Estomaqué. Bluffé.
J'ai été véritablement conquis par le nouveau film de Sydney Lumet.
Sydney Lumet est l'un des derniers grands réalisateurs américains en exercice, à l'instar de Coppola, qui compte à son crédit deux films étourdissants : Un après-midi de chien et Serpico, tous deux réalisés dans les années 70, et avec Al PAcino.
Qu'est-ce qui m'a séduit ici ?
La créativité technique et artisitique du cinéaste.
La force de l'interprétation des acteurs, depuis le puissant Philip Seymour Hoffman, en passant par les très justes seconds roles (mention à Albert Finney) et jusqu'à Ethan Hawke.
La puissance des thèmes : comme dans les précédents films de Lumet que j'ai pu voir, le décor des braquages n'est qu'un prétexte pour ancrer dans le présent les thèmes en fait développés par le cinéaste. Ici, on aborde entre autre la question des relations familiales, entre frères, entre époux, entre père et fils. Magnifique.
La narration : Lumet tisse une toile semblable au mécanisme de la tragédie grecque.
Pour finir, et même si le film est extrèmement dur, j'ai ressenti un message très positif. Sydney Lumet est agé de 84 ans, et voilà un homme d'une immense créativité, c'est vraiment enthousiasmant.
A voir donc. Absolument.
1 commentaire:
Je me demandais bien quel pouvait être le message positif de ce film, assurément puissant, mais fortement perturbant ...
... mais en effet, une telle réalisation à 83 ans, ça maintient l'espoir!!!
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