dimanche 25 juillet 2010

De "Frédéric Simonin", restaurant rue Bayen, dans le 17ème


Soyons honnête. C'est par erreur que je me suis retrouvé à déjeuner chez Frédéric Simonin. La veille, me voilà en quête d'un restaurant près de la porte maillot. Hop, un coup de Guide Michelin, version iPhone. Bath's, 1 étoile, des tarifs encore raisonnables et une description alléchante. Re Hop, téléphone, réservation, c'est réglé.

Surprise arrivé sur place : pas de Bath's ! Mais le restauraut "Frederic Simonin". Heuh ... Après vérification, monsieur Bath a déménagé son établissement dans le 8ème. Mais ni le Michelin iPhone 2009, ni son site web n'était au parfum. Et le numéro de téléphone n'a pas suivi !!!

Donc, déjeuner chez ce Simonin sans s'attendre à quoi que ce soit.

Alors ? Ben, une impression assez mitigé. L'établissement se positionne sur un segment de table 1 étoile michelin qui pourrait aller en chercher 2. Mais pour tout vous dire, je n'ai pas été convaincu. Car à chaque plat, il semble que le chef appuie trop sur les épices (mon entrée de légumes croquants trop aprêtés), ou la mise en scène (le gaspacho accompagné de fumée ambiance à la croisée de du clip Thriller et de pseudo cuisine moléculaire). C'est bon ? Oui mais pas tant que ça. Le Saint-Pierre était bien, mais aucun bluff, aucune émotion en fait.

Depuis je me suis donc rencardé sur le chef : ancien de Robuchon notament ayant été cherché 2 etoiles à la "Table".

Il doit en avoir sous le pied. Il faut épurer, ou franchement inover.

On attendra un peu avant de réessayer.


nm.

vendredi 23 juillet 2010

Du management des ressources humaines dans l'éducation nationale


En son temps, un ministre qui n'avait pas fait long feu et qui en avait le physique avait déclaré vouloir "dégraisser le mamouth". Ce dont on peut être convaincu, c'est qu'il faut le réformer.

Petite histoire incroyablement révélatrice.

Sophie M. est ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure. Agrégée de lettres modernes. Elle a enseigné plus de deux ans à Ulm et à la Sorbonne. Elle a par ailleurs collaboré avec le centre Pompidou sur plusieurs projets majeurs, dont l'exposition "Dada" et l'exposition "Nicolas de Stael". Sophie demande une mise en disponibilité pour se consacrer à l'écriture, pour se consacrer au conseil en acquisition d'oeuvres contemporaines, au journalisme. 4 ans après, elle "doit" toujours un an à l'éducation nationale, son ministère de tutelle (la scolarité à l'ENS entraînant un engagement décennal) . Elle demande donc sa réintégration.

Et là, Kafka entre en scène. Aucun entretien pour faire le point avec elle sur ses compétences, ses points forts en matière de pédagogie, ses faiblesses éventuelles, ses souhaits. Rien. Sinon qu'une inscription impersonnelle par internet qui ne mentionne que des préférences d'affectation géographique. Sophie habite le 6ème et appartient à l'académie de Versailles. Elle vient d'avoir un bébé. Très logiquement elle demande des "affectations" les plus proches de Paris possible.

Puis silence radio. Et enfin, le couperet : ce sera Gonnesse (!?!!?). Rendez-vous le 1 septembre à 8h00. Et entre-temps, non, pas d'entretien avec l'équipe pédagogique, pas de formation sur les programmes à appliquer !

Aucune information non plus sur les classes qui lui seront confiées : donc, il lui est tout simplement impossible de préparer quoi que ce soit. De même qu'avec de telles méthodes,il lui est impossible de se sentir appartenant à une équipe, à un projet. C'est la pire gestion des ressources humaines que je connaisse. Et pourtant, j'ai un ami qui travaille dans une société de services, sociétés qui ont une bien vilaine réputation. Réputation bien injustifiée, vous pouvez me croire. Et réalité infiniment plus professionnelle et humaine qu'à l'éducation nationale.

