Il s'agirait de simplifier les ponts à établir entre le lycée et l'enseignement supérieur d'après notre ministre de l'éducation Luc Chatel.
Pour simplifier, on va simplifier ; aucun doute là-dessus. Et bien oui, l'histoire ne sert à rien aux lycéen de terminale S puisqu'après le Bac il n'en sera plus question. Alors, je recommande également de supprimer la philo puisqu'a priori les lycéens n'en feront pas davantage. Et le latin, faudrait pas oublier le latin les mecs ! Inutile le latin, allez hop, on supprime.
Cher Monsieur Chatel, vous êtes ministre de l'éducation nationale, et plus cadre de L'Oréal. Il serait bon de prendre la mesure des prérogatives de ce ministère, sans doute l'un des plus importants de la république.
De manière très pratique, les étudiants de Terminale Scientifique peuvent tout à fait poursuivre des études post-bac intégrant de l'histoire, de la géographie, du latin, de la philosophie. Mais c'est avant tout la mission du lycée que de former les étudiants à être des hommes, des citoyens.
Ne pas l'avoir compris pour un ministre semble totalement invraisemblable. C'est pourquoi ce messieur devrait (être) démissionner.
nm.
4 commentaires:
cher isaac tu as parfaitement raison. il ne faut pas supprimer cette matière.
l'histoire, et par conséquence dans le cadre du bac, l'exposé des connaissances acquises par le candidat fait partie intégrante du "capital culture" du futur bachelier.
pourquoi pas non plus, occulter le calcul dans les classes primaires, chacun dipose en effet d'une calculatrice.
la réforme tue la réforme !!!!
en effet, cet homme a oublié qu'il n'était plus cadre chez l'Oréal...
Mais je crains qu'il ne soit pas le seul à oublier la mission de l'enseignement ... non pas inculquer un savoir utilitaire, mais ouvrir et former les esprits.
Am.
Je suis pour cette suppression. Une nouvelle fois, j'ai l'impression qu'on ne prend pas la vraie mesure du probleme.
Le probleme, justement, n'est pas tant dans le maintien ou la suppression de l'histoire-geo en terminale scientifique, mais plutot dans la maniere dont la discipline est enseignee.
Combien de professeurs incitent leurs eleves a reflechir sur les evenements du passe? Combien de professeurs invitent leurs eleves a projeter leur vision sur des problematiques d'ordre climatique?
Peu, trop peu. La methode dite du "par coeur" suffit bien souvent a obtenir une note satisfaisante. Qu'on ne s'y meprenne pas: ces 2 matieres couvrent de multiples facettes qui sont autant d'axes de reflexion possibles pour les etudiants. Et qui pourraient contribuer a la formation de citoyens engages et non passifs.
Malheureusement, cette suppression ne fait que renforcer le mode de pensee unique de nos elites et leur formatage presque indecent.
La philosophie n'appartient cependant pas a la meme categorie. Je la trouve d'ailleurs tres complementaire des disciplines scientifiques. Les connexions entre la philosophie et les mathematiques sont multiples et le lien me parait finalement assez naturel. A l'etranger, il n'est d'ailleurs pas etonnant de voir que de nombreux etudiants entrant dans des universites scientifiques choisissent d'associer philosophie aux mathematiques.
Quant au latin, je n'arrive pas a cerner la pertinence de son enseignement. Qu'ai-je retire de mes 5 annees de latin? Bien peu. J'aurais prefere approfondir l'apprentissage d'une langue etrangere, par exemple. Il me semble que les creneaux horaires degages par la suppression eventuelle du latin pourraient etre mis a profit pour l'apprentissage de l'anglais, de l'espagnol, du chinois, soit autant de langues plutot utiles dans l'environnement economique et culturel d'aujourd'hui et de demain.
Voilà un point de vue intéressant cher Mister M. Nous sommes néanmoins d'accord sur un point : supprimer l'histoire-géo n'est pas une bonne idée; Mais s'il faut la conserver, il serait souhaitable de réformer son enseignement.
Quant au Latin, il faut voir son enseignement comme un ciment culturel supplémentaire. M'est avis que peux de gens à Dubaï parlent Latin. M'est avis ...
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