Je ne pouvais pas publier d'autres notes sans vous engager à (ré)écouter ces deux albums de David Bowie.
1977 : David Bowie tourne la page de sa période américaine qu'il a placée sous le signe du rythm'n blues (cf l'album Young Americans). Il s'installe à Berlin, s'entoure de Brian Eno et dans le même temps collabore avec Iggy Pop.
Il nous donne ses deux albums les meilleurs et les plus aboutis.
Low et Heroes.
Tout commence avec les pochettes, qui nous mettent au diapason des ambitions de Bowie sur ces projets.
Il trouve des mélodies inédites, des sonorités nouvelles pour des albums "rock". Eno, sans doute, le met en confiance et avec son équipe, il se lache, faisant fi de toute contrainte mercantile : je vous laisse juger des plages instrumentales. Incroyablement complexes. Mais fortes et foutrement originales. Bowie est aux manettes de l'avant-garde européenne continentale.
Bowie redécouvre l'Europe donc, Berlin qui a déjà nourrit son imaginaire pour la création d'un thin white duke, personnage central de son album précédent, Station to Station. Un album où justement il s'essaie dans certaines interprétations à un expressionisme allemand inspiré par Weill et Brecht.
Et si vous n'aimez pas, Isaac vous rembourse l'achat de ces albums.
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