mercredi 23 mars 2011

Du front ... Républicain ou National ?


Ha, le bal des faux-culs auquel nous assistons est très réjouissant.

Alors, à ma droite, Jeff Copé et la ligne dure de l'UMP. Discours inapplicable et d'une grande ambiguité : pas de consignes, pas de points communs ni avec le FN, ni avec le PS. Et on en rajoute en expliquant que coté PS on est hautement complaisant avec l'extrème gauche (c'est vrai). Sous entendu, qu'ils nous foutent un peu la paix et qu'on aille chercher les voix là où elles sont.
On explique aussi que le front républicain est une approche qui rend raison au FN en renvoyant dos à dos le PS et l'UMP. Hum hum, Isaac est plutôt d'accord. Plutôt tout à fait d'accord.

Mais, ne soyons pas naïfs, l'enjeu est surtout de limiter la débâcle monumentale de la droite parlementaire.

A ma droite toujours, les pseudos boy scouts. A leur tête, les filles de l'UMP : Pécresse et Jouanneau. Sans doute pour se faire pardonner par leurs enfants d'être dans un gouvernement qui bombarde la Lybie, elles se sentent pousser des ailes et hop hop hop, une grâce quasi divine s'empare de nos deux passionaria qui se disent prêtes à voter à .... gauche. Vous imaginez le scoop ? Dingue, on vous dit. Un sourire de sainteté s'affiche sur leurs mines autasatisfaites. Il y a vraiment de quoi ... Voter à gauche pour Valérie Pécresse, l'image d'épinal de la Versaillaisse BCBG, c'est ... chocking.

Et .... François Fillon. Malin comme un Mazarin, et trop content de passer pour un homme modéré (ce qu'il est sans auci.un doute) en se démarquant de la ligne dure de Copé. Juste un posture, mais le timing est parfait. L'homme n'a jamais été aussi proche de la candidature pour 2012 : on recommandera d'ailleurs à l'UMP de taper sur l'épaule du président pour lui expliquer qu'avec lui ça risque d'être très compliqué de gagner en 2012, du coup, Fillon, hé. Pourquoi pas ?

A ma gauche. Que du bonheur. La droite laminée, et coupée en son sein par un FN à 15% et qui au final obtient une moyenne de plus de 18% dans les seuls cantons où le FN présentait un candidat. Et on boit du petit lait car on sait quel embarras va être celui de la droite pour prendre position sur les consignes de vote. cf. chapitre précédent ;)

Et on matraque l'UMP en expliquant que tout est de la faute du président, de Guéant, de Hortefeux ... So easy pour un camp qui a vu François Mitterrand maneuvré avec un talent florentin à mettre le FN en orbite. Suivi en cela par des générations de premiers secrétaires qui en niant les problèmes des Français alimentaient l'usine à mécontentement. Ben oui, Mitterrand, on ne le prend pas pour un scout. Mais Jospin ou Hollande, eux, furent les Jouanneau et Pécresse du début des années 2000. Ha, le PS a appelé à voter Chirac en 2002 : ils méritent au moins un prix Nobel de la paix collectif non ? Non !

Le bal des faux cul ne date pas d'hier.

nm.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tout ceci est vrai
Mais MITTERAND avait, il faut bien le reconnaitre, un "talent" que bien des faux-culs actuels lui envieraient
pm