samedi 24 octobre 2009
De Gérard Garouste, exposition rétrospective à la Villa Medici à Rome, courte note
« Une nuit, je croise un homme sur une route de campagne. Il s'arrête et m'explique que l'humanité se divise en deux catégories d'individus : les Classiques et les Indiens. Ils sont inséparables, marchent toujours par paire. Un Indien ne se déplace jamais sans son Classique, de même que l'intuition ne peut se passer de la raison »
Gérard Garouste
On a pu dire ici tout le bien qu'on pense de la peinture de Gérard Garouste qui compte sans doute parmi les peintres français les plus importants. Ainsi, le blog d'Isaac ne saurait que trop vous recommander cette exposition si vous passez par Rome. L'occasion de voir plus de 70 pièces dans un accrochage dont le curateur est Daniel Templon, l'excellent galeriste parisien de Garouste.
On retrouvera avec gourmandise le velouté du toucher de Gérard Garouste.
Et l'univers du maestro, qui nous plonge dans un maelstrom hérité de ses désordres psychiatriques, des obsessions de son héritage familiale (un père violent et anti-sémite ayant profité de la seconde guerre pour s'enrichir sur le dos des populations déportées et persécutées), de la quête de l'identité et de son immense poésie intérieure, empreinte de spiritualité.
mercredi 21 octobre 2009
De l'agenda culturel à Paris, addendum
mardi 20 octobre 2009
De l'agenda culturel à Paris, automne 2009


dimanche 18 octobre 2009
Des montres mythiques et de ceux qui les portent


Tom Hanks dans la film Apollo 13 (!)
Michael Schumacher
Jean Dujardin (ici dans 99F) :

A suivre.
vendredi 16 octobre 2009
De la revue de presse du 16/10/2009, Nicolas Sarkozy interviewé par Le Figaro

jeudi 15 octobre 2009
De la revue de presse du 15/10/2009, courte note
A ne pas manquer non plus le désopilant dessin de Willem (même page), toujours dans Libé : Copé, Devedjian et Balkany en arrière plan, avec des fleurs, déclarent à l'unisson à un Jean Sarkozy au premier plan qui semble bien embêté : "On te soutient à mort Jean !"
Bien vu.
vendredi 9 octobre 2009
De Frédéric Mitterrand, courte note (elliptique)
Et cette affaire apporte un coup de projecteur incroyablement puissant à la difficulté de l'appréhension de la "culture" et de l'art.
L'art n'est pas, comme l'a très justement rappelé le ministre de la culture, fait de bons sentiments.
Pour résumer les sentiments de la rédaction, sachez qu'en d'autres temps, nous aurions apporté tout notre support au Caravage lorsqu'il était attaqué pour des oeuvres comme celle qui suit, où la Vierge Marie, sur son lit de mort, y est représentée si humaine. Si loin d'être divine. Scandale.

à voir au Louvre, grande galerie.
lundi 5 octobre 2009
De Roman Polanski

dimanche 4 octobre 2009
De Jamal Dati, courte note

samedi 3 octobre 2009
De Art Forum Berlin

Un peintre, Allemand, Jorg Lozek, ambiance Ecole de Leipzig. Pas de découverte néamoins pour nous autres français puisqu'il est représenté par une importante galerie parisienne, Daniel Templon. Mais revoir une de ses toiles confirme tout le bien que nous avions pu penser lors de son exposition de l'année dernière :
Toujours de l'Ecole de Leipzig, deux figures importantes : Tim Eitel et Matthias Weisher. Présentés par la galerie Eigen & Art qui représente également la superstar Neo Rauch. Mais que les toiles étaient petites. Quant à Neo Rauch, nous n'avons pu voir qu'une minuscule esquisse.

