lundi 19 avril 2010

Des Cocottes de Christian Constant, rue St Dominique, dans le septième


Christian Constant devait aimer le monopoly étant enfant. Car l'ancien chef du Crillon (passé, excusez du peu par Ledoyen et le Ritz) a mis 4 Hôtels rue St-Dominique. le Café Constant, les Cocottes, le Violon d'Ingres et les fables de La Fontaine, c'est lui !

Bref, incontournable entre Bosquet et La Bourdonnais.

Les Cocottes donc. Ambiance comptoir, tables hautes, déco épuré. Ok. Pas de téléphone, donc pas de réservation possible. Tiens, c'est pas mal ça, parce que devoir planifier ses envies quand on habite Paris, c'est pas franchement réjouissant, pas très "spontané".

Accueil et service ? Impec. Pro. Et ce qu'il faut de cordial. Bon. Et l'assiette ? Pas d'assiette, mais des caquelons, des cocottes "Staub" comme chez nos grands-mères. Magnifique. Pas chichiteux comme le décor aurait pu nous le laisser craindre (l'accueil nous avait rassurés). C'est vraiment bon. Et la carte est très originale par son évocation d'un passé mis au gout du jour avec beaucoup de respect. Terrine ? Top ! Pommes de terre fourrées au pied de porc ? Fatal ! La daube de ma voisine ? Elle avait aussi fière allure. Et bonne idée, on accompagne tout ça d'un Bandol rouge. En pichet. Vous connaissez beaucoup d'adresse qui proposent ce vin ? Pas tant que ça à bien y réfléchir. Bien vu Mr Constant.

Bref. Il faut y courir dès lors que l'appel du ventre se fait entendre.

Et les tarifs ? 70 € à deux, 2 entrées, 2 plats, 1 Dessert, eau minéral et vin.
Du bonheur.

nm.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Superbe.
Je vais m'y inviter prochainement.
pm