis, ai-je sauté sur l'occasion pour aller dévaliser Jean-Paul Hévin, avenue de la Motte Piquet à Paris.


Hévin a déjà fait l'objet d'une courte note dans ces colonnes pour porter aux nues sa tartelette à l'orange qui est une merveille de saveur et d'équilibre. Mais Hévin, c'est surtout un chocolatier.

Formé auprès de Robuchon à Tokyo, l'homme, si il a 3 boutiques à Paris et plusieurs au Japon, et en Chine., l'homme reste un artisan.

Confection artisanale, et souci de la qualité des produits : aussi, Jean-Paul Hévin sélectionne-t-il lui même tous ses produits qui viennent essentiellement du Venezuela, d'Equateur, de Colombie et de Madagascar.



Et Pâques ? J'ai fait ce qu'il ne faut surtout pas faire : gouter un Oeuf et sa garniture le Vendredi Saint. Mon Dieu veuillez me pardonner. Verdict ? Une merveille absolue, a. b. s. o. l. u. e. !


Et pour dire deux mots de l'accueil et du cadre qui font partie du plaisir de patisserie parisienne ? Assurément, JP Hévin se positionne chic et classe : néanmoins, pas d'abus de chichitage. C'est élégant, luxueux mais pas "too much" comme peuvent l'être Hugo & &Victor ou La patisserie des rêves.



nm.

dimanche 20 février 2011

De Ze Kitchen Galerie, restaurant dans le 6ème arrondissement de Paris, courte note


On a tant entendu d'échos positifs sur cette adresse qu'en y dinant pour la première fois, on se dit "Voyons voir ce qu'on va voir"

Parmi ces échos, on dit que l'adresse est plutôt décontractée. Effectivement, le sujet de William Ledeuil n'est pas le luxe ou le service ampoulé. Ce n'est pas un point faible, c'est voulu. Du coup, le service est peut être un poil light. Un poil. Importe peu. Avant de me répandre en éloges, je me risquerais tout de même à une critique négative. La décoration est franchement sympa. Très agréable, mais le restaurant se la joue aussi "galerie". Comme d'autres du reste. Et à chaque fois, ou presque, quelle désolation esthétique. Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Un cuisinier n'est pas galeriste, c'est ainsi.

Allez, je conclue pour tenir dans le format "courte note". Est-ce aussi bon que ce que l'on dit ? Oui, et mieux encore. Un mixte de cuisine très inspirée par l'orient. Remarquable, aérien, inspiré, bluffant, incroyablement savourant. Un des juges de paix d'une belle adresse ? Quid des desserts ? Ici, il sont à se damner.

Pour tout vous dire, et vous convaincre de réserver, au moment de régler l'addition on pense déjà à revenir pour explorer la carte.


nm.

dimanche 16 janvier 2011

Du restaurant 39 V, dans le 8ème arrondissement, à Paris


Une table qui a ouvert il y a un peu plus de 2 mois. A l'angle de l'avenue George V et de la rue Quentin Bauchard. Hep ! Inutile de vous inquiéter si vous ne voyez pas de salle de restaurant en arrivant : vous tomberez sur le Sony Store et c'est très normal. Le lieu est caché. Perché au sixième étage, sur les toits.

Entrée incognito. Une jeune hotesse ambiance New-York Fashion quand tu nous tiens vous accueille et vous propulse dans l'ascenseur. Ben dis donc, c'est assez beau. Déco très réfléchie. Depuis les couverts, les formes des assiettes, un bar, une cuisine visible de la salle qui tourne autour de la cour de l'immeuble où le restaurant s'est posé. On se croirait décidément dans une adresse branchée de New York.

Le chef ? Frédéric Vardon, un ancien "cadre" de Ducasse. Bon, ça rassure mais souvenez vous ...

