mercredi 19 octobre 2011

De la finance, des banquiers, de Michel Sardou


Bon, on fait quoi maintenant ?
Je vais vous dire le fond de ma pensée : les Grecs se foutent collectivement du monde non ? Individuellement, ils sont parmi les champions du monde de la fraude fiscale. Collectivement, ils se sont dotés de gouvernants totalement nuls, qui s'enfonçaient avec le sourire dans le surendettement en truquant leurs comptes, en travestissant sans cesse la vérité.
Je comprends les Slovaques qui ont refusé de voter le plan d'aide aux Grecs. Je les comprends.
Mais, mais, mais, y a un petit truc qui me chiffonne. Les sympathiques dealers d'emprunts à taux exhorbitants, faut-il les rembourser ? Moralement, et objectivement ?
La réponse est un double non. Pourquoi ? D'un point de vue objectif, ils appliquaient aux Grecs des taux élevés car ils se méfiaient de leur capacité à rembourser : force est de constater qu'ils avaient raison ! Le prix à payer du risque. Et bien, le risque, ils viennent de faire connaissance avec. Donc, si on (Le fond d'entraide européen, donc nous autres) rembourse les banquiers, ok, mais ils remboursent les intérêts aux Grecs : ben oui, logique. Sinon, ceinture les remboursements.
Quant au point de vue morale, inutile de vous dire que ces petits fumiers de fumeurs de cigares peuvent se brosser pour que la classe moyenne européenne finance la prochaine révision de leur Ferrari.
Bref.
Ha, les banquiers .... Je les aime de plus en plus. Imaginez un instant que les postiers soient aussi compétents que les banquiers ... Aucune lettre n'arriveraient à destination. Imaginez que les ingénieurs d'Apple soient aussi compétents que les banquiers, aucune chance pour qu'ils aient pu sortir un jour un Mac Book Air, ou un Iphone. Les plombiers ? Bonjour les fuites pas réparées ? Les obstétriciens ? Augmentation immédiate du taux de mortalité lors des accouchements. etc. etc. etc.
Ces types, les banquiers, sont tellement nuls qu'ils n'ont pas été foutus de voir que la Grèce étaient exsangue. C'est quand même fort ça non ? Ils nous avaient fait le même coup avec les emprunts privés il y a trois ans : les subprimes, vous vous souvenez ? Alors quoi ? Ils ont le bac les mecs ? Le Bac G peut être pour citer Michel Sardou (c'est vrai on cite trop peu Michel Sardou en 2011).
On nous dit oui, il faut rembourser ; sais pas ; pas sur .... Et si on ne remboursait pas tiens ? Il se passerait quoi ?
Humm. Apocalypse ? Le système s'effondrerait ? Trop tard, a-t-on envie de répondre. Soyons fair play et remboursons le capital. Avec les intérêts faramineux appliqués, il y a fort à parier que le capital a déjà été payer pour bien des débiteurs. Alors soldons les comptes.
nm.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ces chers banquiers
ils dictent leurs lois
les gouvernements quels qu'ils soient sont à leur merci ....
le pire maintenant sont les agences de cotations, organismes privés, s'ingérant dans la politique et la stratégie des gouvernants !!!!
à ce train la, pourquoi ne pas privatiser la justice et l'armée !!!
pm