Triste nouvelle en ce jour de Noël puisque j'ai appris ce matin la disparition d'un de mes musiciens préférés, le pianiste Oscar Peterson.
Je ne saurais que trop recommander l'écoute de ce merveilleux jazzman, au touché d'une grace incroyablement aérienne qui, paradoxalement, tranchait tant avec son physique massif et jovial.
Je me permets ici de vous indiquer deux références d'albums que je réécoute toujours avec délice et émotion :
Night Train, chez Verve, bouclé en 1962, avec des titres allant du swing (My heart belongs to Daddy) au blues (take te A train) en passant par des interprétations habitées par une veine gospel (Hymn to freedom)
& We get requests, chez Verve toujours, enregistré en 1964, qui est de tous les albums de Jazz que j'aime écouter peut-être le plus séduisant, le plus magique.
La grace (encore et encore) prend une dimension céleste dans ce disque. Un chef d'oeuvre d'une beauté simple. Peterson est si bon en étant si humble qu'on dépasse la simple musique, il s'agit ici d'un peu plus que cela.
Peterson ouvre des portes vers un monde d'humanité, de rêve, de bien-être.
C'est magnifique.
Joyeux Noel.
3 commentaires:
Mais, serait-ce le retour de "Jazz Week" sur le web 2.0 ?
Bel hommage, on reconnaît l'esthète.
FB
yes ....
@ FB : ha ... Jazz Week, quelle nostalgie d'un temps que les moins de 20 ans ...
Faire renaître Jazz Week aurait-il toutefois un sens si Supreme Dementia (heu, c'est ça??) ne revivait pas ?
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