dimanche 5 décembre 2010

De mymajorcompany, de Finery Scrawled


On a tant parlé de la crise de l'industrie musicale. Tant et tant. Que la France a inventé Hadopi (joli nom, loi inutile). Que la France doit supporter les états d'âme de Pascal Nègre (ha bon, il a une âme celui-là ?).

On tue le droit d'auteurs ; on tue dans l'oeuf les carrières de jeunes musiciens prometteurs. On peut dire que les cadres des majors ne furent pas en reste d'arguments pour en fait protéger les mirobolantes rémunérations qu'ils s'accordent et qu'ils accordent à leur superstars.

Foutaises chers lecteurs. Foutaises, foutaises et re-foutaises.

Nul part il n'est écrit qu'un musicien doit être multimillionaire. Nul part, il n'est écrit que les maisons de disques sont absolument indispensables à la création. Elle réclame une taxe pour survivre à Internet. C'est magique. Comme si les fabriquants de voitures à cheval avait réclamé une loi pour interdire le moteur à explosion. Tout cela n'a aucun sens. Ni moral, ni économique, ni historique. Bach, Mozart, Monteverdi, Puccini, Donizetti, Gerschwin, Armstrong, Glass. Pas de majors à l'horizon.

Petit prolégomène à mymajorcompany.com

Une bien bonne idée. Une "marketplace" où les artistes peuvent présenter leur travail, et où les internautes peuvent décider de produire ces artistes. Dès que 100 000 € sont récoltés, alors, le site produit l'album et de le fait distribuer. Une idée simple, un site plutot bien foutu.

Et un tuyau, le Finery Scrawled. Un groupe Made In France qui revendique et qui assume ses influences Beach Boys, Beatles, Kinks. Et j'oubliais Olivia Tremor Control (pour frimer !).

nm.

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