La carte ? Elle est super. Appétissante, agrémentée d'un menu degustation à 85 €, ce qui est très raisonnable. Mention spéciale pour la carte des vins. Et pour la sympathique sommelière. Pourquoi une mention spéciale ? Parce que dans la plupart des adresses qui souhaitent compter, on est assez rarement déçus par la cave mais Dieu que les prix peuvent être dissuasif. Ici, les bouteilles commencent à 29 € et le choix des vins au verre est assez complet pour un amateur éclairé.

Et l'assiette ? Alors ? C'est bien, c'est franchement bien. Mais, on suppose qu'elle peut être encore meilleure. L'une des convives avec qui j'ai partagé ce dîner m'a confié après le dessert. "C'était bien, mais ce n'est pas Lameloise !" C'est vrai dear lady, mais c'est déjà très très bien. On passe un excellent moment. Alors, il faut y aller chers amis !

nm

samedi 8 janvier 2011

De "Hugo & Victor", dans le septième arrondissement de Paris, suite de la série "Pâtisseries parisiennes"


Pâtisseries parisiennes, deuxième. Clap.

Après la Pâtisserie des rêves, "Hugo & Victor". Oubliez tout ce que vous connaissiez en matière de service dans une pâtisserie. Voilà un lieu qui repousse aussi loin que possible tous les concepts de sophistication pseudo classieuse pseudo bon goût blabla blabla blabla.

Ben oui. De l'extérieur vous pensez avoir affaire à une bijouterie. A l'intérieur le décor confirme l'immense égo du lieu qui de toute évidence a été pensé pour s'adresser à un public qui se sentira hyper flatté de fréquenter un lieu aussi hype. Ben oui, à l'intérieur il y a des dessins de livres aux murs (des livres ? Ben oui, Hugo & Victor ... Victor Hugo, ça vous rappelle pas un barbu qui aurait écrit Les Misérables ?). Ego ? Ho que oui. Les gâteaux sont présentés comme on présenterait des montres chez Chronopassion ou chez Patek. Tout un decorum qui fait passer Pierre Hermé pour un vulgaire boulanger de province. Bref, rien de très séduisant, une caricature destiné aux Nespresso.

Mais mais mais ... Hugues Pouget a été chef plusieurs années chez Guy Savoy et ses créations sont à tomber par terre. C'est exceptionnel. Voilà, le concept est prétentiard mais mon Dieu, que c'est bon. C'est tout ce dont on peut rêver. Léger, créatif, savoureux, pas prétentieux (pour le coup). Wahou, c'est une sacré sensation. Isaac a testé pour vous la buche de Noël au pamplemousse : 20/20. Isaac ne reculant devant rien, il a testé pour vous le "Hugo caramel", un truc de dingue : 20/20.

Moralité : on oublie la pitrerie du concept et on se régale.

nm.

mardi 28 décembre 2010

De l'agenda culturel 2011, de la ré-ouverture du musée du Luxembourg, de Cranach l'Ancien


Le début de l'année 2011 va être marqué par la ré-ouverture du musée du Luxembourg, à Paris. Fermé depuis plusieurs mois pour cause de contrat rompu avec l'ancien exploitant, le musée attenant au Sénat a confié à la RMN sa gestion. Et c'est Lucas Cranach l'Ancien qui ouvre le bal le 09 Février. Le maître de Wittenberg est décidément à l'honneur à Paris puisque le Louvre est parvenu à réunir le million d'Euros qui lui manquait pour boucler l'aquisition des "trois graces", oeuvre de 1531, mise en vente par un collectionneur privé qui en voulait 4 millions d'Euros. Le tableau étant sur le sol français, le Louvre avait pu préempter cette pièce. Il ne lui restait plus qu'à réunir les 4 millions avant le 31 janvier 2011. Pari réussi.

