mercredi 8 juillet 2009

De whatever works, le dernier Woody Allen


J'attendais avec une grande impatience le dernier opus du plus célèbre myope New Yorkais. A plusieurs titres.

En immense fan de Woody Allen. Et parce que j'avais été grandement déçus par ses dernières réalisations. Rien de très convaincant depuis l'excellent Match Point. Je me demandais d'ailleurs si le fait de ne plus tourner dans ces rues de New York qu'il connait si bien, qu'il a inventées (!), ne lui érodait pas une grande partie de son énergie, voire même de sa subtilité coutumière.

En effet, Scoop n'était guère plus qu'un bon divertissement.

Le rêve de cassandre passait quant à lui totalementà coté de son objet. Difficile d'accrocher aux personnages dessinés maladroitement par Woody Allen, difficile d'adhérer à la tentation tragique qui ne prend pas. Et surtout le film souffrait la comparaison avec le film de Sydney Lumet sorti quelques semaines auparavant, "7h58 ce matin là", qui globalement adressait les mêmes thèmes : la fratrie, le rapport aux parents, le sentiment de culpabilité.

Quant à Vicky Cristina Barcelona, et endépit de l'excellente critique qui a accompagné sa sortie, je considère qu'il est sans doute l'un des plus mauvais du réalisateur. J'ai même failli ne pas le ragarderjusqu'au bout : personnages caricaturaux, succession de situations entendues, faiblesse du scénario.


Bref, c'est vous dire que du coté de chez Isaac, le retour à Big Apple était attendu. Le film est meilleur que ses derniers : plus tonique, plus drôle, plus grinçant. Néanmoins, on déplorera encore une grande faiblesse de l'histoire. Woody ne nous raconte pas d'histoire. Il est bavard. De très amusants bavardages, parfois fulgurants, mais des bavardages tout de même.

Et ce qui ne gâche rien, Larry David, qui incarne le personnage principal est très convainquant.

A voir, donc, sans nourrir d'immenses attentes, mais avec la garantie de voir un divertissement plutôt très supérieur à la moyenne. Et comme dirait l'autre, "whatever works" !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

... Et puis il y a quand même la sulfureuse Evan Rachel Wood, en charmant remake de Lolita!

LP