En résumé. L'éducation nationale se moque de ses collaborateurs avec un mépris assez unique. L'éducation nationale se moque finalement aussi de ses élèves en montant des équipes pédagogiques qui n'en sont pas et en positionnant des profs qui le matin n'ont aucune idée des programmes à appliquer.


nm.

mardi 20 juillet 2010

De "La table du Lancaster", de Chalon sur Saône, de la guerre des étoiles


8, rue de Berri. L'adresse du lieu. Une adresse, comment dire ... bôf bôf. Ben oui, le quartier des Champs-Elysées, c'est tout de même très étrange comme ambiance. Les Champs, envahis par les touristes à casquettes et en short, par une jeunesse de banlieue un brin désoeuvrée et qui de toute évidence ne s'habille pas chez Arnys ou Hackett. Mais aussi, des boutiques de luxe quelque peu tapageuses, Cartier, Omega, Vuitton. Des Aston et des scooters de livreurs. Des fast-foods et des clubs de strip américain. Un monde quoi.

Et au beau milieu de ce cloaque, un miracle qui échappe à la vue des non initiés. L'Hôtel Lancaster a en effet demandé à Michel Troisgros de superviser son restaurant, sa table ; très malin. Troisgros, un nom de légende. Depuis 41 ans, à Roanne, la maison Troisgros assure ses trois étoiles au Michelin. Avec une régularité unique au monde. Et sur trois générations. Des grands parents, originaires de Chalon sur Saône (tout comme Rachida Dati et votre serviteur), de leurs fils Pierre et Jean, la fameuse fratrie, et aujourd'hui Michel. Les Kennedy de la cuisine.


La table, donc. Le lieu ? Une fois le tumulte grand guignol de la rue de Berri derrière vous, le monde change totalement. Quel bel endroit cher lecteur. Et le summum en cette période estivale c'est de déjeuner dans le patio. Les tables sont très agréables, espacées. Un patio verdoyant, arboré, où coule même une fontaine. Bluffant. Même pour ce vieux bougon d'Isaac.

Le lieu ? 18 / 20

Le service ? Pas mal du tout non plus. Plutôt jeune et efficace. Quelques maladresses. Rares et pardonnables. 16/20.

L'assiette ? Wahou. Quelle merveille que cette cuisine. C'est beau, c'est bon, c'est intelligent, surprenant mais respectueux de la tradition. Bien, très très bien. On a le sourire à chaque plat, ou mise en bouche. Enthousiasmant jusqu'au dessert, jusqu'au café. Dans le désordre. Melba de Sardines à la truffe, Dim-sum à la mirabelle au lait blanc, et Sole à la ciboulette des Frères Troisgros. 18/20.

La note ? Ca pique un peu les amis. Ambiance plus de 150 € par personne. Mais en sortant, vous pouvez me croire, ma première pensée est allée à ma prochaine fois et ma deuxième : bon, le TGV, il va à Roanne direct ou avec un changement?


nm.


PS : pour l'édition 2011 du Michelin, une deuxième étoile pourrait être une savoureuse récompense.

lundi 19 juillet 2010

De "La pâtisserie des rêves", dans le septième arrondissement de Paris, Ouverture de la série "Pâtisseries parisiennes"


Paris ! Ville de haute gastronomie. Le goût est partout dans Paris. Dans ses brasseries, ses restaurants étoilés, ses traiteurs, ses boulangers.

Le blog d'Isaac est toujours à l'affût d'adresses, de coups de coeur, de coups de gueule, aussi nous allons nous intéresser aux pâtisseries parisiennes. Méfiance ami lecteur, méfiance, car tout est fait pour vous déstabiliser depuis quelques années. Les pâtisseries parisiennes semblent en effet frappées d'un virus très particulier : le Hermé-locoque. Ou comment mettre en scène une pâtisserie à la façon révolutionnaire de Pierre Hermé, en cassant totalement les traditions séculaires du genre pour proposer aux clients un univers s'inspirant du luxe. Ambiance Chaumet, Vuitton bien plus que la pâtisserie du coin.
Bref. Les décors, le service, la présentation des gourmandises, tout évolue.