Pour préparer cette exposition évènement sur Cranach, on recommandera la lecture du "Cranach, peindre la grâce" à paraître aux éditions A Propos en janvier, très rare ouvrage en Français sur l'ami de Luther.

nm.

mercredi 1 décembre 2010

Du Chiberta, rue Arsène Houssaye, dans le huitième arrondissement à Paris


Voilà un avent qui commence plutôt bien. Le Chiberta. Curieux nom, et pour tout vous dire, un sobriquet qui ne me disait rien de bon jusqu'à aujourd'hui. Qu'est-ce que ça veut dire ? Mystère ... En tout cas, voilà une adresse qui m'évoquait une pseudo adresse basque à destination de touristes errants sur les Champs en peine de cuisine pseudo-authentiquement régionale. Mais, non, rien de tout ça.

Le lieu ? Déco léchée et architecture globale signée Jean-Michle Wilmotte. C'est donc classieux. Un peu dans l'air du temps. Ambiance, ce qu'on attend d'un 1 Etoile michelin près des champs appartenant à la constellation d'un chef 3 étoiles, ici, Mr Guy Savoie. Vous me direz il y a pire ? C'est vrai.

L'accueil et le service ? Propre. Plutôt efficace. Sérieux. Allez, ça manque un peu de décontraction. Mais, au Chiberta, le midi, c'est plutôt ambiance déjeuner d'Affaires. Et des affaires faites par des messieurs que ça n'a pas l'aire d'amuser plus que ça de faire des affaires en déjeuner dans un restaurant très confortable. Ben alors, les mecs, faut changer de taff si ça vous barbe.

Bon, nous, les affaires, ça nous amuse. Surtout si on peut se taper la cruche avec une carte réalisée par Guy Savoy. On prendra pour accompagner du Volnay 2005 et un magnifique St Aubin Premier Cru 2008. Bene, bene.

Et on se pâme pour la digression autour de l'huître de Cancale : un entrée de folie les amis. On se régale d'une seconde digression mais autour du veau en primo piatto : elle est bonne celle-ci. Et en dessert, je cite "Biscuit pain de Gênes aux pommes façon Tatin glace caramel au beurre salé". Wahou. Wahou. Wahou. Tuerie ? Tuerie.

Il faut y aller. Oui. Le soir, peut-être, pour éviter les tristounets du midi. Et plutôt avec un compte en banque assez fourni, car l'addition est designé pour les notes de frais, si vous voyez ce que je veux dire.

nm.

samedi 20 novembre 2010

De "Au Lotus", rue de Grenelle, à Paris


Deux bonnes raisons à cette petite note.

Tout d'abord, Noël approche et les bonnes adresses de magasins de jouets sont une aubaine !

Ensuite, parce que très récemment l'UNESCO a classé le repas gastronomique français au patrimoine mondial immatériel de l'humanité.

Alors, il faut classer l'échoppe dont je vais vous parler, car elle en vaut vraiment la peine. "Au Lotus", 170bis, rue de Grenelle dans le septième à Paris. Une merveille qui semble tout droit sorti des années 50. Un décor à la Willy Ronis. Un très vieux monsieur très gentil (il a au moins 100 ans !) et son fils tiennent le lieu avec le cachet idéal. Et le plus extraordinaire, c'est que rien n'est ici pensé pour faire comme il faudrait. C'est l'essence même du lieu d'être ce sas vers un passé où les écoliers étaient en culotte courte et portait un béret.

Magique. Le mot est faible. Pas de Wii ou de Nintendo, mais plutôt des Playmobil, des trains électriques, des petits soldats ... Vivement Noël !

nm.

samedi 13 novembre 2010

De l'Ecaille de la Fontaine, dans le 2ème arrondissement à Paris


Au 15 rue Gaillon. Une jolie place. Entre Opéra, Palais Royal et les grands boulevards. Impossible de vous tromper, c'est en face de Chez Drouant, où le facétieux Houellebecq a obtenu le Goncourt la semaine dernière.
Bref. Une toute petite adresse, succursale d'un autre établissement de cette très belle place parisienne, la Fontaine Gaillon.

