jeudi 9 avril 2009

Du papier d'Arménie

Une petite note sans prétention pour faire la lumière sur une merveille de parfum d'intérieur, le papier d'Arménie.
A faire bruler dans son appartement, ou comme je peux le faire, à laisser dans une poche intérieur de costume. Un miracle.

"L'histoire du Papier d'Arménie débute à la fin du XIXe siècle. Auguste Ponsot, en voyage dans l'Empire Ottoman, se rend en Arménie, appartenant alors au gigantesque empire. Il découvre que les habitants parfument et désinfectent leurs maisons en faisant brûler du Benjoin. De retour en France, il décide d'importer cette pratique traditionnelle et écologique.
Son associé, le pharmacien Henri Rivier, découvre qu'en faisant dissoudre le Benjoin dans de l'alcool à 90°, on obtient une odeur persistante. L'ajout de parfums donne un mélange aromatique agréable et tenace ; reste alors à trouver un support : le papier buvard absorbe le mélange, tout en conservant l'odeur originelle du Benjoin, et brûle lentement sans faire de flamme.
Après de nombreuses tentatives, le produit recherché est enfin au point. Le Papier d'Arménie est couronné de succès, notamment à l'Exposition d'hygiène de 1888, ainsi qu'à l'Exposition universelle de 1889. "

Recommandé par Isaac ;)

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je trepigne d'impatience de lire le prochain post d'Isaac sur le point de croix ou la dentelle de Venise. Avons-nous bascule dans la 4eme dimension ?
Peut-etre bien ;)
FB

Anonyme a dit…

Rien à voir et je te l'ai jamais dit, mais merci pour le lien !

M.

Anonyme a dit…

j'en vends tous les jours mais je ne connaissais pas l'histoire du produit donc merci nico je vais expliquer ça a mes collègues et c génial!!!!
danièle

Anonyme a dit…

juste une parenthèse : c'est aussi un très bon anti mites!!!
danièle

Anonyme a dit…

J'aimerais tellement encourager le papier d'arménie, très bon principe... mais je ne sais pourquoi il m'insupporte c'est affreux, dès que je sens son odeur je vois presque les microbes ( ma mère en faisait brûler quand on était malade)
aaaaah si je pouvais oublier cette odeur entêtante...
Almellit