Quid du palais ?

Attaquons donc cette nouvelle série de notes avec "La pâtisserie des rêves", rue du Bac, dans le septième ... Boum, badaboum, badaboumboum. Tout y est cher lecteur. Concept total. Décor ambiance hyper design, entre Courrèges, Paco Rabanne et ... je ne sais pas qui. Les serveuses, ambiance top model avec costume de rigueur pour chacune d'entre elles. Design très travaillé des pâtisseries vendues. Très orginal, des coffret cadeau sont vendus comportant une recette accompagnée des ingrédients permettant de faire soi-même son gateau.

Bref, on en prend vraiment plein les mirettes. Trop ? Le juge de paix jugera. Le juge de paix, le palais, donc. Ha testons donc une tartelette à l'orange. On a comme référence l'himalaya, le la, le diapason absolu de la tartelette à l'orange, celle de JP Hévin (dans le 6ème, le 7ème et le Premier arrondissement de Paris, mais nous y reviendrons).

Et là, tout s'écroule dès la première bouchée. C'est lourd, sans finesse, et malheureusement trop copieux. Ca se voudrait aérien au regard du concept, mais en fait, ça rappelle de vieux souvenirs d'enfance, de ces pâtisseries avec trop de crème au beurre dont on devait raffoler dans les années 50. Un rêve ? Non ? Cauchemardesque alors ? Et oui, finalement, car lorsque le rideau se déchire c'est tout ce marketing qui sombre platement. Ridicule.

Peut-être que d'autres pâtisseries pourraient valoir le coup ? Peut-être mais après une pareille expérience, on n'y retourne pas.
nm

vendredi 16 juillet 2010

Des classiques masculins n°5, la Chukka


Voilà une véritable institution dans le monde du soulier : tapis rouge pour la chukka boot. Cette bottine a été créée dans les années 30 pour l'après-match des joueurs de Polo, à la recherche de confort (sans négliger l'allure, cher lecteur, jamais, ô grand jamais).

Une petite bottine derby, à deux ou 4 oeillets, souvent en veau velour. On la porte souvent une pointure au dessus de sa pointure de référence, avec un costume comme avec une paire de jean's ou un pantalon de toile.

Le blog d'Isaac vous recommande le modèle de Crockett & Jones, que vous retrouverez à Paris boulevard Raspail dans le 7ème ou rue Chauveau-Lagarde. Excellente facture, service et accueil impeccables et superbe choix de couleurs (même le bleu jean est disponible !) sont au rendez-vous.

nm.

mercredi 14 juillet 2010

De "Peter Gabriel" #2, aka Scratch, courte note


Très courte note pour partager un secret étourdissant. Le deuxième album solo de Peter Gabriel, éponyme, appelé aussi "scratch" en référence à sa couverture, est sans doute l'un des 10 meilleurs albums de tous les temps. Vous lirez peut-être pis que pendre sur ce disque.
Fuyez ces critiques.

Album incroyable. 1978. Production Robert Fripp (qui vient de collaborer au "Heroes" de Bowie)Univers sonore hyper complexe, alternant entre des ambiances très atmosphériques et très sèches ; un album qui puise je crois à de prodondes racines Soul. Un album traversé de mélodies magnifiques, d'interprétations incroyables, qu'il s'agisse du chant de Gabriel, des guitares de Fripp, des clavier de Roy Bittan.
Pas une chanson à jeter. Pas une. C'est un miracle.


nm.

lundi 12 juillet 2010

De la relance par la consommation, une idée fausse


Nicolas Sarkozy a tenu ce soir un raisonnement archi connu, archi rabaché que je souhaite analyser avec vous. Il répondait à une question de Pujadas au sujet de la réforme des retraites. De son financement et des propositions faites par le PS. PS qui suggérerait l'augmentation de la fiscalité de 35 milliards €.

