dimanche 11 juillet 2010

De "Quai d'Orsay, chroniques diplomatiques", une BD décapante


Pas banal. Une note sur une BD. Pas banal, parce que cette BD ne l'est pas non plus.

Ces chroniques dressent avec beaucoup d'humour l'ambiance électrique qui règne au Quai d'Orsay. Un quai d'Orsay dirigé par un ministre imaginaire "Alexandre Taillard de Vorms", dont personne ne doute qu'il est totalement inspiré par le flamboyant Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin, ministre des affaires étrangères de 2002 à 2004.
On suit les aventures d'un jeune conseiller du ministre, fraichement arrivé au "Quai".
Au sein d'un cabinet ministériel qui apparait d'abord composé de franc-tireurs hyper carriéristes mais qui sont finalement sauvés par leur humour et leur abnégation.
Au service d'un ministre totalement hyper-actif, totalement baroque, menant son action tel un Bonaparte traversant les Alpes. On le prend d'abord pour un fou dangereux, et petit à petit on adhère au bonhomme. Qui toujours tente de prendre de la hauteur pour aborder les grands sujets diplomatiques, même s'il s'agit de la crise de l'anchois entre la France et l'Espagne.

Bref. Sans être un expert en BD, un bon moment, plein d'intelligence et d'humour. Mais surtout un super témoignage politique et diplomatique. Scénarisé par Abel Lanzac, pseudo d'un garçon qui fut en son temps conseiller de ... Dominique de Villepin. C'est en tout cas ce qui filtre le concernant.

En tout cas, une bonne opération que cette BD pour le patron de République Solidaire.

nm.

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