Quelle magnifique exposition que cette rétrospective Louise Bourgeois au centre Pompidou.
Une artiste immense qui traverse le siècle et semble habitée par son projet artistique, qui est plus fort que les tendances des époques qui seront les témoins de la force du message délivré.
Au cours de l'exposition, quelques oeuvres ont tout particulièrement retenue mon attention. L'une d'entre elles, une installation, représente le décès de son mari. La mort du père de ses enfants, dans une évocation cannibale de mamelles et de phallus. Une autre, sans doute très célèbre (Isaac est un philistin de la pire espèce) la destruction du propre père de l'artiste, sculpté en hybride d'être humain et d'animal, affublé de 3 paires de seins, sans tête, dans un posture montrueuse.
Ce que ces oeuvres m'ont rappelé (en ces temps si douloureux pour Isaac), c'est le rôle de l'artiste auprès du contemplatif : l'artiste donne à voir, à ressentir, ce que le commun des mortels ne peut seul aller chercher. Louise Bourgeois est un guide remarquable.
Il reste un mois d'exposition, et je vous recommande sans aucune restriction de vous laisser habiter par son travail.
Et c'est promis, laissez moi gagner à Euromillion, et je dévalise la galerie Karsten Greve ;)
3 commentaires:
La vie continue quoiqu'il arrive...
Bon courage.
On reste ensuite longtemps sous l'emprise de ses oeuvres ...
çà change même une vie!:-)
vt
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