Et Sarkozy de juger mal appropriée cette idée. Because augmentation des impots = baisse du pouvoir d'achat = baisse de la consommation = baisse de la croissance.

Raisonnement par ailleurs largement défendu par les partis de gauche. Ha Keynes ...

Cher lecteur, je dis foutaises, foutaises et encore foutaises. L'augmentation du pouvoir d'achat a sans doute bien des vertus. Satisfaire le citoyen qui pourra améliorer son quotidien, acheter tout un tas de trucs très chouettes, etc. Que la gauche défende l'augmentation du pouvoir d'achat pour ce qu'il est, que diable ! Et que le droite, par la voix du président ne tienne pas un raisonnement auquel elle ne croit même pas. Allons !


La croissance dépend et dépendra toujours de la création de valeur et non du volume d'achat effectué dans un pays. Ca n'a rien à voir. Du tout. Augmentons les salaires, achetons tous des Audis, des Iphones conçus aux US et fabriqués en Chine et buvons du vin Sud Africain. Et patatra, boum, baam, patatra.


nm.

dimanche 11 juillet 2010

De "Quai d'Orsay, chroniques diplomatiques", une BD décapante


Pas banal. Une note sur une BD. Pas banal, parce que cette BD ne l'est pas non plus.

Ces chroniques dressent avec beaucoup d'humour l'ambiance électrique qui règne au Quai d'Orsay. Un quai d'Orsay dirigé par un ministre imaginaire "Alexandre Taillard de Vorms", dont personne ne doute qu'il est totalement inspiré par le flamboyant Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin, ministre des affaires étrangères de 2002 à 2004.
On suit les aventures d'un jeune conseiller du ministre, fraichement arrivé au "Quai".
Au sein d'un cabinet ministériel qui apparait d'abord composé de franc-tireurs hyper carriéristes mais qui sont finalement sauvés par leur humour et leur abnégation.
Au service d'un ministre totalement hyper-actif, totalement baroque, menant son action tel un Bonaparte traversant les Alpes. On le prend d'abord pour un fou dangereux, et petit à petit on adhère au bonhomme. Qui toujours tente de prendre de la hauteur pour aborder les grands sujets diplomatiques, même s'il s'agit de la crise de l'anchois entre la France et l'Espagne.

Bref. Sans être un expert en BD, un bon moment, plein d'intelligence et d'humour. Mais surtout un super témoignage politique et diplomatique. Scénarisé par Abel Lanzac, pseudo d'un garçon qui fut en son temps conseiller de ... Dominique de Villepin. C'est en tout cas ce qui filtre le concernant.

En tout cas, une bonne opération que cette BD pour le patron de République Solidaire.

nm.

vendredi 9 juillet 2010

De sommes vertigineuses ... la rébublique serait-elle en train de vasciller ?


Ho, sans doute qu'on le suspectait. Que les collusions entre puissants et politiques devaient exister. Mais le voir étaler, ça donne le vertige tout de même. Je vous renvoie à cet article du monde, ici.

Alors, la répunlique vascille-t-elle ? Ou bien, peut on la sauver en sacrifiant la présidence de Nicolas Sarkozy ? Ou bien tout cela n'est-il qu'un complot ourdi par le parti socialiste ?

Dans ce dernier cas, à dire vrai, ça ne rassure pas beaucoup sur la république.
Ainsi donc soit l'UMP est totalement corrompue et mélange joyeusement les genres, soit le PS joue avec le feu en soufflant sur les braises au risque d'ébranler tout le système, de mettre au coeur du jeu les extrèmes. Mais une chose est sure, on rigole bien !

nm

mardi 6 juillet 2010

Du destin américain de Nicolas Sarkozy, courte note


Christian Blanc et Alain Joyandet ? Premiers verrous : vite lâchés = Howard Hunt

Eric Woerth d'ici quelques semaines ? Le dernier rempart = Ehrlichman ou Haldeman

Nicolas Sarkozy ? Enfin un destin à l'américaine : Dick Nixon.
Du Watergate au Bettencourtgate.
Ce n'est pas un souhait, mais je suis prêt à prendre les paris.

nm.

lundi 5 juillet 2010

De NKM, la pasionaria de la droite française




Rencontrée hier à l'occasion de la Tribune BFM TV : la délicieuse Nathalie Kosciusko-Morizet.