Bon ? Très bon. A l 'essai : une morue toute simple et une choucroute de la mer. Deux plats qui ne supportent pas la médiocrité. C'est soit très bon, soit très vite pas bon du tout, pour le coup. Et là, franchement, c'est réussi. Et à 18 € le plat, c'est franchement très honnête.

Mais .... le service, mon Dieu ! C'est une blague, pas possible autrement. On a un peu l'impression de déranger, c'est embêtant. Peut-être un mauvais jour.

Tentez et dites-moi !

nm.

dimanche 10 octobre 2010

Du Clos des Sens à Annecy, chez Laurent Petit


Le blog d'Isaac s'est offert un petite virée en Savoie. A Annecy. Pour s'oxygéner, visiter l'exposition Samuel Rousseau que donne la fondation Salomon et ... se faire le Clos des Sens. 2 étoiles michelin et un menu végétarien qu'on se régalait de découvrir.

Bon, on fait les rabat-joies ? Le cadre n'est pas extraordinaire. Ca se voudrait élégant mais bon. Peut mieux faire.

Le service ? Pas mal. Bien pour un deux étoiles. La cuisine ? Intéressante. Un chef, Laurent Petit qui s'inscrit dans la lignée de Michel Bras. Il cultive son propre jardin, s'inspire de la cuillette du jour (champignons, fleurs des montagnes).

Le repas donc. 10 plats, 3 desserts. Une coupe de champagne et de l'eau pétillante. C'est léger. Parfaitement exécuté. Le timing (Dieu que c'est important) est parfait. C'est bon. C'est parfois appuyé pour garantir l'effet de surprise et jouer du spectaculaire. Mais il y a de vrais très bonnes choses. La salade qui se mange du bout des doigts. Le cèpe. Le risotto au concombre dont j'ai aimé les intentions.

Et les desserts à se pâmer chers lecteurs. A se pâmer. A se pâmer (il faut le dire !).

Bref : a ne pas manquer pour qui visite la région.

nm.

mardi 21 septembre 2010

De la ballerine Repetto - les classiques féminins (1)


J'ai longtemps cru qu'il n'y avait aucune différence, qu'entre la ballerine lambda (plate, bouts ronds, petit noeud) et la ballerine Repetto, c'était seulement une question de marque.
Même à la danse, on nous faisait éviter les chaussons Repetto.
Bref, je les ai toujours snobés.
Et puis voilà que cet été, flânant désoeuvrée dans un Paris désert, et m'étant tout juste décidée à mettre à la poubelle deux paires de ballerines (des Agnès b. qui, soit dit en passant, ont impeccablement tenu pendant des années), je passe devant Repetto.
Tiens, pourquoi pas entrer? J'avise en effet une paire en daim bleu qui pourrait bien aller avec mes tenues du moment.
J'essaie.
Et là, miracle.
La ballerine Repetto, ce n'est pas une chaussure, ce sont des chaussons! Je retrouve toute les sensations: celle du cuire ultra souple et de la semelle qui épousent les mouvements du pied. La couture est aussi celle de chaussons de danse.
On s'y sent hyper bien, le pied parfaitement gainé. En fait, on a quasiment l'impression de ne rien porter.
Et puis, autour de moi, j'observe les tutus, ceux à plateau et ceux en chou-fleur (pour les tout petits rats), les pointes en satin rose, les chaussures pour les "danses de caractère" ...
La musique de fond, c'est le Chopin arrangé spécialement pour les battements et les entre-chats qu'égrainent tous les cours de danse.
Du coup, j'en ai pris deux paires.
Et la semaine d'après, une troisième paire!

— Le service est impeccable, et les chaussures, parfaitement emballées dans du papier de soie rose et rangées dans une jolie boîte qu'on n'a pas envie de jeter.

NB: elles sont cependant fragiles: demandez au cordonnier de les renforcer avec une semelle en crêpe la plus fine et la plus souple possible.

Am.