lundi 31 octobre 2011

De la dette grecque, épilogue (pour l'instant), courte note


Bon, Dieu merci, Angela Merkel et moi avions le même point de vue sur ce sujet : les banques ont joué, et elles ont perdu. Ainsi va le business. Donc elles iront se faire voir (mais pas chez les Grecs, elle est bonne celle-là) à hauteur de 100 Milliards, montant de la dette qu'elles ne récupèreront pas.
Confère mon point de vue exprimé à l'occasion de l'article sur Michel Sardou, ça me semble totalement logique. Un bon sommet européen que celui de la semaine dernière.
nm.

mercredi 19 octobre 2011

De la finance, des banquiers, de Michel Sardou


Bon, on fait quoi maintenant ?
Je vais vous dire le fond de ma pensée : les Grecs se foutent collectivement du monde non ? Individuellement, ils sont parmi les champions du monde de la fraude fiscale. Collectivement, ils se sont dotés de gouvernants totalement nuls, qui s'enfonçaient avec le sourire dans le surendettement en truquant leurs comptes, en travestissant sans cesse la vérité.
Je comprends les Slovaques qui ont refusé de voter le plan d'aide aux Grecs. Je les comprends.
Mais, mais, mais, y a un petit truc qui me chiffonne. Les sympathiques dealers d'emprunts à taux exhorbitants, faut-il les rembourser ? Moralement, et objectivement ?
La réponse est un double non. Pourquoi ? D'un point de vue objectif, ils appliquaient aux Grecs des taux élevés car ils se méfiaient de leur capacité à rembourser : force est de constater qu'ils avaient raison ! Le prix à payer du risque. Et bien, le risque, ils viennent de faire connaissance avec. Donc, si on (Le fond d'entraide européen, donc nous autres) rembourse les banquiers, ok, mais ils remboursent les intérêts aux Grecs : ben oui, logique. Sinon, ceinture les remboursements.
Quant au point de vue morale, inutile de vous dire que ces petits fumiers de fumeurs de cigares peuvent se brosser pour que la classe moyenne européenne finance la prochaine révision de leur Ferrari.
Bref.
Ha, les banquiers .... Je les aime de plus en plus. Imaginez un instant que les postiers soient aussi compétents que les banquiers ... Aucune lettre n'arriveraient à destination. Imaginez que les ingénieurs d'Apple soient aussi compétents que les banquiers, aucune chance pour qu'ils aient pu sortir un jour un Mac Book Air, ou un Iphone. Les plombiers ? Bonjour les fuites pas réparées ? Les obstétriciens ? Augmentation immédiate du taux de mortalité lors des accouchements. etc. etc. etc.
Ces types, les banquiers, sont tellement nuls qu'ils n'ont pas été foutus de voir que la Grèce étaient exsangue. C'est quand même fort ça non ? Ils nous avaient fait le même coup avec les emprunts privés il y a trois ans : les subprimes, vous vous souvenez ? Alors quoi ? Ils ont le bac les mecs ? Le Bac G peut être pour citer Michel Sardou (c'est vrai on cite trop peu Michel Sardou en 2011).
On nous dit oui, il faut rembourser ; sais pas ; pas sur .... Et si on ne remboursait pas tiens ? Il se passerait quoi ?
Humm. Apocalypse ? Le système s'effondrerait ? Trop tard, a-t-on envie de répondre. Soyons fair play et remboursons le capital. Avec les intérêts faramineux appliqués, il y a fort à parier que le capital a déjà été payer pour bien des débiteurs. Alors soldons les comptes.
nm.

De manger un bon millefeuille à Paris, Jean-Paul Hévin, courte note


Non, il ne sera pas question de la cacophonie UMPienne, ni de la belle victoire de Hollande, ni même de discourir sur l'incompétence crasse doublée d'un toupet incroyable des banquiers. Mais de millefeuille.
LA référence du pâtissier : il doit être croustillant, avoir de la tenue sous la cuillère, se briser avec un petit "crunch" sous l'assaut gourmand et bien évidemment tenir ses promesses en bouche. Allez, direction Jean-Paul Hévin (avenue de la Motte-Piquet dans le septième, c'est plus sur). C'est magnifique. Rien à ajouter.
nm

lundi 10 octobre 2011

Des primaires socialistes


Une belle réussite. Pour le PS qui a occupé l'espace politique avec qualité. Pour la politique qui s'est doté d'un processus citoyen, transparent, riche de débats. Pour le débat justement : où on constate que les débats au sein d'une même famille politique donnent lieu à des échanges plus intéressant car sans doute débarrassés de politique politicienne : on a parlé d'idées et finalement, c'est bien cela qui intéresse les Français.
Un débat qui a fait avancer un certain nombre d'idées intéressantes : la démondialisation, le refus de la pensée unique s'agissant de la crise financière, l'autorité qui doit s'imposer aux banquiers au même titre qu'aux délinquants. Un grand merci à Arnaud Montebourg qui a montré de grandes qualités pédagogiques et qui a su intéresser et convaincre de la cohérence de ses propositions. Je dirais d'ailleurs la même chose de Manuel Valls qui dans un autre genre a prouvé lui aussi sa cohérence et la diversité de la gauche. Pas mal.
Un grand bol d'air frais qui souligne un peu plus encore le manque de jugeote de l'UMP qui n'a cessé de critiquer ces primaires.
nm
PS : je peux vous dire qu'il est décidément de plus en plus difficile d'être de droite en France en 2011.