jeudi 18 octobre 2007

La loi sur le service minimum : nouvelle gesticulation sarkozienne


La loi a été votée. Mais le décret d'application ne rendra effectifs ces mesures qu'au premier janvier 2008. Certes.

Mais en regardant attentivement les mécanismes de cette loi, on comprend rapidement que la paralysie de la France que nous vivons aujourd'hui, nous l'aurions vécu quasiment de la même manière, même si la loi était effective.

Je regrette d'avoir à être à nouveau critique envers la politique sarkozienne, mais il n'est pas question de ne pas être fâché : Nicolas Sarkozy ayant fait de la tenue de ses engagement un pacte politique avec les français. C'est râté sur ce coup là.

Quant aux grévistes, chers lecteur, que dire ? Ils défendent des aquis forts, ce que je comprends. Néanmoins les arguments développés ne tiennent pas une seconde, ne soyons pas dupes. Pénibilité ? Mon oeil ...

Que dire par exemple d'un cadre, sous pression permanente, qui doit abattre des horaires d epls de 60 / 65 heures pas semaines, et supoporter des conditions de travails hautement stressantes ? Moi je dis, que c'est très pénible, et ce indépendammant du salaire (il ne s'agit pas ici du sujet, le sujet est l'age de la retraite).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Réformer les régimes spéciaux SNCF/RATP/EDF, soit ... les adapter sûrement, repenser leur financement évidemment (les syndicats sont d’ailleurs d’accord pour en discuter).

Ceci dit, ne soyons pas dupe et prenons aussi du recul et regardons la « Big Picture ».
Je recommande cet article (issu du Canard) au sujet du régime (très) spécial des militaires, il est éloquent : http://www.politique.net/2007101101-le-regime-special-des-militaires.htm

Un sous-off : 15 ans de cotisation (+cumul d’un job pendant la retraite)
Un gradé : 25 ans de cotisation (+cumul d’un job pendant la retraite sous condition)

Régime spécial SNCF/RATP/EDG : 5 milliards d’euros par an pour 1.1M de personnes
Régime spécial des militaires : 8.2 milliards d’euros par an pour 513,000 personnes

Comme le souligne l’article, avoir le statut de militaire ne signifie pas nécessairement être soldat et risquer sa vie : « Plus de la moitié des fonctionnaires qui ont le statut de militaire travaille en France, dans l'administration ou la maintenance. ».

Ben alors ? Qu’est-ce qu’on attend ? Et le principe d’égalité ?

FB

PS : je recommande aussi le numéro du Monde Diplomatique du mois d’octobre avec, en particulier, une analyse sur l’impôt en France du Moyen-âge à nos jours… Vertigineux…