Alors là, les amis, au sismographe de l'agacement provoqué, on frôle les records enregistrés lors d'interview de Cécile Duflot ou d'Alain Minc.


D'autant que là, on a l'image. Aïe ... Ha bien sur, il ne s'agit pas de faire de commentaire de texte associé au physique de qui que ce soit dans ce blog. Néanmoins, allez, on se l'autorisera, car mon petit doigt me dit que la polytechnicienne met en scène son physique, au service de sa carrière. Ambiance, j'étais un clône d'Agnès Jaoui en plus fine. Humm. Vu le look de la dame hier, c'est plutôt Angelica Houston dans la famille Adams. Effrayante ! Hyper maigre, top rouge, rouge à lèvre rouge, ton gris ... Hey, tu passes à la télé. Bref, va falloir trouver autre chose que le physique pour marquer des points.

Bon, donc on l'écoute, faute de pouvoir la regarder.
Aïe.
Le mot le plus cité ? : "job", "Job", et encore "Job". Et il ne s'agit pas de l'ancien testament, non, vVous savez, avoir un job, faire son job, les femmes doivent avoir le même salaire que les hommes si elles ont le même job ... Insupportable. "Job" : elle doit supposer que ça fait jeune, américain, néo-libéral, j'en sais rien moi. ça fait cloche. Boingue (son de cloche).

On passe par un refrain sur les femmes qui n'ont pas la même carrière que les hommes et que c'est dégueulasse. Dans le privé, on y reviendra dans une note ultérieure, ça me semble une contre-vérité (criez mesdames, houhhhh, criez). En politique, s'agissant de NKM, ben oui, j'espère bien.

Et un petit couplet sur "Je suis jeune, mais plus un bébé. A 37 ans, en politique, on est plein d'énergie !".
Remarque , vu son look hier, je lui donnais plutot au moins 45 piges. Merde, elle a que 37 ans.
Vraiment horripilante NKM. A vous faire voter pour la sainte-patronne des MILFs, Sarah Palin.
La crise ? "C'est la pire depuis 1929, on ne pouvait tout de même pas la prévoir ?" Heuh ... Ben de mémoire, la crise elle a pas pas pété d'un seul coup. Elle s'est installé progressivement et il me semble bien qu'on pouvait suspecter, sans être doté d'une imagination folle, que ça explose. Et pour répondre à NKM, et bien oui, il fallait la prévoir cette crise : c'est même pour ça que vous êtes au gouvernement. Pour rappel.
Pour le reste ? Quel reste ? Oh, sans doute a-t-elle parlé de la réforme des retraites,
nm.

samedi 3 juillet 2010

De l'exégèse paulienne, sacré Paul, part 2




Deuxième volet des aventures de Paul, vues par Isaac.

Livre des actes. 20, 7.

Petit rappel du contexte : ce bon Paul quitte Ephèse après avoir foutu un sacré bordel, excusez mes mots. Une histoire avec Artémis ... Bon il faut savoir que les Ephésiens du premiers siècle étaient encore de foutus paiens. Bref. Voilà donc Paul reprenant la route : direction la Macédoine, puis la Syrie. L'esprit ayant alerté Paul sur les risques qu'il prenait à rentrer en Syrie, Paul retourne donc en Macédoine. Et enfin Troas, lieu de notre anecdote :
"
Le lendemain du Sabbat, nous nous sommes réunis pour la fraction du pain et Paul à commencer à converser avec eux. Comme il devait partir le lendemain, il a continué de parler jusque versr minuit.
Il y avait pas mal de lampes qui brulaient à l'étage, là où nous étions réunis.
Un jeune qui s'appelait Entykos s'est assis sur la fenêtre, et comme Paul n'en finissait pas de parler, il n'a pas résisté au sommeil. Il s'est si bien endormi qu'il est tombé du second étage et on l'a ramassé mort.
Alors Paul est descendu, il s'est penché sur lui et l'a pris dans ses bras ; ensuite il a dit : ' Ne vous affolez pas, son âme est en lui.' Paul est remonté, il a fait la fraction du pain et il a mangé. Et puis il a recommencé à parler longuement jusqu'au point du jour, après quoi il est parti.
De fait, on a ramené le garçon vivant, ce qui a bien réconforté tout le monde.
"