Nous avons beaucoup aimé les dessins de Bjarne Melgaard, de chez Krinzinger à Vienne. Un "Freak Show" qui évoque le Barnum des années 30 :

Exposée par la galerie berlinoise Alexander Ochs, une peintre, Miriam Vlaming :

Un très beau Philip Pearlstein, artiste de 85 Ans, représenté entre autre par Templon


Nous avons beaucoup aimé les dessins de Chloé Piene de la galerie Barbara Thumm :

Un peintre, assez remarquable, Armin Boehm, galerie Mayer Rieger à Karlsruhe.
C'est avec plaisir qu'on a pu voir un buste de la céramiste Klara Kristalova. C'est avec moins de plaisir qu'on a été déçu par Thomas Lerooy de la galerie Belge Janssenn, dont on a pu sentir que si le coup de crayon est toujours là, et bien le moins que l'on puisse dire c'est que l'inspiration est aux abonnés absent. Le garçon produit néanmoins, sans doute sous la pression de collectionneurs sur liste d'attente prêt à acheter un dessin dont on ne s'est pas très bien s'il s'agit de la dernière campagne anti tabac ...
Et pour conclure, pas de peinture, ni de dessin, mais une installation. Zilvinas Kempinas, qui sculpte sans trucage et met en lévitation une frêle bande magnétique (galerie Brownstone à NYC) :
En conclusion, une très belle foire. Riche. Foisonnante. Peut-être pas à l'avant garde comme Frieze peut l'être. Mais agréable. Indéniablement.
jeudi 1 octobre 2009
De Docks


On citera ici Julien Beneyton, de la galerie Olivier Robert, dont on a déjà dit ici le plus grand bien. Vraiment exceptionnel, le Van Eyck du quotidien pour reprendre une comparaison déjà faite par d'autres :


Moralité, rendez-vous dans deux ans à Lyon !
jeudi 24 septembre 2009
De la stratégie de Nicolas Sarkozy envers DSK

mardi 22 septembre 2009
Du nouveau roman de Franz-Olivier Giesbert, Le Lessiveur, courte note

Autant, nous avions ici même recommandé la lecture de celui-ci, autant celui-là semble bâclé.
On oublie. Dommage.
lundi 21 septembre 2009
De la nouvelle version du Figaro, courte note

mardi 8 septembre 2009
De la rentrée des galeries parisiennes


mercredi 2 septembre 2009
De bruncher bio à Paris, l'Hotel de Sers

La rentrée s'annonce riche de sujets lourds et polémiques. Au sein de la rédaction du Blog d'Isaac, nous sommes convenus de redémarrer par un article plus souriant en vous faisant part d'une récente découverte de lieu pour bruncher.
L'hotel de Sers est à l'angle de l'Avenie Pierre 1er de Serbie et de l'avenue George V (tout près de l'hotel George V).
Tous les dimanches un brunch bio est proposé sous forme de buffet de 11h00 à 16h00. Une super adresse à tous points de vue.
Cadre vraiment réussi : intégration réussie d'éléments "branchés" dans un belle architecture. Ce n'est pas de mauvait gout, ni tapageur, ni pseudo branchouille.
Personnel sympathique. Efficacité peut-être à améliorer mais là, on pinaille ...Et Buffet vraiment très appétissant : Thon, crevettes, veau, oeufs bénédictes, huitres, viennoiseries, fromages, charcuterie, fruits, gateaux ... le tout garanti 100% bio et à volonté pour les gourmands. A noter égaleemnt, que les cafés et jus d'orange sont aussi servis à discrétion.
Le budget est de40 € et franchement pour ce prix, allez-y les yeux fermés !
mardi 18 août 2009
De l'industrie de la musique

Depuis plusieurs année, les artistes et leurs maisons de disques nous jouent un requiem pour le moins désagréable. Un concert de pleureuses incessant. Se plaignant des vilains pirates qui les empêchent de gagner leur vie.
Petit rappel : si ces pirates s'en donnent à coeur joie, c'est que la technologie leur permet de le faire : les accès haut débit permettent de télécharger très vite et à peu près tout ce qui traine sur la toile. Or, qui fournit ces accès ? Les opérateurs telecom.
Et qu'ont fait les opérateurs ces dernières années ? Ils ont racheté des sociétés comme Time Warner ou Universal. C'est à dire ceux là-même qui se plaignent des pirates ... Paradoxal ? Sans aucun doute. Les mecs, on arrête de se plaindre et on va voir les collègues qui sont deux étages au dessus pour leur demander de vous reverser une quote part des bénéfices des ventes de forfait internet qui marchent si bien parce qu'ils permettent de ... télécharger à l'oeil !
On vient de régler Hadopi cher lecteur : d'aucun diront que la situation est plus complexe. Pas si sur.
Deuxième point. Au cours de ces 8 dernières semaines, un artiste a vendu plus de 16 millions d'albums. Certes, l'effet nostalgique joue à fond. Mais cela prouve au moins deux choses.
Un : le consommateur est prêt à payer pour avoir un album.
Deux : le consommateur n'est peut-être prêt à payer que si les albums sont vraiment bons.
Moralité, les mecs, on se remonte les manches, et on sort de bons albums. On arrête de pleurer.
mercredi 12 août 2009
Du burkini, courte note

