lundi 19 juillet 2010

De "La pâtisserie des rêves", dans le septième arrondissement de Paris, Ouverture de la série "Pâtisseries parisiennes"


Paris ! Ville de haute gastronomie. Le goût est partout dans Paris. Dans ses brasseries, ses restaurants étoilés, ses traiteurs, ses boulangers.

Le blog d'Isaac est toujours à l'affût d'adresses, de coups de coeur, de coups de gueule, aussi nous allons nous intéresser aux pâtisseries parisiennes. Méfiance ami lecteur, méfiance, car tout est fait pour vous déstabiliser depuis quelques années. Les pâtisseries parisiennes semblent en effet frappées d'un virus très particulier : le Hermé-locoque. Ou comment mettre en scène une pâtisserie à la façon révolutionnaire de Pierre Hermé, en cassant totalement les traditions séculaires du genre pour proposer aux clients un univers s'inspirant du luxe. Ambiance Chaumet, Vuitton bien plus que la pâtisserie du coin.
Bref. Les décors, le service, la présentation des gourmandises, tout évolue.

Quid du palais ?

Attaquons donc cette nouvelle série de notes avec "La pâtisserie des rêves", rue du Bac, dans le septième ... Boum, badaboum, badaboumboum. Tout y est cher lecteur. Concept total. Décor ambiance hyper design, entre Courrèges, Paco Rabanne et ... je ne sais pas qui. Les serveuses, ambiance top model avec costume de rigueur pour chacune d'entre elles. Design très travaillé des pâtisseries vendues. Très orginal, des coffret cadeau sont vendus comportant une recette accompagnée des ingrédients permettant de faire soi-même son gateau.

Bref, on en prend vraiment plein les mirettes. Trop ? Le juge de paix jugera. Le juge de paix, le palais, donc. Ha testons donc une tartelette à l'orange. On a comme référence l'himalaya, le la, le diapason absolu de la tartelette à l'orange, celle de JP Hévin (dans le 6ème, le 7ème et le Premier arrondissement de Paris, mais nous y reviendrons).

Et là, tout s'écroule dès la première bouchée. C'est lourd, sans finesse, et malheureusement trop copieux. Ca se voudrait aérien au regard du concept, mais en fait, ça rappelle de vieux souvenirs d'enfance, de ces pâtisseries avec trop de crème au beurre dont on devait raffoler dans les années 50. Un rêve ? Non ? Cauchemardesque alors ? Et oui, finalement, car lorsque le rideau se déchire c'est tout ce marketing qui sombre platement. Ridicule.

Peut-être que d'autres pâtisseries pourraient valoir le coup ? Peut-être mais après une pareille expérience, on n'y retourne pas.
nm

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ah les tartelettes de JP Hévin... en attendant de pouvoir y re-gouter ensemble cher Isaac, je constate avec bonheur votre transgression de la règle gouvernementale concernant le mot rigueur. vous préférez le costume de rigueur au costume rigoureux... merci pour ça. et le reste.
df.