Que faut-il retenir de cet épisode ? Paul est un sacré bavard. Et ça peut durer une nuit entière. Et oui, Paul, c'est un passionné ! Alors, imaginez qu'un gamin ose s'endormir pendant qu'il parle. Je pense que le Paul, ça l'a faché tout rouge. De vous à moi, je ne pense pas qu'il fut mort, ce jeune homme. Et d'ailleurs, Luc ne le dit pas. Paul a du lui flanquer une bonne paire de claques, bamm, un sceau d'eau fraîche sur la tête et il s'en retourné raconter l'évangile. Faut pas déconner tout de même. Et jusqu'au petit matin. Eutykos s'en souviendra !

nm.

vendredi 2 juillet 2010

Des mesures d'économies du train de vie de l'état


Depuis l'annonce il y a quelques jours du tour de vis du train de vie de l'état, les critiques de l'opposition ou de la presse se déchaînent contre le président Sarkozy.

Ha bon ? Sans surprises, j'accueille favorablement ces mesures (cf cette note publiée le 15 mai dernier).

Et bien oui, le minimum dans ces périodes troublées où les finances publiques et la situation du chomage ne sont guères reluisantes. De vous à moi, on pourrait vite se laisser aller. La situation générale du pays est au moins aussi catastrophique que la campagne de l'équipe de France en Afrique du Sud. Qui a couté sa place à Escalette et Domenech. Notament sous la pression des politiques. Oups.

Donc, des mesures s'agissant du train de vie de l'état. C'est bien le minimum et il ne s'agit pas de dégager massivement des économies mais plutot de dire aux Français : ok, message reçu, on fait des efforts nous aussi.

Oh, le PS trouve ça ridicule, de la poudre aux yeux. Ok, que fallait-il faire sur CE sujet ? Rien ? Augmenter les frais des ministres ? Passer des C6 officielles à des Bentley conduites par des call girls blondes ?

Bien entendu, ce n'est que du symbole. Mais ce symbole, il est absolument indispensable.

Je rappelle à cette occasion que je suis personnellemenent favorable à une baisse faciale des salaires des ministres, conseillers spéciaux et haut-fonctionnaires.

nm.

jeudi 1 juillet 2010

De François-Marie Banier, courte note


Allez, quelques faits. Les dons de Liliane à François-Marie :

2002: 11 millions d'euros accordés sous forme de chèques et de donations
2003: 250 millions d'euros en chèques, donations et assurance-vie
2004: 6 millions d'euros en chèques et donations
2005: 56 millions d'euros en chèques et donations
2006: 250 millions d'euros en chèques, donations et assurance-vie
2007: 2 millions d'euros en chèques

& la donation en nue-propriété en 2003 de neuf tableaux de maîtres dont des Picasso, Matisse, Mondrian, Léger...

Heuh ... comment dire. Besoin d'une enquête pour se faire une idée ? C'est un sale type non ? Aucuns doutes possibles. Un très sale type.

nm.

Du 153, rue de Grenelle, courte note


Une adresse savoureuse ... mais qui malheureusement vient de fermer pour être remplacée par un pub qu'on suppose très banal.

On regrette déjà le tour de main de Jean-Jacques Jouteux et l'accueil unique qui était réservé à ses clients.

nm.