lundi 10 août 2009
De la (re)découverte de la grande galerie du Louvre, Part 2
Et toujours sur votre droite,

Puis de part et d'autres,
Raphaël. Ce n'est pas le propos de cette note que de signaler les oeuvres immanquables. Néanmoins, allez, pour le plaisir, trois oeuvres du maître.
La Sainte Famille. Une de mes préférées. Pour l'harmonie, la composition. La figure de Joseph dont les traits semblent très légèrement floutés, St Elisabeth caravagesque, les drapés de la vierge et le marbre au sol.
Et deux portraits. Simples ? Pas simples, non. Justes.


Revenons sur les oeuvres moins visibles.
A droite,
Le Corrège. Il y a du Titien dsans cette toile, et si on m'avait dit que Courbet l'avait signée, je me serais laissé convaincre sans le moindre doute.
Venus et l'amour découverts par un satyre.

Toujours sur la droite,
Le Parmesan.Un autoportrait et un mariage de Ste Catherine.


Puis, revenant à gauche.
Ah ... Pontormo, Bronzino et Rosso. On est presque à Florence. Assez parlé :
Pontormo, donc. Vierge à l'enfant avec St Anne et quatre Saints. Maniera ? Si ! Bellissima !!

Bronzino. Peintre que je trouve de plus passionnant. Génial portraiste. Ce jeune homme a un air prétentieux non ? Un peu sur de lui, de sa caste ? C'est Bronzino !
Et cette vierge ... si séduisante. Bronzino (je laisse ici une ouverture à des commentaires sur la restauration assez particulière de cette toile)

Et Rosso. Le roux Florentin. Incroyable peintre qui pousse son art aux limites de la caricature, du réalisme, du cubisme ou le truffe de références au cabaret allemand de l'entre deux guerres (si si ...)
BONUS :
Le Caravage au Louvre. Parce que j'ai là aussi le sentiment que tant de visiteurs passent devant La mort de la Vierge sans y prêter la moindre attention.
Le Pérugin et Mantegna. Tandis que vous revenez sur vos pas, en face des Leonard, Minerve chassant les vices du jardin de la vertu et Le combat de l'amour et de la chasteté.
Mantegna

Pérugin
jeudi 6 août 2009
De la (re)découverte de la grande galerie du Louvre Part 1


Difficile aussi de manquer les Giotto. Donc j'insisterai sur l'annonciation de Bernardo Daddi qui est une petite merveille :

A regarder les visiteurs de cette salle, je remarque régulièrement que ceux-ci s'arrêtent sur les Botticelli, un peu moinssur les Lippi, mais qu'ils manquent la bataille de San Romano du florentin Uccello. Or cette oeuvre, dont il existe deux autres panneaux assez semblables aux Offices et à la National Gallery est un chef d'oeuvre très important de l'histoire de l'art. Ami lecteur, arrête toi et observe l'étrange mise en scène, les couleurs surprenantes des chevaux, des soldats.

Sur votre droite,
Ghirlandaio : avec ce très touchant portrait d'un vieil homme avec un enfant.
Puis sur votre gauche,
Bellini : avec un calvaire et une vierge à l'enfant entourés de Saints (mention spéciale à ce dernier tableau pour sa composition "bellinienne" que j'aime énormément) :

Puis sur votre droite,
Piero di Cosimo : avec cette magnifique Vierge à l'enfant avec une Colombe, empreinte de mélancolie (?), ce qui est assez mystérieux, et porteuse du miracle de l'incarnation. Vous noterez par ailleurs que Picasso dans sa période bleue semble marcher dans les pas de cette peinture : un oubli de l'exposition Picasso et les maitres !


Puis, sur votre gauche cette fois-ci,



A suivre ...