dimanche 8 février 2009

De Nicolas Sarkozy


Sarko-Show ... Isaac n'avait jamais souscrit à cette formule un peu facile. Et pourtant aujourd'hui, précisément depuis Jeudi, rien n'est moins sur.
Le président est toujours aussi à l'aise dans l'exercice de la joute verbale, de l'interview. Mais, le temps a passé et on voit très vite les trucs employés, et derrière les trucs ... et bien pas grand chose.
Un commentateur dont je ne partage pas toujours les avis, Nicolas Domenach de Marianne commente fort justement la perte d'efficacité de la parole présidentielle de Sarkozy. A trop parler, le président en devient inaudible ; à trop promettre, il ne peut que décevoir ; à être partout, il n'est plus nul part. Je me range à regret à cet avis. Gandrange, ou la promesse de trop.
Revenons à Jeudi. Sarkozy nous explique depuis sa campagne les bienfaits de l'investissment versus l'augmentation des frais de fonctionnement de l'état et défend le maintien de sa polititque de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Ok, ça on a compris ; Tous mes clients privilégient les dépenses de CAPEX à celle d'OPEX. On est d'accord, mais cela fait déjà plus de deux ans.
Le président nous explique qu'en matière de régulation de la finance internationale (FMI, Paradis Fiscaux ...) sa marge de maneuvre est nulle et qu'il veut des résultats. Hummm .... Lesquels ? Avec quelles mesures ? Pas un mot concret sur le sujet, rien, sinon que des portes ouvertes enfoncées ... .On s'en moque totalement de la virtuosité avec lesquelles Sarkozy les enfonce, surtout face à 3 journalistes totalement absent(e)s dont une ex-maitresse ce qui est assez savoureux.
Quant à son opinion sur l'économie, on peut s'y intéresser mais malheureusement la manière dont les dividendes des entreprises sont utilisés (son 1/3 pour l'actionnaire, 1/3 pour les salariés, 1/3 pour l'investissement) ne reléve pas des prérogatives présidentielles. Donc, on peut passer au sujet suivant très vite.
Mais je n'est rien retenu d'autre. Hormis deux petites piques à l'endroit du président Chirac. C'est moche et mesquin.
On a donc envie de conclure avec cette formule scolaire "Peut mieux faire"

4 commentaires:

Anonyme a dit…

mon fils, au risque de te contredire je ne suis pas d'accord.
notre Président fait, courageusement face à la, probablement, plus grave crise économique des 20 et 21ème siécles.
notre Président, veut encourager la prise de risques, et à mes yeux il a raison.
Nous devrions comprendre et admettre enfin que le monde a changer.
Il y a seulement une petite vingtaine d'années, 1,5 milliards d'individus travaillaient pour à peu près l'équivalent disposant de ressources necessaires à la nutrition, l'équipement, les loisirs.
Aujourd'hui + de 6 milliards de personnes trvaillent pour à peine milliards d'invididus ayant un pouvoir dit d'achat.
la donne n'est plus du tout la même.
pour terminer, et ceci n'engage que moi, je crois très sincèrement aux valeurs, que certes plus ou moins maladroitement, notre président essaie d'inculquer à un peuple, socialement très haut dessus de la moyenne et qui raisonne, du moins pour une écrasante majorité, dont ni toi ni moi ne faisons partie, en avantages acquis et autres petites douceurs.
un illustre ministre, grand prévisionniste, alain pour ne pas le citer, avait écrit il y a plus de 40 ans, quand la chine s'éveillera. elle s'est réveillée...

papa

Mister M a dit…

Je sens comme un virage dans les pensees d'Isaac. Dois-je m'en inquieter?

Anonyme a dit…

Encore quelques mois et tu soutiendras de nouveau Bayrou...
C'est dans la tempete que Capitaine Sarko devrait pouvoir compter sur ses supporters...Helas la France s'impatiente et s'appercoit que la nation France reste au point mort...

Isaac a dit…

@ tous : je me réjouis de voir combien vous êtes impliqués dans la réflexion politique en une période si critique